Membres du conseil consultatif de l'INSMT – Biographies

Yves De Koninck (Président)
Professeur titulaire de psychiatrie et neuroscience
Université Laval

Yves De Koninck est professeur titulaire de psychiatrie et neuroscience à l'Université Laval, professeur associé au Department of Pharmacology & Therapeutics de l'Université McGill, Directeur scientifique du centre de recherche CERVO et directeur de la recherche du CIUSSS de la Capitale Nationale. Il a fondé le Réseau québécois de recherche sur la douleur et a été président de l'Association canadienne des neurosciences. Il dirige le programme Sentinelle Nord, une initiative mettant à profit la puissance de la lumière au bénéfice de la santé, de l'environnement et du développement durable du Nord.

Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la douleur chronique et les troubles cérébraux associés. Il a fondé le programme de formation en Neurophysique, le Centre de Neurophotonique et la Plateforme canadienne de neurophotonique, où physiciens et neurophysiologistes travaillent de concert à l'élaboration de nouvelles technologies pour manipuler et étudier le cerveau. Il a aussi fondé et dirige toujours l'école d'été « Aux frontières de la neurophotonique » et le symposium Frontiers in Neurophotonics.

Membre de l'Académie canadienne des sciences de la santé et de la Société royale du Canada, il est reconnu pour ses travaux de recherche portant sur les mécanismes sensoriels impliqués dans la douleur chronique et pour le développement de technologies novatrices pour l'étude du cerveau.

Il contribue à de nombreux conseils consultatifs pour plusieurs organismes à travers le monde tels que : FRQS, IRSC, CRSNG, Brain Canada, ANR & INSERM, Wellcome Trust, NSF, NIH et la Fondation Gairdner. Il a reçu de nombreux prix, incluant le prix Jacques-Rousseau de l'Acfas pour la multidisciplinarité, un doctorat honoris causa de l'Université de Montréal, le prix Barbara Turnbull et le prix de la carrière distinguée de la Société canadienne de la douleur.


Dre Judy Illes (Vice-présidente)
Professeure de neurologie et chercheuse émérite à l'Université de la Colombie-Britannique (UBC); directrice de Neuroéthique Canada

La Dre Illes est professeure de neurologie et chercheuse émérite à l'UBC, ainsi que directrice de Neuroéthique Canada. Elle est en outre membre du corps professoral du Centre Djavad Mowafaghian de santé du cerveau à l'UBC et de l'Institut de recherche de Vancouver Coastal Health. Elle est affiliée à l'École de santé publique et des populations et à l'École de journalisme de l'UBC, ainsi qu'au Département d'informatique et de génie de l'Université de Washington à Seattle, aux États-Unis. Enfin, elle est membre à vie de Clare Hall, à l'Université de Cambridge, et a reçu l'Ordre du Canada en décembre 2017.
La recherche de la Dre Illes porte essentiellement sur les enjeux éthiques, juridiques, sociaux et stratégiques à la jonction des neurosciences et de l'éthique biomédicale. Cela comprend des études dans les domaines des découvertes fortuites et de la neuro-imagerie fonctionnelle en recherche fondamentale, en recherche clinique, en neuroéthique liée aux dépendances et en médecine régénératrice, ainsi que des études sur les cellules souches, la démence, les troubles neurodéveloppementaux et la commercialisation des neurosciences cognitives. De plus, la Dre Illes dirige un solide programme de recherche et de sensibilisation destiné à améliorer la littératie en neurosciences et à susciter l’engagement de parties prenantes à l'échelle mondiale.

La Dre Illes est une autrice, conférencière et mentore de renommée internationale. Elle est membre fondatrice, membre du conseil d'administration et présidente sortante de la Société internationale de neuroéthique. Elle est également membre de la Dana Alliance for Brain Initiatives et ancienne membre du Forum on Neuroscience and Neurological Disorders de l'Institute of Medicine (IoM). Elle est directrice par mandat spécial de l'Académie canadienne des sciences de la santé (2011), ainsi que membre de la Société royale du Canada (Division des sciences de la vie) et de l'American Academy for the Advancement of Science (neurosciences). Elle est également membre du comité de l’éthique, du droit et des sciences humaines de l’American Academy of Neurology. Ses derniers livres forment une série sur les progrès réalisés en neuroéthique et en bioéthique (Elsevier Press), axée sur la douleur, la santé mentale dans le monde, la neurotechnologie et les neurosciences dans le domaine judiciaire.


Mark Asbridge
Professeur et Directeur, Département de santé communautaire et épidémiologie / Département de médecine d’urgence, Université Dalhousie

Titulaire d’un doctorat en sociologie et en étude des dépendances de l’Université de Toronto, Mark Asbridge a suivi une formation postdoctorale au Centre de toxicomanie et de santé mentale à Toronto avant de se joindre à l’Université Dalhousie, où il dirige le Département de santé communautaire et d’épidémiologie et enseigne la médecine d’urgence. Son programme de recherche couvre les dépendances, la sécurité routière, la prévention des blessures, la médecine d’urgence et les politiques publiques, mais il porte surtout sur la conduite avec facultés affaiblies. Auteur de plus de 170 articles publiés dans des revues à comité de lecture, M. Asbridge a mené des travaux sur le cannabis et la conduite avec facultés affaiblies qui ont orienté les politiques publiques et les stratégies de sensibilisation à l’échelle provinciale et nationale, et à l’étranger; bon nombre d’organisations ont d’ailleurs bénéficié de présentations sur ces recherches, dont les ministères de la Justice, de la Santé et de la Sécurité publique ainsi que Transports Canada. En outre, M. Asbridge a été témoin expert lors des délibérations du Comité permanent de la santé de la Chambre des communes du Canada sur la question des risques et des méfaits du cannabis, en plus de participer à la deuxième consultation technique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la consommation de drogues et la sécurité routière. Ses travaux lui ont valu une bourse de nouveau chercheur des Instituts de recherche en santé du Canada ainsi qu’une chaire de recherche de MADD Canada en étude et en prévention de la conduite avec facultés affaiblies.


Jaideep Bains, Ph.D.
Professeur titulaire
Département de physiologie et de pharmacologie
Hotchkiss Brain Institute
Université de Calgary

Jaideep Bains est professeur au Département de physiologie et de pharmacologie et membre du Hotchkiss Brain Institute à l'Université de Calgary. Il possède un doctorat en physiologie de l'Université Queen's. Il a aussi eu des bourses de l'organisation Human Frontiers Science Program et de l'American Epilepsy Society.

M. Bains cherche principalement à comprendre de quelle façon le cerveau interprète le stress, les réactions cérébrales au stress et les modifications neurologiques qui en découlent. Il utilise des modèles précliniques pour mieux comprendre les corrélats synaptiques et neuronaux du stress. Son équipe est de plus en plus engagée dans l'utilisation et le développement d'approches optiques et électrophysiologiques pour comprendre la base neuronale des comportements liés au stress et les mécanismes de la transmission du stress entre individus. M. Bains dirige l'équipe en neurologie sur le stress du programme de recherche sur le cerveau et le comportement à l'Université de Calgary.

Depuis 2014, M. Bains est rédacteur principal au Journal of Physiology. Il avait auparavant été rédacteur réviseur du Journal of Physiology (2011-2014) et fait partie du comité de rédaction du Journal of Neurophysiology (2008-2011). Il a été membre du CCI de l'INSMT (2008-2014). Il a été président, agent scientifique et évaluateur pour de nombreux comités d'évaluation par les pairs des IRSC. M. Bains est également actif dans le domaine de l'application des connaissances, étant à l'origine de « ThinkBig – a night out with your brain », activité communautaire trimestrielle qui est un partenariat entre le Hotchkiss Brain Institute et la bibliothèque publique de Calgary. Il a aussi été président en 2017 du comité du programme de la réunion annuelle canadienne en neurosciences et il est actuellement vice président de l'Association canadienne des neurosciences.


Jennifer A. Chandler
Chaire de recherche Bertram-Loeb, professeure titulaire
Centre de droit, politique et éthique de la santé, Faculté de droit
Université d'Ottawa

Jennifer A. Chandler est professeure titulaire à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa. Elle possède des diplômes en droit de l'Université Queen's et de l'École de droit de Harvard, et un baccalauréat en sciences de l'Université Western Ontario. Elle est titulaire de la chaire de recherche Bertram-Loeb de l'Université d'Ottawa.

Le principal thème de recherche de la professeure Chandler a trait aux questions d'éthique, de droit et de politique à la jonction des neurosciences, des soins de santé mentale et du droit. Elle a publié de nombreux articles dans des revues de droit, de bioéthique et de sciences de la santé, et corédigé le livre Law and Mind: Mental Health Law and Policy in Canada (2016).


Patricia Conrod
Professeure titulaire
Titulaire de la chaire Dr Julien/Fondation Marcelle et Jean Coutu en pédiatrie sociale en communauté, chercheure-boursière, Fonds de recherche du Québec – Santé
Département de psychiatrie
Université de Montréal

Patricia Conrod est psychologue clinicienne et professeure de psychiatrie à l'Université de Montréal. Son équipe de recherche est basée au Centre hospitalier universitaire mère-enfant Sainte-Justine à Montréal. Elle a aussi été chargée d'enseignement clinique principale au Département de toxicomanie du King's College de Londres (2003-2010). La Dr Conrod étudie les facteurs de risque d'ordre cognitif, biologique et personnel associés au développement et à la persistance de la toxicomanie ainsi que les facteurs liés à la simultanéité des comportements de dépendance et des problèmes de santé mentale. Les conclusions de ses travaux ont mené à la création de nouvelles approches thérapeutiques et préventives en toxicomanie ciblant les facteurs de risque personnels et les déterminants motivationnels sous-jacents à l'usage de produits toxicomanogènes chez certains sous-groupes de toxicomanes. Elle a créé le programme Preventure, qui est reconnu comme un programme de prévention de l'abus d'alcool et de drogues fondé sur des données probantes par nombre de registres nationaux de programmes fondés sur des données probantes, ainsi que par le Surgeon General des États-Unis dans son rapport sur les toxicomanies. La Dre Conrod a fait partie du comité d'éthique de la recherche du King's College de Londres (2005-2010) et a présidé le comité d'éthique de la recherche de l'Institute of Psychiatry (2008-2010). Elle est rédactrice associée de Current Reviews in Drug Abuse et conseillère auprès de l'ONU et de la Commission européenne pour ce qui est des lignes directrices sur la prévention de l'alcoolisme et de la toxicomanie, étant l'auteure de nombreuses publications sur la question. Sa recherche est financée par les Instituts de recherche en santé du Canada, la Fondation de recherche du Québec – Santé, la Commission européenne (Santé et Sciences humaines/sociales), le Medical Research Council (MRC) du Royaume-Uni, le National Health and Medical Research Council (NHMRC) de l'Australie et les National Institutes of Health (NIH) des États-Unis.


Nadia Fairbairn
Professeure adjointe et titulaire de la chaire professorale Philip Owen, Médecine des toxicomanies, Département de médecine, Faculté de médecine, Université de la Colombie-Britannique
Scientiste, British Columbia Centre for Substance Use

La Dre Nadia Fairbairn est professeure adjointe et titulaire de la chaire professorale Philip Owen en médecine des toxicomanies au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique. Spécialiste agréée en médecine interne générale et en médecine des toxicomanies, elle est scientifique au British Columbia Centre for Substance Use. Son programme de recherche porte sur les stratégies visant à combler l’écart entre les données probantes et les pratiques en médecine des toxicomanies par l’innovation en recherche, en enseignement et sur le plan clinique. Elle mène des recherches sur l’épidémiologie de la dépendance, des analyses de données quantitatives et qualitatives et des essais cliniques. Cumulant plus de dix ans d’expérience en recherche observationnelle et interventionnelle, elle a publié plus de 100 articles évalués par les pairs dans ces domaines. Elle siège régulièrement à des comités de lignes directrices cliniques à l’échelle provinciale et nationale afin de guider les pratiques factuelles du traitement des troubles liés à la consommation de psychotropes, et a dirigé l’élaboration des Lignes directrices nationales pour le traitement par agonistes opioïdes injectables du trouble lié à l’usage d’opioïdes de l’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances (ICRAS). La Dre Fairbairn est directrice de programme et chercheuse principale du stage international de recherche concertée en médecine des toxicomanies, qui est financé par le National Institute on Drug Abuse (NIDA) et qui forme la prochaine génération de cliniciens-chercheurs en médecine des toxicomanies. Elle est également directrice médicale intérimaire du programme régional sur les dépendances de Vancouver Coastal Health. Elle détient une bourse de chercheuse-boursière de la Fondation Michael-Smith pour la recherche en santé et de la Fondation de l’Hôpital Saint-Paul pour son travail sur les stratégies visant à réduire les surdoses et à améliorer les résultats de traitement des dépendances chez les personnes qui consomment des drogues.


Henry Harder
Professeur et ancien président
École des sciences de la santé
Université du Nord de la Colombie-Britannique

Le Dr Henry G. Harder est chercheur-boursier autochtone ainsi que professeur à l'École des sciences de la santé – dont il a déjà été président – à l'Université du Nord de la Colombie-Britannique (C.-B.). Il est actuellement titulaire de la chaire de leadership Dr.-Donald-B.-Rix en santé environnementale autochtone. Psychologue agréé, le Dr Harder travaille depuis plus de 30 ans dans les domaines de la santé mentale, de la réadaptation et de la gestion de l'incapacité. Ses intérêts de recherche couvrent la santé autochtone, les enjeux liés à l'incapacité, la santé mentale au travail et la prévention du suicide. Chercheur-boursier financé par les IRSC et auteur d'articles publiés, il a prononcé des conférences et tenu des ateliers un peu partout au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Australie. Il est membre du Collège des psychologues de la C.-B., des Environnements réseau pour la recherche autochtone en C.-B., de l'Association canadienne de psychologie, de l'Association canadienne pour la prévention du suicide, de l'International Society of Physical and Rehabilitation Medicine, et d'autres organismes professionnels.


Dre Emily Jenkins Ph. D., M.S.P., inf. aut.
Professeure agrégée, Faculté des sciences appliquées, École des sciences infirmières, Université de la Colombie Britannique

La Dre Emily Jenkins, infirmière autorisée, est professeure agrégée à l’École des sciences infirmières de l’Université de la Colombie Britannique. Elle possède une vaste expertise clinique et scientifique acquise dans les domaines des soins de santé mentale aigus et communautaires et de la toxicomanie.

Sa formation et son expérience cliniques guident son programme de recherche, qui vise à améliorer les résultats de santé mentale et à réduire les méfaits de la consommation de substances pour les Canadiens et Canadiennes, par des stratégies de promotion de la santé mentale et la refonte des services et des politiques de santé. Les travaux actuels de la Dre Jenkins se caractérisent par une orientation « en amont » et comprennent des études explorant des stratégies pour faciliter la participation des citoyens à la conception de politiques et d’interventions en matière de santé mentale et de toxicomanie, ainsi que des recherches faisant appel aux jeunes pour promouvoir la santé mentale et réduire les méfaits de la toxicomanie.

Figure de proue reconnue dans le domaine de la santé mentale et de la toxicomanie, la Dre Jenkins a établi des politiques, des pratiques et des canaux médiatiques qui favorisent la mobilisation des connaissances et l’impact de la recherche.


Dr Jibran Khokhar
Professeur agrégé, Département d’anatomie et de biologie cellulaire, École de médecine et de dentisterie Schulich, Université Western

Le Dr Jibran Khokhar est professeur agrégé au Département d’anatomie et de biologie cellulaire à l’Université Western. Titulaire d’un baccalauréat spécialisé en sciences de l’Université Queen’s et d’un doctorat en pharmacologie de l’Université de Toronto, il a fait un stage postdoctoral au Collège Dartmouth et occupé un poste de professeur adjoint à l’Université de Guelph avant de se joindre à l’Université Western. Il a reçu de nombreux prix et récompenses, dont le prix Stephen-G.-Holtzman du College on Problems of Drug Dependence.

Les recherches du Dr Khokhar visent à comprendre le lien entre la consommation de substances psychoactives et la schizophrénie, dans le but de mettre au point des traitements permettant de réduire la consommation chez les personnes atteintes de cette maladie. Son laboratoire s’est également intéressé aux effets à long terme de l’exposition développementale à des drogues couramment utilisées par les adolescents, comme le cannabis et la nicotine à vapoter. En combinant la pharmacologie comportementale avec des méthodes précliniques d’électrophysiologie et d’imagerie cérébrale par résonance magnétique pertinentes sur le plan translationnel, son laboratoire espère découvrir les mécanismes causaux qui sous-tendent la consommation de substances psychoactives et les troubles neuropsychiatriques, pour au bout du compte les cibler par la pharmacologie ou la neuromodulation.

Depuis 2018, le Dr Khokhar a été évaluateur pour nombre de concours et programmes des IRSC, et il est membre du Collège des évaluateurs. Il siège aussi au conseil de la section Waterloo Wellington de l’Association canadienne pour la santé mentale, et à celui du Consortium canadien pour l’investigation des cannabinoïdes. Il se passionne pour la communication scientifique; il a donné une conférence TEDx à l’Université de Guelph et il se rend dans les écoles et les centres communautaires locaux pour parler de la consommation de substances. Il préside enfin le comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion de l’Association canadienne des neurosciences, et il est fort actif dans la mission sociale visant à réduire les méfaits dans le cadre de ses cours.


Marco Antonio Maximo Prado
Institut de recherche Robarts
Département de physiologie et de pharmacologie
Département d'anatomie et de biologie cellulaire
Brain and Mind Institute
Université Western Ontario

Marco Prado, neuroscientifique canadien né au Brésil, porte un fort intérêt aux changements moléculaires et cellulaires dans les maladies neurodégénératives et cherche à comprendre comment ils contribuent au mauvais repliement des protéines et à la défaillance cognitive. Il utilise une nouvelle souris modifiée génétiquement pour modéliser les déficits neurochimiques dans la démence et également manipuler la protéostasie dans des modèles souris de maladies neurodégénératives. Il s'applique en particulier à étudier comment des changements à long terme dans la signalisation neuronale modulent l'expression des gènes, la cognition et les mécanismes qui régulent la résilience neuronale. Son groupe a découvert que la protéine prion interagit avec différents récepteurs, dont mGluR5, qui est apparu comme une importante cible dans la maladie d'Alzheimer. Marco Prado a reçu la prestigieuse bourse de recherche Guggenheim (Fondation Guggenheim), une bourse de chercheur du corps professoral (Université Western Ontario), le Prix d'excellence en recherche du doyen (Université Western Ontario) et une bourse de chercheur invité du Brésil. Son laboratoire a constamment été financé au cours des 24 dernières années par le gouvernement et des organismes privés dans trois pays différents (Brésil, États Unis et Canada). Il est l'auteur de plus de 160 articles publiés dans des revues savantes.


Andrew T. Olagunju
Professeur adjoint, Département de psychiatrie et de neurosciences du comportement, Université McMaster
Psychiatre, Centre de soins de santé Saint-Joseph

Andrew T. Olagunju est professeur adjoint au Département de psychiatrie et de neurosciences du comportement de l'Université McMaster et psychiatre au Centre de soins de santé Saint-Joseph de Hamilton, en Ontario. Il est adjoint de recherche au Research Institute of St. Joe’s Hamilton et collaborateur au projet sur le fardeau mondial des maladies de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’Université de Washington, à Seattle, aux États-Unis. Auparavant, il a été maître de conférences principal au Collège de médecine de l’Université de Lagos et adjoint de recherche au King’s College de Londres. Le Dr Olagunju est notamment titulaire d’un diplôme de Bachelor of Medicine/Bachelor of Surgery (MBBS) de l’Université d’Ilorin (2000), a été résident en psychiatrie à l’Université de Lagos (FMCPsych [2009] et FWACP [2010]) et détient une maîtrise en intervention humanitaire internationale (module « Épidémiologie et politique sanitaire ») du Collège universitaire de Dublin (boursier Erasmus Mundus de l’Union européenne [2007]). Il a suivi une formation au niveau supérieur en psychiatrie translationnelle parrainée par le gouvernement australien à l’Université d’Adelaide et obtenu une bourse de recherche clinique de l’Université McMaster.

Andrew T. Olagunju est professeur adjoint au Département de psychiatrie et de neurosciences du comportement de l'Université McMaster et psychiatre au Centre de soins de santé Saint-Joseph de Hamilton, en Ontario. Il est adjoint de recherche au Research Institute of St. Joe’s Hamilton et collaborateur au projet sur le fardeau mondial des maladies de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’Université de Washington, à Seattle, aux États-Unis. Auparavant, il a été maître de conférences principal au Collège de médecine de l’Université de Lagos et adjoint de recherche au King’s College de Londres. Le Dr Olagunju est notamment titulaire d’un diplôme de Bachelor of Medicine/Bachelor of Surgery (MBBS) de l’Université d’Ilorin (2000), a été résident en psychiatrie à l’Université de Lagos (FMCPsych [2009] et FWACP [2010]) et détient une maîtrise en intervention humanitaire internationale (module « Épidémiologie et politique sanitaire ») du Collège universitaire de Dublin (boursier Erasmus Mundus de l’Union européenne [2007]). Il a suivi une formation au niveau supérieur en psychiatrie translationnelle parrainée par le gouvernement australien à l’Université d’Adelaide et obtenu une bourse de recherche clinique de l’Université McMaster. 

Depuis 2018, le Dr Olagunju est membre du comité de rédaction de plusieurs revues, dont le Journal of Clinical Sciences et le Journal of Climate Change and Health, et rédacteur en chef adjoint de Frontier in Psychiatry (section sur la santé mentale publique). Il est évaluateur de subventions pour le Wellcome Trust du Royaume-Uni.

Il est membre du conseil d’administration fondateur de la Patela Care Foundation, organisation non gouvernementale qui offre des programmes de santé grand public à la population mal desservie afin de soulager la souffrance, de réduire la pauvreté et de favoriser un accès équitable aux services de santé. Défenseur de la cause de la santé mentale, le Dr Olagunju soutient le développement de la capacité de recherche dans les pays en développement.


Helen-Maria Vasiliadis
Chercheuse-boursière principale
Fonds de recherche du Québec – Santé
Professeure et chercheuse
Université de Sherbrooke

La Dre Vasiliadis est chercheuse-boursière principale au Fonds de Recherche du Québec – Santé, de même que professeure au département des sciences de la santé communautaire de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke et chercheuse au Centre de recherche de l'Hôpital Charles-LeMoyne.

Elle détient un doctorat en épidémiologie et biostatistique de l'Université McGill, une maitrise en pharmacologie de l'Université de Montréal et un postdoctorat en épidémiologie psychiatrique de l'École de santé publique de l'Université Harvard.

Son programme de recherche vise à définir les contours d'un système de santé équilibré en évaluant la santé mentale globale et individuelle de la population à l'aide d'indicateurs de rendement, en vue d'obtenir un système de santé mentale efficace, apte à répondre adéquatement aux besoins de la population. Elle dirige actuellement une étude de cohorte visant une vaste population de personnes âgées vivant en communauté, portant sur les maladies chroniques, physiques ou mentales, et l'éthique de la recherche sur les populations vulnérables, de même que sur les aspects économiques du financement des soins de santé et l'iniquité des soins de santé mentale offerts au Canada.


Simone Vigod
Chef, Département de psychiatrie, Hôpital Women’s College
Titulaire de la chaire commémorative Shirley A. Brown de recherche en santé mentale des femmes, Institut de recherche du Women’s College
Professeure agrégée et directrice de la Division de recherche sur l’équité, le genre et les populations, Département de psychiatrie, Université de Toronto
Chercheuse associée, IRSS, Toronto (Ontario

La Dre Simone Vigod est professeure agrégée au Département de psychiatrie de l’Université de Toronto, et chef du Département de psychiatrie de l’Hôpital Women’s College. Elle a fait un baccalauréat avec spécialisation en psychologie à l’Université McGill (1999), un doctorat en médecine à l’Université de Toronto (2003), une résidence en psychiatrie à l’Université de Toronto (FRCPC, 2009), et une maîtrise en épidémiologie clinique à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé (IHPME) de l’Université de Toronto (2011). Les travaux de la Dre Vigod portent sur les disparités en santé et en soins pour les personnes atteintes d’un trouble psychiatrique, notamment les femmes de tous âges, et sur l’équité dans l’accès au traitement pour les populations diversifiées. Elle est chercheuse associée à l’IRSS, à Toronto, où elle mène des recherches épidémiologiques fondées sur la population et axées sur la santé des femmes atteintes d’une maladie mentale et la santé de leurs enfants. En 2018, elle a obtenu la chaire commémorative Shirley A. Brown de recherche en santé mentale des femmes à l’Institut de recherche du Women’s College de l’hôpital du même nom, où elle dirige un programme de recherche clinique qui se concentre sur les interventions novatrices dans le système de santé visant à améliorer l’accès aux soins pour les femmes atteintes d’une maladie mentale, et leur utilisation par celles-ci.

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