Prix Robyn-Tamblyn pour l’innovation en recherche sur les services et les politiques de santé 2021

Reconnaître l’excellence en recherche et en innovation parmi des chercheuses et chercheurs en milieu de carrière travaillant dans le domaine des services et des politiques de santé au Canada

L’Institut des services et des politiques de la santé des Instituts de recherche en santé du Canada (ISPS des IRSC) est heureux d’annoncer que le Dr Michael Wilson est récipiendaire du Prix Robyn-Tamblyn pour l’innovation en recherche sur les services et les politiques de santé 2021.

Ce nouveau prix rend hommage au travail exceptionnel et avant-gardiste de la Dre Robyn Tamblyn, ancienne directrice scientifique de l’ISPS.

Le Prix Robyn-Tamblyn vise à reconnaître l’excellence et l’innovation dans le domaine de la recherche sur les services et les politiques de santé parmi les chercheuses et chercheurs en milieu de carrière canadiens et a été décerné à la personne qui s’est le mieux classée au concours de subventions Projet des IRSC dans le cadre du mandat de l’ISPS. Il est assorti d’une subvention supplémentaire de 25 000 $ aux fins de la recherche et/ou de la mobilisation des connaissances d’une durée d’un an.

En reconnaissant et en faisant la promotion de l’excellence en recherche, l’octroi des bourses de carrière de l’ISPS constitue une stratégie clé pour concrétiser le plan stratégique 2021-2026 de l’ISPS : Accélérer la transformation du système de soins de santé par la recherche pour atteindre les quatre objectifs et l’équité en santé pour tous et le plan stratégique des IRSC 2021-2031 : Vision pour un avenir en santé.

Au sujet du récipiendaire

Dr Michael Wilson

Professeur adjoint au Département des méthodes, des données et de l’impact de la recherche en santé (en anglais seulement) et membre du Centre d’économie de la santé et d’analyse des politiques (en anglais seulement) de l’Université McMaster, le Dr Mike Wilson occupe le poste de directeur adjoint du Forum sur la santé de l’Université McMaster (en anglais seulement) et mène des travaux de recherche visant à impulser le recours aux données scientifiques par les responsables des politiques. Il est également à la tête du programme d’intervention rapide du Forum, dont les synthèses des données scientifiques orientent en quelques heures, quelques jours ou quelques semaines la réponse apportée aux questions stratégiques urgentes. Dans le cadre d’un effort collectif, il a su tirer avantage de COVID-END (en anglais seulement), un réseau international composé de plus de 50 groupes d’experts travaillant sur la synthèse des connaissances et l’élaboration de lignes directrices relatives à la COVID-19, pour mettre au point un modèle d’exploitation des données probantes. Grâce à ce modèle, il répond aux demandes urgentes des décideurs canadiens liées à la COVID-19 en coordination avec plus de 40 équipes à travers le pays.

Le Dr Wilson a par ailleurs formé une équipe interdisciplinaire constituée de chercheurs, de responsables des politiques et de citoyens engagés afin de mener à bien un projet financé par les IRSC. À travers ce projet, l’équipe aspire à tirer profit des informations présentées dans le rapport de la Commission mondiale sur les données probantes pour relever les défis sociétaux (en anglais seulement) afin de systématiser le recours aux méthodes d’exploitation des données probantes qui se sont révélées efficaces au cours de la pandémie et de combler les nombreux manques constatés. L’objectif ultime de l’équipe est de contribuer à bâtir un système d’exploitation des données probantes reposant sur la coordination pancanadienne qui parviendra à : 1) définir les attributs et régir l’organisation des structures et des processus de consultation liés à la COVID-19; 2) mettre au point et tenir à jour une carte du système d’exploitation des données probantes au Canada offrant une fonction de recherche; 3) réaliser des études de cas des enjeux stratégiques liés à la COVID-19 (gestion de crise et renouvellement des soins de longue durée, administration des vaccins, soutien aux personnes présentant des troubles de santé mentale ou liés à la consommation de psychotropes et mesures de mitigation de la transmission du virus dans les écoles) afin de déterminer la nature des données probantes priorisées et exploitées par les décideurs, le cas échéant, ainsi que les enseignements tirés; 4) instaurer un dialogue entre les intervenants axé sur la concrétisation des efforts entrepris pour instituer un tel système au Canada.

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