Réseaux catalyseurs de l’IALA des IRSC

Les six réseaux ci-dessous ont reçu des fonds de l’IALA et de partenaires au terme d’un processus rigoureux d’évaluation par les pairs. Les réseaux sont composés de chercheurs, de cliniciens et de patients partenaires qui ont pour objectif d’améliorer la santé de la population canadienne dans les domaines suivants : la santé musculosquelettique, l’encéphalomyélite myalgique, la santé buccodentaire, la dystrophie musculaire et la santé cutanée.


Réseau canadien en réadaptation musculosquelettique

Chercheuse principale désignée : Dre Joy MacDermid

Établissement d’accueil : Université Western, London (Ontario)

Le Réseau canadien en réadaptation musculosquelettique (en anglais seulement) est un réseau national inclusif et collaboratif qui favorise la découverte, l’innovation et la recherche clinique transdisciplinaires apportant des solutions à des questions de recherche importantes et à des lacunes dans les soins de réadaptation musculosquelettique. Il a pour domaines prioritaires la douleur, la mobilité et la participation au marché du travail. Le Réseau soutient la filière de l’innovation en matière d’interventions en réadaptation musculosquelettique qui visent à alléger le fardeau de la douleur et de l’incapacité résultant des affections touchant les os, les articulations, les muscles et les nerfs.

Créé en 2016, le Réseau réunit 80 chercheurs, collaborateurs et utilisateurs des connaissances, ainsi que 20 groupes de partenaires et de clients. Depuis sa création, il a conçu des programmes novateurs de financement et de formation destinés aux stagiaires, ainsi que des plateformes de recherche permettant la mise en commun de données cliniques et biomécaniques à l’échelle nationale. Aujourd’hui, le Réseau compte plus de 140 membres et fait désormais le pont entre les centres de recherche clinique axée sur l’appareil locomoteur et les groupes de patients, et ce, dans le but d’orienter et d’élaborer des études nationales d’envergure. Ainsi, fort des compétences et de l’expertise de ses membres collaborateurs, il génère et dissémine de nouvelles connaissances.

Objectifs et domaines prioritaires

  • Mobilisation des patients : Mobiliser dans toutes les activités du Réseau des patients ou des utilisateurs des connaissances qui : 1) jouent un rôle clé dans l’établissement des priorités; 2) influencent les décisions des comités d’évaluation; 3) participent à tous les projets à titre de cochercheurs.
  • Établissement de liens : 1) Faire appel à des partenaires avec qui le Réseau tient des réunions dans le cadre de congrès nationaux et internationaux bien établis sur la mobilité et la réadaptation; 2) créer un lieu d’échange virtuel pour la communauté de praticiens sur les défis et les solutions que présente la recherche sur la réadaptation; 3) lancer un programme de mentorat interétablissements au sein du Réseau pour les stagiaires et les chercheurs en début de carrière; 4) mettre en œuvre un plan de communication multicanal.
  • Application des connaissances (AC) : Former un groupe de travail sur l’AC constitué d’experts en la matière et d’utilisateurs des connaissances qui conseille le comité de direction du Réseau et aide à guider toutes les initiatives d’AC et de dissémination. Élargir encore davantage la portée des résultats de recherche avec des organismes partenaires clés, comme la Société de l’arthrite et l’Association de physiothérapie de l’Ontario, ainsi que des infrastructures de partenaires comme le portail Rehab+ de l’Université McMaster.
  • Formation : Poursuivre sur la lancée du Réseau avec des initiatives de formation fructueuses comme : 1) les modules de formation en ligne; 2) les concours de financement ciblé; 3) les échanges de recherche; 4) le mentorat de pairs évaluateurs des comités de concours de subventions; 5) les activités destinées aux stagiaires, les écoles d’été collaboratives et les forums en ligne.

Twitter : @MSKrehabnet

Réseau canadien de recherche concertée interdisciplinaire sur l’EM

Chercheur principal désigné : Dr Alain Moreau

Établissement d’accueil : Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, Montréal (Québec)

L’encéphalomyélite myalgique (EM), auparavant connue sous le nom de syndrome de fatigue chronique (SFC) et encore souvent appelée ainsi, est une maladie grave, chronique, complexe et multisystémique qui affecte environ 600 000 Canadiens et Canadiennes ainsi que 2,5 millions de personnes aux États-Unis et des millions d’autres à l’échelle mondiale. Elle touche les enfants, les adolescents et les adultes de tout âge. Le terme « encéphalomyélite » désigne l’inflammation du cerveau et de la moelle épinière et « myalgique » fait référence à la douleur musculaire.

Le Réseau canadien de recherche concertée interdisciplinaire sur l’encéphalomyélite myalgique (EM) (en anglais seulement) est un réseau national de chercheurs, de cliniciens et de patients partenaires voué à faire progresser la compréhension et le développement des approches cliniques pour l’EM. Il se consacre principalement à la création de nouvelles connaissances visant à élucider l’énigme que constitue l’EM et à la transposition de ce savoir en outils et en solutions ayant une incidence sur la santé humaine et la société. En tirant profit du savoir collectif, des données précieuses sur la santé et des foyers d’innovation, le Réseau contribuera à amorcer une transformation du paysage de la recherche sur l’EM au pays et à améliorer la santé des personnes atteintes.

Objectifs et domaines prioritaires

  • Créer un programme catalyseur d’accélération pour combler le fossé en recherche sur l’EM, faciliter les découvertes et maintenir l’excellence en recherche sur l’EM au Canada.
  • Établir une infrastructure durable pour la recherche sur l’EM et mettre en œuvre, intégrer et uniformiser les bases de données et les procédures d’échantillonnage biologique.
  • Cultiver les talents pour accroître la capacité de recherche sur l’EM et favoriser l’excellence.

Twitter : @ICanCMEResearch

Réseau canadien de recherche en santé buccodentaire

Chercheur principal désigné : Ana Miriam Velly

Établissement d’accueil : Institut Lady Davis de recherches médicales – Montréal (Québec)

Le Réseau canadien de recherche en santé buccodentaire (RCRSB) a pour vision de constituer la principale ressource d’initiation, de soutien et de maintien de la recherche en santé buccodentaire collaborative et novatrice au profit de toute la population canadienne.

Lancé en 2012, le RCRSB est un réseau inclusif qui harmonise les collaborations et les infrastructures au sein des secteurs clinique, scientifique et universitaire liés à la santé buccodentaire au Canada. Il compte maintenant près de 900 membres de partout au pays, y compris des chercheurs, des stagiaires, des professionnels de la santé buccodentaire, des représentants des patients et des membres de l’industrie.

Objectifs et domaines prioritaires

Dans le but d’améliorer la santé buccodentaire, le RCRSB a créé un cadre d’intégration novateur reposant sur les trois objectifs stratégiques suivants :

  • Favoriser le développement de talents et améliorer l’expérience de formation.
  • Former et soutenir des équipes de recherche collaboratives.
  • Mobiliser les connaissances sur des technologies prometteuses et dans des domaines de recherche émergents.

Site Web : Le RCRSB lancera un nouveau site Web et logo à la fin de 2023.

Twitter : @NCOHR

Facebook : @NCOHR.RCRSB

OsNET : Réseau de recherche canadien sur la santé osseuse

Chercheur principal désigné : Steven Boyd

Établissement d’accueil : Université de Calgary

Les os font partie intégrante du système musculosquelettique, et c’est pourquoi l’optimisation de la santé osseuse à tous âges est déterminante pour améliorer la qualité de vie de la population canadienne. Non seulement peut-elle se détériorer avec l'apparition de maladies comme la maladie cœliaque, la maladie de Parkinson, le diabète, la polyarthrite rhumatoïde, les lésions médullaires et le cancer, mais la santé osseuse est le plus durement touchée par les maladies des os chez l'enfant, comme l'ostéogénèse imparfaite, ainsi qu'à la suite de maladies chroniques, comme l'ostéoporose secondaire – toutes deux caractérisées par une faible masse minérale osseuse susceptible de provoquer des fractures de fragilisation dévastatrices. Les cas de fractures causées par l’ostéoporose sont d’ailleurs plus fréquents que les cas de crise cardiaque, d’AVC et de cancer du sein combinés. Malgré le nombre étonnamment élevé de sommités mondiales de la recherche sur la santé osseuse que compte le Canada par rapport à son étendue, aucun réseau officiel ne favorise les échanges entre eux. Nous proposons donc la mise sur pied d’OsNET (« Os » désigne les « os » et « NET », « network » ou « réseau »), le réseau structuré le plus vaste au pays regroupant scientifiques, cliniciens, patients partenaires, organisations dans le domaine de la santé osseuse et représentants de l’industrie afin de faciliter la communication et la collaboration.

OsNET se veut une organisation durable ayant comme mission d’améliorer la santé osseuse de la population canadienne à toutes les étapes de vie par la réalisation de travaux de recherche pragmatiques grâce à a prévention, au diagnostic précoce et aux traitements novateurs. Le réseau fera la promotion de la défense des intérêts et du leadership dans la recherche sur les os à l’échelle locale, nationale et internationale, et ce, au profit de toutes les générations.

Objectifs et domaines prioritaires

  • Mettre sur pied un réseau multidisciplinaire, inclusif et diversifié d’experts, d’utilisateurs des connaissances et de patients partenaires.
  • Produire des connaissances qui s’articulent autour des quatre thèmes des IRSC et profitent aux gens de tous âges au Canada.
  • Jeter les bases de la mise en commun et de la création de ressources et de plateformes, ainsi que former des équipes transdisciplinaires afin d’améliorer les pratiques exemplaires.
  • Créer un espace de mentorat pour les stagiaires afin de favoriser le perfectionnement professionnel et d’appuyer les chercheurs de demain dans le domaine de la santé osseuse au pays.

Réseau canadien sur les maladies neuromusculaires

Chercheur principal désigné : Dr Hanns Lochmüller

Établissement d’accueil : Institut de recherche du CHEO, Ottawa (Ontario)

Le Réseau canadien sur les maladies neuromusculaires (NMD4C) (en anglais seulement), un nouveau réseau pancanadien créé en janvier 2020, rassemble des chefs de file cliniques, scientifiques et techniques du pays et fait appel à l’expertise des patients pour améliorer les soins, la recherche, le traitement et la collaboration dans le domaine des maladies neuromusculaires au profit de toute la population canadienne. Pour y arriver, il a recours à des collaborations nationales et internationales, à la mise en commun de ressources, au renforcement des capacités et à la dissémination des connaissances dans les domaines de recherche prioritaires. Sa vision : un réseau étendu, inclusif, ouvert et durable qui permet aux parties prenantes de mettre en commun leurs expertises et leurs données, de collaborer à des activités communes et d’œuvrer ensemble à la recherche pour le bien des patients canadiens.

Le NMD4C s’appuie sur les forces d’initiatives nationales en place comme le Canadian Pediatric Neuromuscular Group, le Canadian Neuromuscular Disease Registry, Dystrophie musculaire Canada et l’ancien Canadian Neuromuscular Disease Network. Il soutient la mobilisation des patients et adhère au principe selon lequel aucune décision concernant une personne n’est prise sans elle. Ainsi, dans chaque activité de réseautage, des patients partenaires sont coresponsables ou participants, et un protocole d’entente prévoit qu’un patient représentant siège au comité directeur.

Objectifs et domaines prioritaires

  • Officialiser et maintenir un réseau d’intervenants en maladies neuromusculaires unis autour d’un plan de travail cohésif de trois ans.
  • Former et sensibiliser la prochaine génération d’intervenants en maladies neuromusculaires (cliniciens, scientifiques et représentants des patients).
  • Élever la norme concernant les soins relatifs aux maladies neuromusculaires et accroître l’accès aux traitements partout au Canada (AC et dissémination).
  • Renforcer l’infrastructure biomédicale et clinique en vue de développer la capacité de recherche au Canada.

Twitter : @NMD4Canada

Réseau canadien de recherche sur la peau

Chercheur principal désigné : Dr An-Wen Chan

Établissement d’accueil : Hôpital Women’s College, Toronto (Ontario)

La vision qui anime le Réseau canadien de recherche sur la peau (en anglais seulement), c’est de stimuler et de soutenir la recherche novatrice de haute qualité axée sur les patients qui améliore la santé cutanée de la population canadienne. Sa mission : faire progresser la recherche sur la santé cutanée par la création d’un forum national, orienté par les patients et les utilisateurs des connaissances, afin de renforcer et d’harmoniser les collaborations et la capacité de son milieu de recherche. Le Réseau privilégie présentement trois axes : 1) les affections inflammatoires de la peau; 2) la cicatrisation, la fibrose de la peau et la régénération; 3) le cancer de la peau. En traçant le portrait de la recherche sur la santé cutanée, en établissant une infrastructure nationale de pointe et en offrant des subventions de développement d’équipe et des occasions de perfectionnement à des stagiaires, le Réseau fera tomber les barrières et favorisera l’interdisciplinarité.

Objectifs et domaines prioritaires

  • Développer et améliorer l’infrastructure nationale afin de permettre aux équipes de recherche d’œuvrer avec une plus grande portée et une plus grande efficacité.
  • Cerner les questions de recherche prioritaires et créer des collaborations novatrices et multidisciplinaires faisant intervenir de nouvelles équipes de chercheurs et d’utilisateurs des connaissances.
  • Agrandir la communauté des chercheurs de renom en cultivant le talent dans les rangs universitaires et en contexte de formation.
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