La science du sexe et du genre dans une nouvelle ère
Rapport sur les retombées 2015-2022

Table des matières

Le monde a besoin de la science du sexe et du genre

Pendant des années, les hommes étaient considérés comme le sujet par défaut à toutes les étapes de la recherche. Les données des femmes étaient perçues comme trop variables, en partie en raison des systèmes hormonal et reproducteur féminins. Le manque d’intérêt porté au sexe et au genre a faussé des résultats de recherche et compromis la rigueur des données scientifiquesNote en bas de page 2. La crise de la reproductibilité a éclaté, laissant des victimes sur son passageNote en bas de page 3.

En 2010 au Canada, moins de 20 % des études en sciences fondamentales, 25 % de celles en systèmes de santé et seulement un tiers des études cliniques et en santé des populations tenaient compte du sexeNote en bas de page 2. Les chromosomes sexuels étaient souvent exclus des études d'association pangénomique en raison de difficultés techniques liées à la manipulation des chromosomes X et Y de taille différente. Le genre a été presque complètement ignoré.

Aujourd'hui, l'intégration de la notion de sexe dans les propositions de recherche en santé au Canada dépasse les 90 %. Le sexe est pris en compte dans la majorité des études de recherche sur l’être humain. L'évaluation de l'excellence de la recherche considère l'intégration du sexe et du genre comme un point fort. Le leadership mondial du Canada est reconnu dans le domaine de la science du sexe et du genre et le Canada est également le plus grand producteur d'articles scientifiques dans ce domaine. Les lignes directrices pour la pratique clinique commencent à changer. Il existe des données probantes permettant d'élaborer et de mettre en œuvre de manière appropriée des politiques qui tiennent compte des inégalités en matière de santé pour les femmes et les filles, les garçons et les hommes, les Autochtones dans toute leur diversité et les communautés 2E/LGBTQI+ (deux esprits, lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers, intersexes et les personnes qui indiquent leur appartenance à divers groupes sexuels et de genre).

L'Institut de la santé des femmes et des hommes a été à l'avant-garde de ces changements visant à rendre la science plus rigoureuse et plus inclusive avec l’intégration du sexe et du genre. Voici les retombées novatrices du travail de l'Institut.

À propos de l’ISFH

Les orientations stratégiques de l’ISFH

Intégration : Transformer l’écosystème de la recherche en santé pour favoriser l’intégration de la science du sexe et du genre dans la pratique.

Innovation : Développer le domaine et promouvoir des méthodes innovantes, de nouvelles approches de recherche et les découvertes en science du sexe et du genre.

Retombées : Transformer les résultats en matière de santé en veillant à ce que les connaissances générées en lien avec le sexe et le genre se traduisent par l’amélioration de la santé pour tout le monde.

L’ISFH en quelques chiffres

Description détaillée

L’ISFH en quelques chiffres

  • Les IRSC sont au 1er rang mondial pour l’intégration appropriée du sexe, du genre et de l’intersectionnalité dans leurs politiques de financementNote en bas de page 4
  • Les trois modules de formation en ligne de l’ISFH ont été suivis 27 274 fois
  • 60 présentations sur le sexe et le genre pour les comités d’évaluation par les pairs
  • 4 675 consultations du guide de l’ISFH sur l’importance de tenir compte du sexe et du genre dans la recherche sur la COVID-19
  • 35 grandes initiatives de financement des IRSC de 2015 à 2022
  • 22 000 visionnements de la vidéo YouTube de l’ISFH sur l’intégration du sexe et du genre dans l’évaluation par les pairs
  • L’infographie de l’ISFH sur le sexe et le genre est au 2e rang des pages Web des IRSC les plus consultées.
  • 15 chaires en science du sexe et du genre
  • 30 publications universitaires liées à l’ISFH
  • 3 plateformes de formation en recherche en santé
  • 23 chapitres du Réseau de stagiaires de l’ISFH dans des universités canadiennes

Le pouvoir d’influence de l’ISFH

Il y a celles et ceux qui établissent les normes internationales, et il y a celles et ceux qui les élèvent. L’ISFH fait les deux.

En mettant en lumière le besoin d’intégrer le sexe et le genre dans la recherche et de changer les comportements des scientifiques, l’ISFH contribue à rendre la science plus rigoureuse, et les politiques, plus inclusives pour maximiser les retombées de la recherche tout en ouvrant la voie à de nouvelles découvertes scientifiques.

Recherche

L’ISFH exige que les chercheuses et chercheurs canadiens expliquent dans toutes leurs demandes de financement comment le sexe et le genre seront pris en compte dans leurs travaux.

Retombées

  • La proportion de propositions de recherche libre soumises aux IRSC et intégrant la notion du sexe a augmenté, passant de 22 % en 2011 à 90 % en 2022; celles qui intégraient le genre sont passées de 12 % en 2011 à 40 % en 2022.
  • Augmentation des investissements fédéraux dans les projets de recherche en santé qui tiennent compte du sexe et du genre; ils sont passés de 58 M$ en 2011 à 900 M$ en 2022.

Avancées scientifiques

Anticorps femelles contre la bactérie E. coli : L’ISFH et ses partenaires ont investi 7 M$ sous forme de 47 subventions Catalyseur pour inciter les spécialistes des sciences fondamentales à examiner l’incidence du sexe dans leur recherche. L’un des projets financés, dirigé par Paul Kubes, a mené à la découverte d’anticorps préexistants contre la bactérie E. coli chez les souris femelles, mais pas chez les mâles. Des recherches plus poussées permettront de voir si de tels anticorps existent pour d’autres pathogènes. Dans la pratique, cette découverte pourrait aussi contribuer à la mise au point de nouveaux traitements en immunothérapie pour les hommes hospitalisés aux prises avec de graves infections à la bactérie E. coli.

« La première fois qu’on m’a parlé de réaliser nos expériences chez des souris mâles et femelles, j’étais plutôt sceptique. Mais lorsque nous avons essayé, nous avons trouvé un phénotype très évident qui existait chez les femelles et non chez les mâles. Si l’Institut ne m’avait pas poussé dans cette voie, je n’aurais jamais pu faire cette découverte. »

Paul Kubes, Chercheur et Professeur

Douleur chronique - différences entre les sexes : Financée par les IRSC, la recherche menée par Jeff Mogil a montré qu’il existe des différences entre les sexes dans les cas de douleur chronique. Chez les hommes, la transmission de la douleur est médiée par les microglies; chez les femmes, c’est un tout autre type de cellules, probablement les lymphocytes T, qui semble assurer cette fonction. Cette percée pourrait mener au développement de médicaments analgésiques adaptés en fonction du sexe des malades.

« L’ISFH était en fait visionnaire en affirmant que les sujets à l’étude ont de l’importance. Le fait d’avoir un champion au sein d’un organisme de financement procure à ce domaine une crédibilité qui n’aurait pas été la même autrement. »

Jeff Mogil, Neuroscientifique et Professeur

Évaluation par les pairs

En 2018, l’ISFH a modifié les exigences du processus d’évaluation par les pairs afin de pouvoir évaluer la rigueur de l’intégration de la notion de sexe et de genre.

Retombées

  • La probabilité de financement par les IRSC pour un projet est maintenant 1,8 fois plus élevée si deux des trois pairs évaluateurs cotent l’intégration du sexe et 2,5 fois plus élevée s’ils cotent l’intégration du genre comme une forceNote en bas de page 2.

Réseaux de recherche

L'ISFH incite les réseaux de recherche, notamment le Réseau de Cellules Souches et le Programme de recherche en don et transplantation du Canada à modéliser la manière dont le sexe et le genre peuvent être intégrés dans la recherche.

En vedette - Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement (CCNV) : Grâce aux investissements et aux recommandations de l’ISFH, le CCNV a pu mettre en place le programme Femmes, genre, sexe et démence et une stratégie en six volets relative au genre. La proportion de projets précliniques intégrant le sexe a augmenté de 10 à 55 % au cours de deux périodes de référence en 2016. La proportion de projets portant sur des sujets humains et intégrant le sexe et / ou le genre a augmenté de 42 à 60 % au cours de deux périodes de référence en 2016Note en bas de page 5.

Éditeurs et revues

L’Institut améliore la prise en compte de considérations relatives au sexe et au genre dans les publications scientifiques. Grâce à l’influence de l’ISFH, Elsevier, l’un des plus grands éditeurs au monde dans le domaine des sciences de la santé, compte instaurer des listes de vérification obligatoires fondées sur l’analyse du sexe et du genre pour les auteurs et les pairs évaluateurs, applicables à l’ensemble de ses revues en santé et en médecine.

« Le fait que l’ISFH soit plus avant-gardiste que tout autre bailleur de fonds signifie qu’il a toujours été une source d’autorité à laquelle pouvait se référer Elsevier. L’Institut a incité Elsevier à faire mieux, et à en faire plus. »

Holly Falk-Krzesinski, VP – Renseignement sur la recherche, Elsevier

Publications

Description détaillée

Le Canada est au 1er rang mondial en matière de publications scientifiques dans le domaine de la science du sexe et du genre, et son avance ne cesse de croître. Les publications canadiennes ont augmenté de 64 % au cours des six dernières années de 2015 à 2021, publiant plus d'articles que les États-Unis, l'Allemagne et la Corée du Sud. Les données proviennent de recherches PubMed avec les mots-clés sex, gender et country.

Responsables des politiques

L’ISFH fournit proactivement des données probantes aux responsables des politiques du portefeuille de la santé au Canada pour guider les décisions gouvernementales, notamment :

« L’ISFH est le pilier du financement de notre recherche et de nos collaborations partout dans le monde. Certaines de nos recherches, particulièrement notre premier sondage auprès des jeunes transgenres, ont été citées par le gouvernement de la Colombie-Britannique lorsqu’il a annoncé l’ajout de l’identité de genre et des expressions de genre au Human Rights Code [code des droits de la personne]. »

Elizabeth M. Saewyc, Directrice, École des sciences infirmières, Université de la Colombie-Britannique

En vedette - Directives canadiennes sur les médicaments et les instruments médicaux : L'ISFH a élaboré les lignes directrices fédérales de Santé Canada sur les exigences en matière de sexe et de genre pour les soumissions d’instruments médicaux, et les déclarations obligatoires de l'industrie sur la soumission de données ventilées par sexe, race et âge pour les médicaments et les vaccins.

En vedette - Thérapie de conversion et directives canadiennes sur le don de sang : L'interdiction fédérale des thérapies de conversion et un changement majeur dans les directives canadiennes sur le don de sang pour inclure les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes ont été influencés par les recherches du Two-Spirit Dry Lab, financé par l'ISFH. Ce laboratoire a pour mission d'améliorer la santé des personnes bispirituelles - un terme général désignant les expressions fluides et non binaires relativement au genre et à la diversité sexuelle des Autochtones.

Recommandations pour la pratique clinique

L’influence de l’ISFH change la façon dont les sociétés professionnelles formulent leurs recommandations pour la pratique clinique des soins. Ainsi, la Société canadienne de cardiologie s’est engagée à formuler des recommandations propres à chaque sexeNote en bas de page 6 .

« L’ISFH a proposé que la Société canadienne de cardiologie réalise un projet pilote pour mettre à jour une ligne directrice sur la gestion des crises cardiaques. Le projet visait à prouver le principe selon lequel il est possible d’avoir une sensibilité au sexe et au genre dans les processus rigoureux de collecte de données probantes pour les lignes directrices de la pratique clinique. »

Sean McMurtry, Clinicien chercheur

Bailleurs de fonds et organismes de bienfaisance

La Fondation canadienne du rein, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC et la Fondation Brain Canada ont adopté l’approche de l’ISFH d’imposer des exigences en matière de sexe et de genre dans les protocoles de recherche.

« Chez Brain Canada, nous n’avions pas vraiment les outils ni la formation nécessaires pour comprendre comment les chercheuses et chercheurs pourraient tenir compte du sexe et du genre. Puis, nous avons rencontré l’ISFH. L’Institut nous a aidés à penser aux façons dont nous pouvions intégrer le sexe et le genre dans le processus de recherche. »

Inez Jabalpurwala, PDG Fondatrice de Brain Canada

Commission européenne

Forte des recommandations de l’ISFH dans le cadre des concertations du groupe d’experts d’Horizon Europe pour le rapport Gendered Innovations 2, la Commission européenne intègre depuis 2022 le sexe et le genre dans son contenu de recherche et d’innovation financé en tant qu’exigence de base pour tous les programmes-cadres d’Horizon Europe.

ZonMw, organisation néerlandaise pour la recherche en santé

ZonMW a traduit et adapté les lignes directrices et les outils de l'ISFH pour intégrer les considérations de sexe et de genre dans les programmes de recherche à l'intention des chercheuses et chercheurs et des pairs évaluateurs néerlandais.

National Institutes of Health des États-Unis

Les publications savantes de l’ISFH sur la mise en œuvre et l’évaluation de diverses interventions fondées sur le sexe et le genre dans un organisme de financement national ont éclairé l’élaboration de la politique Sex as a Biological Variable [Le sexe : une variable biologique] des National Institutes of Health (NIH).

« Le Canada a été le premier pays d’envergure doté d’un programme national de financement de la recherche à mettre en place des politiques en matière de sexe et de genre dans la recherche en santé. Il a établi une norme, et a placé la barre très haut dès le départ. Je peux maintenant me dire : “s’ils ont réussi à le faire, il n’y a pas de raison que nous n’y parvenions pas.” »

Janine Clayton, Directrice, Office of Research on Women’s Health des NIH

En vedette - iKASKADE : L’ISFH participe à GENDER-NET Plus (en anglais seulement), un consortium transnational qui investit dans la promotion de l’intégration du sexe et du genre à la recherche. Quatre des 13 projets financés sont coordonnés par des équipes canadiennes, dont iKASKADE. Ce projet permet de mieux comprendre les cascades de prescription propres au genre et au sexe chez les personnes âgées dans six pays. Il offre une voie menant à la médecine personnalisée afin de prévenir les effets indésirables des médicaments tout en rehaussant la prise en compte par le milieu de recherche international de la notion du sexe et du genre dans la pharmacologie gériatrique et la recherche en médecine.

« Cette possibilité de financement novatrice a permis de réunir les scientifiques et d’établir de nouvelles collaborations qui n'auraient pas existé autrement. »

Équipe de recherche iKASKADE

L'impact transformateur de l'ISFH

En tant que chef de file scientifique, l'ISFH fait avancer la science et suscite un changement de mentalité relativement à l'importance d'inclure le sexe et le genre dans la recherche en santé. L’Institut n’agit pas seul : il entraîne à sa suite tout l’écosystème de recherche mondial.

Priorité stratégique des IRSC appuyée par notre travail

Priorité A : Faire progresser l'excellence en recherche dans toute sa diversité

L’ISFH, acteur du renforcement des capacités

Les ressources de l'ISFH se sont révélées essentielles pour faire progresser la science du sexe et du genre et catalyser le changement.

L’un des succès déterminants de l’ISFH des IRSC a été de créer des outils et des produits de soutien nécessaires pour faciliter l’évolution scientifique. Même les non-spécialistes de la science du sexe et du genre reconnaissent le besoin de s’attarder à ces questions, et de plus en plus dans une perspective intersectionnelle.

Assurer l’avancement de la science et de la relève

Modules de formation

Trois modules de formation en ligne sur le sexe et le genre qui, selon de nombreux universitaires ont permis de renforcer les capacités du secteur de la recherche en santé, ont maintenant été complétés par près de 30 000 personnes. De plus, 95 % des personnes qui ont complété les modules déclarent avoir l’intention d’améliorer leur approche en matière de sexe et de genre dans la recherche en santéNote en bas de page 2.

Cours 1 : Le sexe et le genre dans la recherche biomédicale
Cours 2 : Le sexe et le genre dans la collecte de données primaires chez l'humain
Cours 3 : Le sexe et le genre dans l’analyse de données secondaires provenant de sujets humains

« À l’École d’études supérieures de notre Faculté de médecine, tout le monde doit maintenant suivre un des modules formation sur le sexe et le genre de l’ISFH dans le cadre de leur formation professionnelle. La Faculté de médecine n’accordait pas beaucoup d’attention à ce sujet avant. »

Ian Graham, Professeur, Université d’Ottawa

Nouvelles méthodes scientifiques

Question de méthodes : Série de fiches informatives rédigées par des scientifiques de renom dans le domaine de la santé sur la manière d’intégrer la notion de sexe et de genre ainsi que les facteurs identitaires intersectionnels dans leur domaine respectif.

1. Conception d’études intersectionnelles quantitatives et collecte de données primaires

Un outil permettant d’aller au-delà de la notion du sexe et du genre en intégrant des variables intersectionnelles et multidimensionnelles dans la recherche quantitative. Par Greta Bauer, Titulaire d’une Chaire en science du sexe et du genre des IRSC

Description détaillée

Un cercle coloré indique des identités et des positions sociales, des relations de pouvoir et de marginalisation, ainsi que des processus sociaux de discrimination, d’oppression, de privilège et de pouvoir.

Autour de la bordure du cercle, il y a une liste de processus sociaux, incluant l’âgisme, le capacitisme, l’ethnocentrisme, la transphobie, la xénophobie, le classisme, le colonialisme, le racisme, le sexisme, l’homophobie et l’hétérosexisme. À l’intérieur du cercle, des identités et des positions sociales sont arrangées dans trois anneaux concentriques.

L’anneau externe liste seize identités et positions sociales, incluant l’âge, la culture, le handicap, l’éducation, l’ethnicité, la géographie, le genre, le statut d’immigration, le revenu, l’indigénéité, la langue, le statut matrimonial, la race, la religion, le sexe et l’orientation sexuelle. Le sexe et le genre ressortent du cercle comme des pointes de tarte, afin de mettre de l’emphase.

En allant vers l’intérieur du cercle, le deuxième anneau liste seize catégories qui font partie des identités et positions sociales listées dans l’anneau externe. Ces catégories sont typiquement plus marginalisées dans la société. Le texte « Marginalisation » figure dans une boîte de texte à la bordure de ce deuxième anneau.

L’anneau central liste seize catégories qui, encore une fois, font partie des identités et position sociales listées dans l’anneau externe. Cette fois-ci, ces catégories sont typiquement associées avec le pouvoir dans la société. Le texte « Pouvoir » figure dans une boîte de texte au centre du cercle.

Les seize portions du cercle peuvent donc être décrites comme suit :

  • Âge : Personne âgés, jeune (anneau marginalisé), âge moyen (anneau pouvoir)
  • Culture : Non-Occidentale (anneau marginalisé), Occidentale (anneau pouvoir)
  • Handicap : Handicapé (anneau marginalisé), non-handicapé (anneau pouvoir)
  • Éducation : Aucune éducation formelle (anneau marginalisé), post-secondaire (anneau pouvoir)
  • Géographie : Rurale (anneau marginalisé), urbaine (anneau pouvoir)
  • Genre : Transgenre ou non binaire (anneau marginalisé), femme cisgenre (anneau du milieu), homme cisgenre (anneau pouvoir)
  • Statut d’immigration : Immigrant (anneau marginalisé), citoyen (anneau pouvoir)
  • Revenu : Faible (anneau marginalisé), élevé (anneau pouvoir)
  • Indigénéité : Peuples Autochtones (anneau marginalisé), colonisateur (anneau pouvoir)
  • Langue : Français et anglais (anneau marginalisé), autres langues (anneau pouvoir)
  • Statut matrimonial : Veuf, divorcé, célibataire (anneau marginalisé), marié (anneau pouvoir)
  • Race : Racialisée (anneau marginalisé), blanche (anneau pouvoir)
  • Religion : Non-Chrétienne (anneau marginalisé), Chrétienne (anneau pouvoir)
  • Sexe : Intersexe (anneau marginalisé), féminin (anneau au milieu), masculin (anneau pouvoir)
  • Orientation sexuelle : LGBTQ+ (anneau marginalisé), hétérosexuelle (anneau pouvoir)

Sous le cercle, une flèche mène du texte « Transgenre ou non binaire » dans la portion du cercle sur le genre à une boîte de texte qui indique : « Des termes reliés à l’identité de genre incluent : Agenre, bigenre, au genre fluide, genderqueer, genre neutre, non binaire, homme transgenre, femme transgenre. »

Adapté de la Roue du pouvoir et du privilège de Sylvia Duckworth.

2. Méthodes basées sur les arts pour mettre en lumière le genre dans la recherche communautaire

Un guide sur l’intégration d’approches basées sur les arts dans la recherche portant sur des sujets humains. Par Carmen Logie, Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’équité en matière de santé et la justice sociale dans le monde auprès des populations marginalisées.

Description détaillée

Illustration de bande dessinée représentant l'anatomie d'un cœur humain, avec plusieurs types d'émotions répertoriées sur et autour du cœur (en anglais seulement). Sur le cœur, on peut lire les mots amour, joie, confiance, fierté, espoir, la passion. Autour du cœur, sont inscrits les mots peur, désespoir, colère, haine, insécurité, honte, ignorance, perte et tristesse.

Faciliter les liens

Subvention de mentorat clinique en santé des femmes
Renforcement des capacités de la relève en recherche clinique dans le domaine de la santé des femmes grâce à 13 subventions totalisant 650 000 dollars en 2020-21.

Réseau de stagiaires de l’ISFH
Un réseau d’étudiantes et d’étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs et de stagiaires postdoctoraux répartis dans 23 établissements d’enseignement canadiens qui s’intéressent à la notion de sexe et de genre dans la recherche en santé. Le réseau offre des occasions d’apprentissage, de réseautage et de mentorat.

« L’ISFH a aidé à financer les premières rencontres de l’Organisation canadienne pour la recherche sur le genre et le sexe (COGS), notamment en accordant des bourses d’études à des étudiantes et des étudiants des cycles supérieurs et des stagiaires postdoctoraux. L’institut joue un rôle déterminant pour renforcer les capacités dans ce domaine. »

Gillian Einstein, Fondatrice de la COGS

Spécialistes en matière de sexe et de genre
Scientifiques spécialistes en matière de sexe et de genre qui sont tenus de participer à certaines initiatives financées par les IRSC. Les spécialistes se réunissent trois fois par année en une communauté de pratique pour discuter des progrès conceptuels et des défis de la science du sexe du genre, ce qui contribue à renforcer les fondements intellectuels du domaine.

« En tant que scientifiques, nous n’avons pas souvent le temps de pousser nos propres réflexions sur la notion de sexe et de genre. La création d’une communauté de pratique est un excellent moyen d’y parvenir et l’ISFH s’est montré très progressiste pour en créer l’occasion. »

Nancy Poole, Responsable de la Communauté de pratique des spécialistes en matière de sexe et de genre

Chaires en science du sexe et du genre
Série de chaires dans différentes disciplines visant à mener des recherches approfondies en science du sexe et du genre pour favoriser l’innovation dans les domaines respectifs des chaires. L’ISFH des IRSC a investi 10,3 millions de dollars pour soutenir 15 chaires, avec l’appui de 11 des 12 autres instituts des IRSC.

« Ma recherche porte sur le bien-être et la résilience des personnes LGBTQI+, et plus particulièrement sur la physiologie du stress. Nous espérons redonner à la communauté grâce à cette chaire. »

Robert-Paul Juster, Titulaire d’une Chaire en science du sexe et du genre des IRSC

En vedette - Santé des garçons et des hommes
Découvrez les nombreuses retombées de l'investissement de 15 millions de l'ISFH pendant 11 ans dans ce domaine.

Fiches d’information et lignes directrices

Ressources pour l’évaluation par les pairs
L’ISFH a créé une vidéo YouTube - visionnée plus de 22 000 fois - qui enseigne aux pairs évaluateurs comment coter l’intégration de la notion de sexe et de genre, un manuel et des listes de vérification, et des trousses d’information uniques destinées à 60 comités d’évaluation par les pairs des IRSC à chaque cycle de concours.

Fiche d’information sur la COVID-19
L’ISFH a élaboré un Guide à l’intention des chercheurs et des pairs évaluateurs qui explique pourquoi et comment la notion de sexe et de genre doit être prise en compte dans la recherche sur la COVID-19, dans une perspective intersectionnelle.

L'impact transformateur de l'ISFH

En leur expliquant non seulement pourquoi, mais aussi comment, l’ISFH motive une large communauté de scientifiques à appliquer la science du sexe et du genre. Les chercheuses et les chercheurs sont de plus en plus à même d’adopter une approche différente dans leur travail, conscients que la recherche qui ne tient pas compte du sexe et du genre n’est tout simplement pas optimale.

Priorité stratégique des IRSC appuyée par notre travail

Priorité B : Renforcer la capacité de recherche en santé au Canada

L’ISFH, champion de l’équité

L’ISFH a pour mandat d’améliorer la santé de la population canadienne; si ce but n’est pas atteint, une nouvelle approche s’impose manifestement.

C’est pourquoi l’ISFH intègre l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) à l’ensemble de l’écosystème de recherche. L’objectif est de s’assurer dans sa mission et ses possibilités de financement, de la participation active des communautés jusqu’à maintenant sous-représentées dans la recherche en santé, notamment les communautés 2E/LGBTQI+ et les communautés autochtones.

L'IGH est intervenu avec succès en faveur pour :

L’identification du sexe et du genre : Les formulaires de demande de subvention et d’inscription à des activités comprennent des mesures d’auto-identification pour obtenir des renseignements sur le sexe assigné à la naissance et le genre.

La langue française : Les IRSC ont augmenté de 20 % le nombre de pages autorisées pour les propositions soumises en français, afin de permettre aux francophones de s’exprimer librement dans leur langue.

Le financement des organismes communautaires : L’ISFH a élargi les conditions d’admissibilité au financement afin que les subventions de recherche en santé soient accessibles aux organismes communautaires et non seulement au milieu de recherche universitaire – un changement majeur dans le modus operandi des IRSC.

Foire aux idées et cercle d’apprentissage sur le genre et le mieux-être autochtone : Organisée en partenariat avec la réserve mohawk de Kahnawake et en suivant l’orientation d’un comité directeur autochtone, ce rassemblement de trois jours a réuni 170 membres des Premières Nations, métis et inuits venus faire part d’expériences sur le mieux-être autochtone et discuter de solutions qui pourraient être financées par les IRSC.

Rejoindre de nouveaux titulaires de subventions

En 2021-2022, l’ISFH a réussi à élargir la portée et l’adoption de ses initiatives, comme en témoigne le nombre accru de nouveaux titulaires des subventions suivantes des IRSC.

« La foire aux idées et l’Initiative sur le genre et le mieux-être autochtone représentent un pas sérieux et concret vers la réconciliation. Plutôt que d’opter par défaut pour les systèmes de connaissances et les façons d’être occidentales, qui ne reposent pas sur les relations ni la guérison, on nous a offert l’occasion de faire les choses différemment. C’est énorme. »

Harlan Pruden, Nehiyô de la Première Nation crie, cofondateur du Two-Spirit Dry Lab

Mobilisation de connaissances : Projets qui soutiennent des résultats équitables

GoodHead
Site Web (en anglais seulement) qui propose des ressources en santé mentale (en anglais seulement) aux hommes homosexuels, bisexuels et queers et qui les aide à trouver des services en santé mentale en Ontario.

Queering Cancer
Site Web (en anglais seulement) proposant des ressources destinées à aider d’une part les communautés 2E/LGBTQI+ à mieux vivre l’expérience du cancer (en anglais seulement) et, d’autre part, les fournisseurs de soins de santé qui œuvrent auprès de personnes queers et transgenres.

Rainbow Reflections
Des stagiaires qui s’intéressent au bien-être des personnes 2E/LGBTQI+ ont conçu une bande dessinée (en anglais seulement) réunissant des artistes de plus de 40 pays, combinant des expériences personnelles et la recherche savante sur la santé des hommes, la masculinité et l’estime de soi.

TransForming Rounds
Balado (en anglais seulement) qui vise à améliorer l’accès à des soins inclusifs et centrés sur le patient pour les personnes transgenres et de diverses identités de genre du Canada.

JoyPop
Application (en anglais seulement) qui vise à enrichir les connaissances en matière de santé (en anglais seulement) et à améliorer les services de santé offerts aux jeunes hommes, notamment les jeunes Autochtones, qui ont vécu une agression sexuelle pendant l’enfance.

Wiiji
Créée en partenariat avec le Conseil tribal Nokiiwin, l’application Wiiji (en anglais seulement), qui signifie « aider » en ojibwé, vise à réduire la violence latérale et les comportements négatifs au travail.

Robot conversationnel des services d’immigration
En collaboration avec COSTI Immigrant Services à Toronto, le plus grand fournisseur de services pour les nouveaux arrivants au Canada, une équipe de recherche a mis au point un robot conversationnel qui permet aux nouveaux immigrants d’accéder virtuellement à des renseignements et des ressources d’aide à l’établissement, et est maintenant un volet du programme L’Ontario, c’est chez moi.

Programme Choose to Move
Programme d’activité physique évolutif et axé sur le choix qui s’adresse à des hommes sédentaires de 60 ans et plus vivant dans la communauté (programme en anglais seulement). Le vif succès du programme – les hommes ayant suivi le programme de 12 semaines étaient 3,3 fois plus susceptibles de respecter les recommandations en matière d’activité physique – a poussé la Colombie-Britannique à en faire un programme provincialNote en bas de page 7.

Infotility
Un premier sondage à grande échelle mené auprès des Canadiens pour évaluer leurs connaissances en matière de fertilité masculine a mené à la création de cette application. Avant de l’utiliser, seulement 50 % des hommes étaient en mesure de nommer des facteurs de risque d’infertilité masculine, tels que la pratique fréquente du cyclisme et le port de pantalons très ajustés; l’application a fait passer ce chiffre à 94 %Note en bas de page 8.

La science de la science

L’ISFH a publié 30 articles pour promouvoir « la science de la science » en lien avec le sexe et le genre. Ces données éclairent l'élaboration de programmes axés sur l'EDI aux IRSC.

Les chercheuses sont plus susceptibles d’intégrer le sexe et le genre
Dans tous les concours des IRSC entre 2011 et 2019, les propositions de chercheuses principales étaient plus susceptibles d’intégrer la notion du sexe et du genre que celles provenant d’un hommeNote en bas de page 2.

Élimination de programmes partiaux
Une analyse du financement des programmes des IRSC entre 2011 et 2016 menée par l’ISFH a révélé que les écarts entre les genres dans le financement étaient causés par une évaluation défavorable des femmes en tant que chercheuses principales et non de la qualité de leur recherche. Les IRSC ont réagi en retirant leur Programme de subventions Fondation, qui se concentrait davantage sur la personne derrière le projet plutôt que sur le projet en soiNote en bas de page 9.

Sensibilisation aux préjugés en lien avec le genre dans le financement
L’ISFH a découvert et a rendu public le fait que les candidates recevaient moins de subventions que leurs homologues masculinsNote en bas de page 10.

Action pour atténuer les préjugés
Une étude commandée par l’ISFH sur les préjugés dans l’évaluation par les pairs a permis de déterminer qu’il était peu probable que le fait de masquer le nom et le genre des candidates et des candidats soit efficace, et la stratégie a été rejetéeNote en bas de page 11.

Recherche sur la COVID-19
En évaluant une possibilité de financement sur la COVID-19, l’ISFH a découvert que les femmes étaient moins susceptibles de soumettre une demande. En consultant ces personnes, l’Institut a appris qu’elles avaient besoin de plus de temps pour le faire, étant donné le fardeau disproportionné de soins que la plupart avaient à porter pendant la pandémie. En allongeant la période pour soumettre une demande, l’Institut a contribué à un nombre plus élevé de demandes provenant de femmes et de subventions accordées à des femmes, menant du coup au financement d’un plus grand nombre de projets tenant compte du sexe et du genre dans la recherche sur la COVID-19Note en bas de page 12.

L'impact transformateur de l'ISFH

Dans l’ensemble, ces approches EDI représentent un changement majeur dans les façons de faire en recherche en santé, et le Canada y est pour beaucoup. Ces méthodes forment la stratégie, le but étant de parvenir à la justice sociale.

Priorité stratégique des IRSC appuyée par notre travail

Priorité C : Accélérer l'autodétermination des Autochtones dans la recherche en santé
Priorité D : Favoriser l’équité en santé par la recherche
Priorité E : Assurer la prise en compte des données probantes dans les décisions en santé

L’ISFH de l’avenir

Au cours de la dernière décennie, l’ISFH a affermi son leadership scientifique dans le domaine de la science du sexe et du genre. L’Institut bâtit et fait évoluer le domaine en anticipant les directions qu’emprunte la science, en établissant le programme de recherche en santé, et en fournissant des infrastructures et des possibilités de financement à la crème des scientifiques et aux groupes communautaires au Canada.

L’ISFH se maintient à la fine pointe d’une recherche avant-gardiste en constante évolution : son travail est loin d'être terminé.

Maintenant, l'Institut s'attaque à des questions tournées vers l’avenir, telles que :

  • Le dosage des médicaments doit-il varier en fonction du sexe et du genre ?
  • Comment améliorer l’inclusion des personnes transgenres et non binaires dans la recherche en santé ?
  • Comment les hormones et la supplémentation sexuelle vont-elles influer sur la recherche scientifique ?
  • Quand les essais cliniques incluront-ils tout le monde, augmentant du coup la confiance dans les politiques gouvernementales et la science ?

La vision de l’ISFH est de développer la science du sexe et du genre, qui en est encore à ses balbutiements, pour en faire un champ d’études universitaires à part entière, reconnu internationalement, avec des chercheuses et chercheurs canadiens à la barre des progrès scientifiques du domaine.

Pour y parvenir, l’ISFH des IRSC s’emploiera à :

  • Examiner les nouveaux domaines de recherche, en incitant davantage de scientifiques à considérer le sexe comme une variable biologique et le genre+ comme une variable sociale;
  • Étendre l’analyse intersectionelle à tout l’écosystème de la recherche en santé;
  • Combler le fossé entre les politiques et la pratique pour appliquer aux systèmes de santé une approche transformatrice en matière de sexe et de genre, où chaque personne peut avoir accès aux soins dont elle a besoin;
  • Mobiliser les connaissances issues de la recherche pour qu’elles aient un impact;
  • Investir dans la recherche en santé cocréée par la communauté avec les communautés 2E/LGBTQI+, racisées et autochtones;
  • Renforcer les capacités de recherche des stagiaires et des chercheurs en début de carrière dans le domaine de la science du sexe et du genre;
  • Renforcer la position du Canada comme chef de file mondial sur les questions de sexe et de genre dans la recherche en santé et comme ressource par excellence pour la science du sexe et du genre; et
  • Transformer la santé des femmes au Canada.

Plein feux sur l’avenir : Améliorer la santé des femmes

Initiative nationale de recherche sur la santé des femmes : Investissement de 20 millions de dollars du gouvernement du Canada prévu dans le budget de 2021 pour améliorer les services de santé offerts aux femmes par l’entremise de la Coalition pancanadienne pour la santé des femmes et du Fonds d’innovation pour la santé des femmes, sous l’égide de l’ISFH.

Foire aux idées et cercle d’apprentissage : Rassemblement en 2022 de personnes intéressées à présenter une demande dans le cadre de la Coalition pancanadienne pour la santé des femmes, qui a réuni des scientifiques et des membres de la communauté pour discuter des défis en matière de santé des femmes, élaborer des propositions de subventions axées sur les solutions et identifier les domaines prioritaires pour de futurs investissements.

Description détaillée

Initiative nationale de recherche sur la santé des femmes, Foire aux idées et cercle d’apprentissage, Pour un avenir en santé, Coalition pour la santé des femmes, Nous nous solidarisons pour les femmes, les filles et les personnes non binaires, trans, de genre fluide et bispirituelles, Posons les questions difficiles, Dénonçons les préjugés, le racisme et toutes les formes d’oppression, Réclamons l’équité, Responsabilisons le milieu de la santé, Les soins de santé doivent être holistiques, Nous ne nous résumons pas à un diagnostic, Recrutons davantage de femmes et de personnes appartenant à des populations diverses dans les essais cliniques, Il nous faut davantage de données et de recherches sur les femmes et la communauté 2ELGBTQI+, Des nuances de couleur de peau inclusives, Des pôles qui feront écho aux voix de la communauté dans l’établissement des priorités, Promouvoir et généraliser les pratiques exemplaires, Mettre en œuvre des modèles de soins inclusifs dans l’ensemble du Canada, Expériences de vie, Connaissances issues de la communauté, Savoirs traditionnels, Des précisions sur la présentation d’une demande et la participation aux webinaires, Site Web des IRSC, Critères d’admissibilité et composition des équipes, Évaluation, Financement et versement des fonds, Sortons du cadre habituel, Éliminons le cadre!, Des pôles au service des femmes et des personnes non binaires, de genre fluide et trans pour une meilleure santé, Diversité, Holisme, Inclusion, Communauté bispirituelle, Intersectionnalité, Populations immigrantes et réfugiées, Populations noires et racisées, Populations autochtones, Populations aux capacités diverses, Tous les âges, Un pôle pour les douleurs chroniques, L’éducation publique est cruciale, « Hystérie » , Médecine androcentrique, Les idées reçues désuètes ont une incidence sur les soins que reçoivent les femmes, N’oubliez pas que le choix des mots compte!, Vous impulsez le changement!, Renforçons les capacités de la relève en santé des femmes, Davantage de financement pour la santé mentale, Santé reproductive fondée sur le sexe et le genre, Impliquez-nous dans la recherche!, Droits en matière de santé sexuelle et reproductive, Sensibilité à l’égard des traumatismes, Collaboration = autonomisation, Compassion et empathie, Formation et éducation, Les programmes d’études en santé doivent privilégier : , Diversité culturelle, Échanges avec la communauté, Lutte contre le racisme, Transformation des politiques et des processus, Défense des intérêts et échange de connaissances, Harmonisation entre la recherche et les besoins de la communauté, Des fonds consacrés aux ressources racisées, Soins préconceptionnels, prénataux et post-partum, Médecine et savoirs traditionnels, Modes de vie axés sur les liens relationnels, Sécurisation et adaptation culturelles, "Tenons compte des expériences de vie dans tous les aspects des services", Santé cardiovasculaire, Hormones, Saisissons de nouvelles occasions de nouer des liens!, Technologie axée sur la santé des femmes, Recherche, Conférences, Menstruation et ménopause, Santé pelvienne, Violence fondée sur le genre, Ce travail nécessite le courage d’un ours.

Tout changement exige du temps et des efforts soutenus.

« Je vois des personnes qui ont inclu les deux sexes dans leur projet de recherche et qui, en constatant les écarts dans les données, se posent la question : Comment analyser ce qui se passe ? En réfléchissant à cette réalité et à l’avenir, il m’apparaît évident que le besoin d’une entité telle l’ISFH ne peut que s’intensifier. »

Elizabeth Rideout, Chaire en science du sexe et du genre des IRSC

Plus l’ISFH développera le domaine de la science du sexe et du genre, plus les chercheuses et les chercheurs accéléreront l’innovation. En renforçant les capacités qui vont approfondir le sujet, nous allons assister à une expansion de grandes découvertes que les scientifiques dans le domaine commencent tout juste à mettre en lumière.

De nombreuses possibilités s'offrent à nous, des possibilités qui ne peuvent émerger que grâce aux contributions significatives de l'ISFH qui ont permis de placer les questions de sexe et de genre au cœur de la recherche en matière de santé.

L’impulsion créée par l’ISFH des IRSC présente un immense potentiel pour continuer de façonner et d’améliorer la science.

Avez-vous envisagé les possibilités?

Remerciements et références

Reconnaissance de territoire

L’équipe de l’Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada travaille sur l’Île de la Tortue – nom qu’utilisent certains peuples autochtones dans leurs récits pour désigner le territoire connu comme les Amériques –, et reconnaît que notre communauté diversifiée collabore sur de nombreux territoires traditionnels autochtonesNote en bas de page 1. L’Institut est reconnaissant des enseignements continuels qu’il tire des peuples autochtones, lesquels partagent leurs territoires avec nous, et est résolu à remédier, sous leur direction, aux séquelles d’un passé et de politiques empreints de racisme et de colonialisme au Canada en appuyant la recherche qui vise à réduire les inégalités en santé et qui valorise le vécu et les systèmes de connaissances autochtones.

Remerciements

Les réalisations de l’ISFH ont été rendues possibles grâce aux contributions de l'équipe de l'Institut et des membres de son Conseil consultatif.

Direction de l'Institut

Directrices scientifiques
Angela Kaida (2023 - présent)
Cara Tannenbaum (2015 - 2022)
Joy Johnson (2008 - 2014)
Miriam Stewart (2000 - 2007)

Directrice associée
Anne-Cécile Desfaits (2019 - présent)

Directrices adjointes
Jenna Haverfield (2022)
Krystle Van Hoof (2015 - 2019)
Zena Sharman (2008 - 2014)

Équipe de l’Institut
Alessandra Boezio
Joelle Dorais 
Jenna Haverfield (Conseillère principale)
Sherri Lee Jones
Catherine Lavigne Pelletier
Anita Liu
Rachel MacNeill
Aarani Mathialagan
Candace Miller
Danielle Nadin
Gwen Rotenberg
Jacqueline Salomé
Cora Siebert
Meredith Sones
Patrice Voss
Gary Wang

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