Membres du conseil consultatif de l'INSMT – Biographies

Dre Simone Vigod (Présidente)
Directrice, Département de psychiatrie, Hôpital Women’s College
Professeure et vice-présidente, Innovation clinique, Département de psychiatrie, Université de Toronto

La Dre Simone Vigod (M.D., 2003; FRCPC, 2009) est professeure au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine Temerty de l’Université de Toronto, et directrice du Département de psychiatrie à l’Hôpital Women’s College, l’un des neuf centres universitaires des sciences de la santé entièrement affiliés à l’Université de Toronto. La Dre Vigod est une experte de pointe en troubles de l’humeur périnataux et elle a mené certaines des plus grandes études à l’échelle mondiale sur la maladie mentale des mères au cours de la période périnatale. La maladie mentale à ce stade de la vie pose des risques particuliers aux mères et à leurs enfants, qui sont alors à une période critique de leur vie. Grâce à ses travaux de recherche, la Dre Vigod contribue à l’effort de sensibilisation quant aux lacunes dans l’accès aux soins périnataux de santé mentale et au repérage des populations vulnérables au sein desquelles ces lacunes se font le plus sentir. De plus, elle conçoit et évalue des interventions novatrices dans le système de santé pour améliorer l’accès et le recours aux soins par les femmes concernées. Elle a d’abord obtenu un baccalauréat avec spécialisation en psychologie de l’Université McGill en 1999, puis un doctorat en médecine de l’Université de Toronto en 2003, où elle a suivi un programme de résidence en psychiatrie de 2003 à 2009. Elle a ensuite obtenu une maîtrise avec spécialisation en épidémiologie clinique de l’Université de Toronto en 2011. La Dre Vigod dirige un programme de recherche clinique à l’Hôpital Women’s College à titre de chercheuse principale et est titulaire de la chaire commémorative Shirley-A.-Brown de recherche en santé mentale des femmes de l’Institut de recherche du Women’s College. Elle est également chercheuse adjointe principale à l’ICES à Toronto (Ontario), où sont sécuritairement entreposées les données administratives de santé populationnelle servant à ses études épidémiologiques.


Mark Asbridge
Professeur et Directeur, Département de santé communautaire et épidémiologie / Département de médecine d’urgence, Université Dalhousie

Titulaire d’un doctorat en sociologie et en étude des dépendances de l’Université de Toronto, Mark Asbridge a suivi une formation postdoctorale au Centre de toxicomanie et de santé mentale à Toronto avant de se joindre à l’Université Dalhousie, où il dirige le Département de santé communautaire et d’épidémiologie et enseigne la médecine d’urgence. Son programme de recherche couvre les dépendances, la sécurité routière, la prévention des blessures, la médecine d’urgence et les politiques publiques, mais il porte surtout sur la conduite avec facultés affaiblies. Auteur de plus de 170 articles publiés dans des revues à comité de lecture, M. Asbridge a mené des travaux sur le cannabis et la conduite avec facultés affaiblies qui ont orienté les politiques publiques et les stratégies de sensibilisation à l’échelle provinciale et nationale, et à l’étranger; bon nombre d’organisations ont d’ailleurs bénéficié de présentations sur ces recherches, dont les ministères de la Justice, de la Santé et de la Sécurité publique ainsi que Transports Canada. En outre, M. Asbridge a été témoin expert lors des délibérations du Comité permanent de la santé de la Chambre des communes du Canada sur la question des risques et des méfaits du cannabis, en plus de participer à la deuxième consultation technique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la consommation de drogues et la sécurité routière. Ses travaux lui ont valu une bourse de nouveau chercheur des Instituts de recherche en santé du Canada ainsi qu’une chaire de recherche de MADD Canada en étude et en prévention de la conduite avec facultés affaiblies.


Marie-Hélène Boudrias, Pht, PhD
Professeure agrégée, École de physiothérapie et d’ergothérapie, Université McGill

Marie-Hélène Boudrias (Pht, PhD) est Professeure agrégée à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de l’Université McGill. Elle est physiothérapeute de formation et neuroscientifique. Elle est chercheur à l'Hôpital juif de réadaptation, un site du Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Grand Montréal (CRIR) où elle agit comme responsable de l’Axe 1, orienté vers des activités de recherche en lien avec les fonctions et activités sensorielles, motrices et cognitives. Elle est également membre du comité d’expert du réseau des cliniques spécialisées en syndrome post infectieux COVID-19 longue et maladie de Lyme du CHUM. Les recherches de Mme Boudrias visent à mieux comprendre les mécanismes neurophysiologiques qui sous-tendent les interactions entre les aires du cerveau. Elle utilise des techniques de neuroimagerie et d'électrophysiologie ainsi que des méthodes d'analyses de données de pointe incluant l’intelligence artificielle pour mesurer ces interactions. Ceci afin d’identifier des biomarqueurs en lien avec le vieillissement, l’AVC et la COVID longue. Le but ultime de ses recherches est de concevoir des interventions thérapeutiques spécifiques à chaque individu, tels des protocoles d'entraînement physique ou de stimulation corticale afin d’améliorer les fonctions motrices et/ou d’atténuer le déclin de ces fonctions lié à l'âge.


Jennifer A. Chandler
Chaire de recherche Bertram-Loeb, professeure titulaire
Centre de droit, politique et éthique de la santé, Faculté de droit
Université d'Ottawa

Jennifer A. Chandler est professeure titulaire à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa. Elle possède des diplômes en droit de l'Université Queen's et de l'École de droit de Harvard, et un baccalauréat en sciences de l'Université Western Ontario. Elle est titulaire de la chaire de recherche Bertram-Loeb de l'Université d'Ottawa.

Le principal thème de recherche de la professeure Chandler a trait aux questions d'éthique, de droit et de politique à la jonction des neurosciences, des soins de santé mentale et du droit. Elle a publié de nombreux articles dans des revues de droit, de bioéthique et de sciences de la santé, et corédigé le livre Law and Mind: Mental Health Law and Policy in Canada (2016).


Florence Dzierszinski, Ph.D.
Présidente, Institut de recherche en santé mentale (IRSM) de l’Université d’Ottawa, Le Royal
Vice-présidente à la recherche, Le Royal

La Dre Florence Dzierszinski est présidente de l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) de l’Université d’Ottawa situé au Royal, où elle est aussi vice-présidente à la recherche. Elle vise à accroître l’accès aux soins de santé mentale grâce aux recherches effectuées par des équipes interdisciplinaires réunissant des chercheurs et des cliniciens, en plaçant les clients et leurs proches au cœur du processus. Elle dirige une équipe de chercheurs qui mettent au point de nouvelles approches et technologies afin de réaliser des percées dans la prévention, le diagnostic et le traitement des troubles de santé mentale.

La Dre Dzierszinski a elle-même une vaste expérience dans le domaine de la recherche en santé. Elle a notamment été titulaire d’une chaire de recherche des IRSC à l’Université McGill et a reçu des prix des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). Forte de son expertise en conception organisationnelle et gestion du changement, elle s’attache aujourd’hui à mettre en place les conditions organisationnelles et les partenariats clés qui permettent aux chercheurs, aux cliniciens, aux professionnels de la santé, aux clients et aux familles de travailler en étroite collaboration pour que les découvertes se traduisent plus rapidement en soins. En plus de son double rôle au Royal et à l’IRSM, la Dre Dzierszinski siège au conseil d’administration du réseau Cadre (Frayme), un réseau de mobilisation des connaissances axé sur la transformation du système pour la santé mentale des jeunes, et est vice-présidente du conseil d'administration de l’Unité de soutien de la Stratégie de recherche axée sur le patient de l’Ontario, agent catalyseur de la recherche axée sur le patient en Ontario.


Nadia Fairbairn
Professeure adjointe et titulaire de la chaire professorale Philip Owen, Médecine des toxicomanies, Département de médecine, Faculté de médecine, Université de la Colombie-Britannique
Scientiste, British Columbia Centre for Substance Use

La Dre Nadia Fairbairn est professeure adjointe et titulaire de la chaire professorale Philip Owen en médecine des toxicomanies au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique. Spécialiste agréée en médecine interne générale et en médecine des toxicomanies, elle est scientifique au British Columbia Centre for Substance Use. Son programme de recherche porte sur les stratégies visant à combler l’écart entre les données probantes et les pratiques en médecine des toxicomanies par l’innovation en recherche, en enseignement et sur le plan clinique. Elle mène des recherches sur l’épidémiologie de la dépendance, des analyses de données quantitatives et qualitatives et des essais cliniques. Cumulant plus de dix ans d’expérience en recherche observationnelle et interventionnelle, elle a publié plus de 100 articles évalués par les pairs dans ces domaines. Elle siège régulièrement à des comités de lignes directrices cliniques à l’échelle provinciale et nationale afin de guider les pratiques factuelles du traitement des troubles liés à la consommation de psychotropes, et a dirigé l’élaboration des Lignes directrices nationales pour le traitement par agonistes opioïdes injectables du trouble lié à l’usage d’opioïdes de l’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances (ICRAS). La Dre Fairbairn est directrice de programme et chercheuse principale du stage international de recherche concertée en médecine des toxicomanies, qui est financé par le National Institute on Drug Abuse (NIDA) et qui forme la prochaine génération de cliniciens-chercheurs en médecine des toxicomanies. Elle est également directrice médicale intérimaire du programme régional sur les dépendances de Vancouver Coastal Health. Elle détient une bourse de chercheuse-boursière de la Fondation Michael-Smith pour la recherche en santé et de la Fondation de l’Hôpital Saint-Paul pour son travail sur les stratégies visant à réduire les surdoses et à améliorer les résultats de traitement des dépendances chez les personnes qui consomment des drogues.


Rita Isabel Henderson, M.A., Ph.D.
Professeure agrégée, Département de médecine familiale et Département des sciences de la santé communautaire, Université de Calgary

En plus d’être professeure agrégée en médecine familiale, Rita Isabel Henderson enseigne au Département des sciences de la santé communautaire à l’École de médecine Cumming de l’Université de Calgary. Elle est titulaire d’un doctorat en anthropologie de l’Université de Montréal ainsi que d’une maîtrise ès arts et d’un baccalauréat ès arts (avec distinction) dans le même domaine de l’Université Dalhousie.

En tant que chercheuse-clinicienne de descendance coloniale formée en sciences sociales, Rita Isabel Henderson cherche à favoriser la transformation du système aux fins de l’équité en santé, particulièrement pour les populations autochtones, en vue de redresser les torts du passé jusque dans les soins de santé. Elle possède une grande expérience en recherche participative communautaire auprès de partenaires des Premières Nations, des Métis et des Inuits, et elle vise à faire évoluer la recherche sur les origines développementales de la santé et des maladies, à endiguer le stress toxique chez les jeunes marginalisés, à atténuer le stress aux fins de la gestion des maladies chroniques et à promouvoir une stratégie régionale de lutte contre la crise des drogues toxiques. Elle entretient de vastes partenariats dans le cadre d’initiatives d’échantillonnage biologique auprès de communautés autochtones, pour la surveillance d’agents pathogènes dans les eaux usées et l’échantillonnage de produits de la chasse afin de détecter les nouvelles maladies infectieuses dans l’Arctique, et d’une initiative axée sur un rare trouble neuromusculaire héréditaire dont la prévalence est particulièrement élevée dans la région des Prairies. La Dre Henderson est l’auteure de lignes directrices cliniques sur la prestation de soins aux patients autochtones atteints du diabète et d’obésité. Elle est membre du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement (CCNV) et s’intéresse particulièrement à l’harmonisation de la recherche en santé avec la gouvernance des données autochtones.


Dre Emily Jenkins Ph. D., M.S.P., inf. aut.
Professeure agrégée, Faculté des sciences appliquées, École des sciences infirmières, Université de la Colombie Britannique

La Dre Emily Jenkins, infirmière autorisée, est professeure agrégée à l’École des sciences infirmières de l’Université de la Colombie Britannique. Elle possède une vaste expertise clinique et scientifique acquise dans les domaines des soins de santé mentale aigus et communautaires et de la toxicomanie.

Sa formation et son expérience cliniques guident son programme de recherche, qui vise à améliorer les résultats de santé mentale et à réduire les méfaits de la consommation de substances pour les Canadiens et Canadiennes, par des stratégies de promotion de la santé mentale et la refonte des services et des politiques de santé. Les travaux actuels de la Dre Jenkins se caractérisent par une orientation « en amont » et comprennent des études explorant des stratégies pour faciliter la participation des citoyens à la conception de politiques et d’interventions en matière de santé mentale et de toxicomanie, ainsi que des recherches faisant appel aux jeunes pour promouvoir la santé mentale et réduire les méfaits de la toxicomanie.

Figure de proue reconnue dans le domaine de la santé mentale et de la toxicomanie, la Dre Jenkins a établi des politiques, des pratiques et des canaux médiatiques qui favorisent la mobilisation des connaissances et l’impact de la recherche.


Dr Jibran Khokhar
Professeur agrégé, Département d’anatomie et de biologie cellulaire, École de médecine et de dentisterie Schulich, Université Western

Le Dr Jibran Khokhar est professeur agrégé au Département d’anatomie et de biologie cellulaire à l’Université Western. Titulaire d’un baccalauréat spécialisé en sciences de l’Université Queen’s et d’un doctorat en pharmacologie de l’Université de Toronto, il a fait un stage postdoctoral au Collège Dartmouth et occupé un poste de professeur adjoint à l’Université de Guelph avant de se joindre à l’Université Western. Il a reçu de nombreux prix et récompenses, dont le prix Stephen-G.-Holtzman du College on Problems of Drug Dependence.

Les recherches du Dr Khokhar visent à comprendre le lien entre la consommation de substances psychoactives et la schizophrénie, dans le but de mettre au point des traitements permettant de réduire la consommation chez les personnes atteintes de cette maladie. Son laboratoire s’est également intéressé aux effets à long terme de l’exposition développementale à des drogues couramment utilisées par les adolescents, comme le cannabis et la nicotine à vapoter. En combinant la pharmacologie comportementale avec des méthodes précliniques d’électrophysiologie et d’imagerie cérébrale par résonance magnétique pertinentes sur le plan translationnel, son laboratoire espère découvrir les mécanismes causaux qui sous-tendent la consommation de substances psychoactives et les troubles neuropsychiatriques, pour au bout du compte les cibler par la pharmacologie ou la neuromodulation.

Depuis 2018, le Dr Khokhar a été évaluateur pour nombre de concours et programmes des IRSC, et il est membre du Collège des évaluateurs. Il siège aussi au conseil de la section Waterloo Wellington de l’Association canadienne pour la santé mentale, et à celui du Consortium canadien pour l’investigation des cannabinoïdes. Il se passionne pour la communication scientifique; il a donné une conférence TEDx à l’Université de Guelph et il se rend dans les écoles et les centres communautaires locaux pour parler de la consommation de substances. Il préside enfin le comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion de l’Association canadienne des neurosciences, et il est fort actif dans la mission sociale visant à réduire les méfaits dans le cadre de ses cours.


Marco Antonio Maximo Prado
Institut de recherche Robarts
Département de physiologie et de pharmacologie
Département d'anatomie et de biologie cellulaire
Brain and Mind Institute
Université Western Ontario

Marco Prado, neuroscientifique canadien né au Brésil, porte un fort intérêt aux changements moléculaires et cellulaires dans les maladies neurodégénératives et cherche à comprendre comment ils contribuent au mauvais repliement des protéines et à la défaillance cognitive. Il utilise une nouvelle souris modifiée génétiquement pour modéliser les déficits neurochimiques dans la démence et également manipuler la protéostasie dans des modèles souris de maladies neurodégénératives. Il s'applique en particulier à étudier comment des changements à long terme dans la signalisation neuronale modulent l'expression des gènes, la cognition et les mécanismes qui régulent la résilience neuronale. Son groupe a découvert que la protéine prion interagit avec différents récepteurs, dont mGluR5, qui est apparu comme une importante cible dans la maladie d'Alzheimer. Marco Prado a reçu la prestigieuse bourse de recherche Guggenheim (Fondation Guggenheim), une bourse de chercheur du corps professoral (Université Western Ontario), le Prix d'excellence en recherche du doyen (Université Western Ontario) et une bourse de chercheur invité du Brésil. Son laboratoire a constamment été financé au cours des 24 dernières années par le gouvernement et des organismes privés dans trois pays différents (Brésil, États Unis et Canada). Il est l'auteur de plus de 160 articles publiés dans des revues savantes.


Andrew T. Olagunju
Professeur adjoint, Département de psychiatrie et de neurosciences du comportement, Université McMaster
Psychiatre, Centre de soins de santé Saint-Joseph

Andrew T. Olagunju est professeur adjoint au Département de psychiatrie et de neurosciences du comportement de l'Université McMaster et psychiatre au Centre de soins de santé Saint-Joseph de Hamilton, en Ontario. Il est adjoint de recherche au Research Institute of St. Joe’s Hamilton et collaborateur au projet sur le fardeau mondial des maladies de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’Université de Washington, à Seattle, aux États-Unis. Auparavant, il a été maître de conférences principal au Collège de médecine de l’Université de Lagos et adjoint de recherche au King’s College de Londres. Le Dr Olagunju est notamment titulaire d’un diplôme de Bachelor of Medicine/Bachelor of Surgery (MBBS) de l’Université d’Ilorin (2000), a été résident en psychiatrie à l’Université de Lagos (FMCPsych [2009] et FWACP [2010]) et détient une maîtrise en intervention humanitaire internationale (module « Épidémiologie et politique sanitaire ») du Collège universitaire de Dublin (boursier Erasmus Mundus de l’Union européenne [2007]). Il a suivi une formation au niveau supérieur en psychiatrie translationnelle parrainée par le gouvernement australien à l’Université d’Adelaide et obtenu une bourse de recherche clinique de l’Université McMaster.

Andrew T. Olagunju est professeur adjoint au Département de psychiatrie et de neurosciences du comportement de l'Université McMaster et psychiatre au Centre de soins de santé Saint-Joseph de Hamilton, en Ontario. Il est adjoint de recherche au Research Institute of St. Joe’s Hamilton et collaborateur au projet sur le fardeau mondial des maladies de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’Université de Washington, à Seattle, aux États-Unis. Auparavant, il a été maître de conférences principal au Collège de médecine de l’Université de Lagos et adjoint de recherche au King’s College de Londres. Le Dr Olagunju est notamment titulaire d’un diplôme de Bachelor of Medicine/Bachelor of Surgery (MBBS) de l’Université d’Ilorin (2000), a été résident en psychiatrie à l’Université de Lagos (FMCPsych [2009] et FWACP [2010]) et détient une maîtrise en intervention humanitaire internationale (module « Épidémiologie et politique sanitaire ») du Collège universitaire de Dublin (boursier Erasmus Mundus de l’Union européenne [2007]). Il a suivi une formation au niveau supérieur en psychiatrie translationnelle parrainée par le gouvernement australien à l’Université d’Adelaide et obtenu une bourse de recherche clinique de l’Université McMaster. 

Depuis 2018, le Dr Olagunju est membre du comité de rédaction de plusieurs revues, dont le Journal of Clinical Sciences et le Journal of Climate Change and Health, et rédacteur en chef adjoint de Frontier in Psychiatry (section sur la santé mentale publique). Il est évaluateur de subventions pour le Wellcome Trust du Royaume-Uni.

Il est membre du conseil d’administration fondateur de la Patela Care Foundation, organisation non gouvernementale qui offre des programmes de santé grand public à la population mal desservie afin de soulager la souffrance, de réduire la pauvreté et de favoriser un accès équitable aux services de santé. Défenseur de la cause de la santé mentale, le Dr Olagunju soutient le développement de la capacité de recherche dans les pays en développement.


Melissa Perreault, Ph.D.
Professeure agrégée, Département des sciences biomédicales, Université de Guelph

La Dre Melissa Perreault est professeure agrégée et neuroscientifique au Département des sciences biomédicales de l’Université de Guelph. Son programme de recherche préclinique porte principalement sur la compréhension des différences entre les sexes dans les mécanismes cellulaires qui sous-tendent les troubles neurodéveloppementaux et neuropsychiatriques. En outre, elle s’emploie à découvrir des schémas neurophysiologiques spécifiques à chaque sexe qui pourraient servir de marqueurs biologiques pour identifier les états pathologiques et également d’indicateurs additionnels pour l’évaluation des nouvelles thérapies. De plus, la Dre Perreault consacre beaucoup de temps à des initiatives portant sur les Autochtones et la neuroéthique. Elle est membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada ainsi que citoyenne de la Nation métisse de l’Ontario.


Tabrez Siddiqui, MSc, Ph.D.
Professeur agrégé, Département de physiologie et de physiopathologie, Université du Manitoba

Le Dr Tabrez Siddiqui est professeur agrégé à l’Université du Manitoba et est bien connu pour ses recherches novatrices dans les domaines du développement des synapses, de la plasticité synaptique et de la logique moléculaire des circuits neuronaux. Son parcours universitaire a débuté par des études de cycles supérieurs à l’Institut Max Planck de chimie biophysique de Göttingen, en Allemagne, où il s’est spécialisé en biophysique et en biochimie. Lors de sa recherche postdoctorale à l’Université de la Colombie-Britannique, il s’est affairé à déchiffrer les mécanismes qui sous-tendent le développement des synapses neuronales. En 2014, le Dr Siddiqui s’est joint à l’équipe de l’Université du Manitoba, où il enseigne au Département de physiologie et de pathophysiologie. Son laboratoire de recherche se trouve dans l’Institut Kleysen pour la médecine avancée, et il est chercheur principal au Centre de recherche PrairieNeuro.

Le programme de laboratoire du Dr Siddiqui est voué à l’étude des rôles cruciaux que jouent l’adhésion synaptique et les molécules d’échafaudage dans le développement, le maintien et la plasticité des synapses neuronales. Qui plus est, son équipe explore les façons dont ces processus peuvent être régulés dans un état sain et un état pathologique. Le Dr Siddiqui a mis sur pied un programme de recherche à volets multiples qui englobe diverses facettes de la neuroscience, notamment les branches touchant les molécules, les systèmes et les comportements. Pour répondre à ses questions de recherche, le laboratoire du Dr Siddiqui emploie un vaste éventail d’approches, y compris la chimie des protéines, la glycobiologie, les essais cellulaires, la génétique moléculaire, les méthodes virales de manipulation des circuits neuronaux, l’électrophysiologie sur tranche et les études sur le comportement animal.

Le Dr Siddiqui a été élu président du Réseau des neurosciences du Manitoba (MNN) en 2023 et siège au comité directeur de la Stratégie canadienne de recherche sur le cerveau. Pour ses contributions au domaine de la recherche, il s’est vu remettre une bourse pour jeunes chercheurs en 2013 de la Fondation de recherche sur le cerveau et le comportement, puis un prix du jeune chercheur en 2021 de l’Association canadienne des neurosciences.

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