Membres du conseil consultatif de l'IDSEA – Biographies

Steven Miller (Président)
Titulaire de la chaire en médecine pédiatrique de la famille Hudson
Titulaire de la chaire en médecine pédiatrique James & Annabel McCreary
Professeur et chef du Département de pédiatrie, Faculté de médecine, Université de la Colombie-Britannique
Chef de la médecine pédiatrique, Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique, Autorité provinciale des services de santé de la Colombie-Britannique

Le Dr Steven P. Miller est chef du Département de pédiatrie de l’Université de la Colombie-Britannique, où il est également professeur, et chef de la médecine pédiatrique à l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique. Il est membre de la Société royale du Canada et titulaire de la chaire en médecine pédiatrique de la famille Hudson et de la chaire en médecine pédiatrique James & Annabel McCreary; il a déjà détenu la Chaire de recherche du Canada en neurosciences néonatales.

Le Dr Miller dirige une équipe multidisciplinaire avec laquelle il cherche à mieux comprendre le rôle des soins intensifs dans le développement du cerveau et les lésions cérébrales chez le nouveau-né, en particulier chez ceux qui sont nés prématurés ou atteints d’une cardiopathie congénitale. L’objectif ultime de son équipe est d’améliorer la santé des enfants et de leurs familles tout au long de la vie en favorisant des stratégies de prévention des lésions cérébrales et la guérison de celles-ci. Le Dr Miller appuie avec ferveur le cheminement professionnel des chercheurs qui œuvrent dans le domaine de la santé des enfants. Il a été président de la Society for Pediatric Research.


Fabiana Bacchini
Directrice générale, Fondation pour bébés prématurés canadiens

Fabiana Bacchini est la directrice générale de la Fondation pour bébés prématurés canadiens. Elle est journaliste et auteure de From Surviving to Thriving, a Mother’s Journey Through Infertility, Loss and Miracles.

Lorsqu’elle était à l’unité néonatale de soins intensifs (UNSI) avec le survivant de ses jumeaux, extrêmement prématuré, elle a participé à une étude suivant le modèle de soins familiaux intégrés (FiCare). Cette expérience l’a menée à faire beaucoup de bénévolat à l’UNSI de l’Hôpital Mount Sinai et à devenir ambassadrice de FiCare, voyageant au Canada et à l’étranger pour faire part de son expérience de ce modèle de soins. Le diagnostic de paralysie cérébrale de son fils l’a d’autant plus incitée à être une ardente défenseure des bébés prématurés et de leur famille.

Mme Bacchini s’efforce d’établir des liens avec les chercheurs pour veiller à ce que les points de vue des parents soient intégrés dans leurs études. À cette fin, elle a collaboré avec de nombreux chercheurs, au Canada et à l’étranger, à divers titres.

Aujourd’hui, Mme Bacchini est conseillère au sein du comité directeur national de FiCare, de Soins aux malades en phase critique Ontario (groupe ontarien des soins intensifs néonataux), du Réseau BRILLEnfant, de la fondation européenne pour les soins aux nouveau-nés et du Réseau canadien de naissance prématurée (CPTBN). Elle est membre du comité fondateur de la Global Alliance for Newborn Care (GLANCE).


Isabelle Boucoiran, M.D.
Professeure clinicienne agrégée, Département d’obstétrique-gynécologie, Université de Montréal
Codirectrice, Centre d’infectiologie mère-enfant

Professeure clinicienne agrégée à l’Université de Montréal, la Dre Isabelle Boucoiran est clinicienne chercheuse en milieu de carrière à l’École de santé publique ainsi qu’au Département d’obstétrique et de gynécologie du CHU Sainte-Justine, où elle est par ailleurs la codirectrice du Centre d’infectiologie mère-enfant.

Financé par les Instituts de recherche en santé du Canada, les National Institutes of Health des États Unis, le Fonds de recherche du Québec – Santé et le ministère de la Santé du Québec, son programme de recherche porte principalement sur le diagnostic, la prise en charge et la prévention des infections durant la grossesse. Son expertise s’inscrit à la croisée de plusieurs domaines, dont la science fondamentale, l’épidémiologie et la santé publique.


Kristin Connor
Professeure agrégée, origines développementales de la santé et des maladies, Département des sciences de la santé, Université Carleton

La Dre Kristin Connor est professeure agrégée dans le domaine des origines développementales de la santé et des maladies au Département des sciences de la santé de l’Université Carleton. Après des études en génétique moléculaire et en nutrition (à l’Université de Guelph), elle a obtenu son doctorat en physiologie de la reproduction et du développement à la Faculté de médecine de l’Université de Toronto, où sa recherche a pris un tournant international. Elle a été chercheuse-boursière à l’Institut Liggins et au National Research Centre for Growth and Development, à Auckland (Nouvelle-Zélande), et chercheuse-boursière principale à l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum de l’Hôpital Mount Sinai, à Toronto.

La Dre Connor dirige un programme de recherche interdisciplinaire et translationnelle visant à comprendre les trajectoires de développement suivies au début de la vie et la manière dont ces trajectoires sont établies et modifiées pour influencer la résistance aux maladies et le risque de maladie tout au long de la vie. La priorité de son équipe de recherche consiste à déterminer comment les conditions auxquelles nous sommes exposées au début de la vie – comme la nutrition sous-optimale et les pathologies maternelles (maladies inflammatoires ou infectieuses, comme l’insuffisance pondérale/obésité et les infections virales) – influencent la colonisation microbienne et le développement du placenta et du fœtus/bébé (y compris du cerveau et de l’intestin), et comment des interventions ciblant les microbes et la nutrition pourraient optimiser le déroulement de la grossesse ainsi que le développement et la santé des enfants. Elle dirige aussi une équipe internationale qui travaille à concevoir de nouveaux moyens de prédire les trajectoires de vulnérabilité et de résistance aux maladies et à déterminer comment appliquer cette information à la promotion de la santé et à l’amélioration des soins. Elle tire son financement d’organismes nationaux dont les IRSC, le CRSNG et la Fondation de recherche périnatale Molly‑Towell. Rédactrice en chef adjointe du Journal of Developmental Origins of Health and Disease, elle est aussi une membre dévouée de plusieurs sociétés scientifiques nationales et internationales, y compris DOHaD et la Society for Reproductive Investigation. Elle est ravie de pouvoir contribuer au comité consultatif de l’IDSEA.


Carolyn Emery
Professeure, Faculté de kinésiologie & département de pédiatrie et de sciences de la santé communautaire, École de médecine Cumming, Université de Calgary
Présidente, Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives

Physiothérapeute et épidémiologiste des blessures, Carolyn Emery est professeure à la faculté de kinésiologie ainsi qu’aux départements de pédiatrie et de sciences de la santé communautaire de l’École de médecine Cumming à l’Université de Calgary. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en commotion cérébrale (niveau 1) ainsi que membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé et de la Société royale du Canada. Mme Emery est en outre présidente du Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives (le centre canadien parmi les 11 centres de recherche du Comité international olympique pour la prévention des blessures et la protection de la santé des athlètes) ainsi que membre de l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de l’Alberta, de l’Institut de santé publique O’Brien, de l’Institut du cerveau Hotchkiss et de l’Institut McCaig pour la santé des os et des articulations.

Le programme de recherche de Mme Emery est axé non seulement sur la prévention des blessures dans le sport chez les jeunes, mais aussi sur les commotions cérébrales et sur l’activité physique et le sport adaptés aux enfants et aux adolescents handicapés. Mme Emery cherche ainsi à atténuer le fardeau que représentent les blessures pour la santé publique et à réduire les conséquences à long terme des blessures. Pour ce faire, elle compte évaluer les politiques, la réglementation, les stratégies de formation, l’équipement de protection individuelle, la prise en charge et la réadaptation en ce qui concerne la prévention des blessures et des commotions. Mme Emery est surtout connue pour ses travaux sur le risque de blessure et de commotion cérébrale dans le hockey sur glace chez les jeunes, qui se sont notamment penchés sur les politiques relatives à la mise en échec. Par ailleurs, elle a élaboré et évalué des stratégies de prévention des blessures dans les sports d’équipe chez les jeunes de même que dans les cours d’éducation physique au secondaire, travaux qui se sont traduits par une réduction majeure des blessures sportives au profit de la santé publique.

En 2018, Mme Emery a reçu une subvention Fondation des Instituts de recherche en santé du Canada pour un projet visant à prévenir les blessures sportives chez les jeunes au secondaire et dans la communauté et à en atténuer les conséquences. De plus, en tant que chercheuse principale désignée, elle a récemment vu son équipe de recherche multidisciplinaire pancanadienne recevoir un financement important dans le cadre du programme Play Smart Play Safe de la Ligue nationale de football (NFL) pour un projet semblable axé sur les commotions cérébrales. Les priorités de recherche de Mme Emery consistent à agir en amont dans un esprit de prévention de façon à alléger la pression énorme qu’exercent les blessures et les commotions cérébrales des jeunes sur le milieu de la santé publique. Pour y arriver, il faut notamment contrer la réduction de l’activité physique, le surpoids et l’obésité, l’arthrose précoce, les conséquences des commotions cérébrales et les maladies chroniques. Mme Emery souhaite avant tout que les enfants et les adolescents continuent à pratiquer les sports qu’ils aiment.


Alexa Martin-Storey
Professeure agrégée, Département de psychoéducation, Université de Sherbrooke

Alexa Martin-Storey est professeure agrégée au département de psychoéducation de l’Université de Sherbrooke. Elle axe ses travaux sur les façons dont la stigmatisation, en particulier fondée sur le genre, et la discrimination connexe influent sur la santé et le fonctionnement psychosocial des adolescents et des jeunes adultes. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la stigmatisation et le développement psychosocial.


Souvik Mitra, M.D., M.Sc., Ph.D., FRCPC
Professeur agrégé de pédiatrie, Université de la Colombie-Britannique
Clinicien-chercheur, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique

Professeur agrégé de pédiatrie à l’Université de la Colombie-Britannique et clinicien-chercheur à l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique, à Vancouver, le Dr Souvik Mitra a fait un stage en médecine néonatale et périnatale et a obtenu une maîtrise en épidémiologie clinique à l’Université McMaster. Il est également titulaire d’un doctorat en épidémiologie et en recherche en santé appliquée de l’Université Dalhousie.

Ses travaux visent surtout à améliorer les résultats cliniques des très grands prématurés et les soins axés sur le patient et la famille. Parmi ses projets de recherche actuellement financés par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), notons une étude pancanadienne sur l’efficacité comparative des anti-inflammatoires non stéroïdiens pour traiter la persistance du canal artériel (PCA) chez les très grands prématurés, ainsi qu’un essai contrôlé randomisé multicentrique sur un traitement sélectif précoce de la PCA chez les nourrissons nés à un âge gestationnel très faible.

En plus d’agir à titre de rédacteur adjoint à Cochrane Neonatal, le Dr Mitra copréside le comité universitaire du Neonatal Hemodynamic Research Centre ainsi que le groupe de recherche en hémodynamique selon la méthode EPIQ (pratique fondée sur les données pour l’amélioration de la qualité) du Réseau néonatal canadien. Il a été élu président du Comité d’étude du fœtus et du nouveau-né de la Société canadienne de pédiatrie et siège à plusieurs comités nationaux d’évaluation par les pairs, notamment aux IRSC.


Taylor Morriseau
Boursière postdoctorale autochtone à l’École de santé publique Dalla Lana
Université de Toronto/Secrétariat à la santé et au développement social des Premières Nations du Manitoba
Doctorat (boursière Vanier), Département de pharmacologie et de thérapeutique, Université du Manitoba

La Dre Taylor Morriseau (Première nation de Peguis) est une boursière postdoctorale appuyée par l’Institut de la santé autochtone Waakebiness de l’École de santé publique Dalla Lana. La Dre Morriseau a obtenu son doctorat à l’Université du Manitoba où elle a étudié les interactions gène-environnement qui sous-tendent le diabète de type 2 chez les jeunes des Premières Nations. Dans le cadre de sa bourse postdoctorale, elle travaille avec une équipe interdisciplinaire composée d’universitaires et de partenaires communautaires au sein du Secrétariat à la santé et au développement social des Premières Nations du Manitoba. Ses travaux de recherche visent à soutenir la recherche biomédicale menée par les Premières Nations en renforçant les capacités régionales en matière d’initiatives axées sur les biobanques et la souveraineté des données.

La Dre Morriseau s’est engagée à relever des défis scientifiques et sociétaux plus vastes qui englobent la santé des Autochtones, la génomique, l’éthique et la politique scientifique en occupant des postes de conseillère auprès de la conseillère scientifique en chef du Canada, de Recherche Canada et du Native BioData Consortium. Elle a été lauréate en 2012 d’un prix Top 100 des Canadiennes les plus influentes remis par WXN, du Manitoba 150 Women Trailblazer Award et du Distinguished Young Alumni Award de l’Université du Manitoba.


Michael Rieder
Professeur, Départements de pédiatrie, physiologie, pharmacologie et médecine, Université Western
Scientiste, Institut de recherche Robarts

Le Dr Rieder a obtenu son M.D. en 1980 à l’Université de la Saskatchewan et son Ph. D. en 1992 à l’Université de Toronto. Il a fait sa résidence en pédiatrie au Children’s Hospital of Michigan, puis a fait des études postdoctorales en médecine d’urgence pédiatrique et en pharmacologie clinique à l’Hôpital pour enfants de Toronto. Il est professeur émérite dans les départements de pédiatrie, de physiologie et de pharmacologie ainsi que de médecine à l’Université Western et scientifique à l’Institut de recherche Robarts. Il est aussi membre du Comité de pharmacologie et des substances dangereuses de la Société canadienne de pédiatrie (SCP) et a fait fonction de consultant auprès de Santé Canada, des NIH, du MRC et du Conseil des académies canadiennes. Les recherches du Dr Rieder portent sur l’innocuité des médicaments, la salubrité alimentaire ainsi que sur les options thérapeutiques optimales pour les enfants. Ses travaux sont subventionnés par Génome Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Durant sa carrière, le Dr Rieder a publié 4 livres, 33 chapitres de livre et plus de 300 articles évalués par les pairs; il a supervisé la formation de plus de 50 stagiaires postdoctoraux et étudiants des cycles supérieurs, et ses travaux ont mené à la création de deux entreprises canadiennes. Il a aussi reçu de nombreux prix, dont le prix Jeune chercheur de l’année de la Société canadienne de pharmacologie clinique et de l’American Society of Clinical Pharmacology en 1994 et en 1996, le prix d’excellence décerné par la Société canadienne de pharmacologie clinique à un chercheur chevronné, le prix de leadership académique en études cliniques décerné par les Directeurs de pédiatrie du Canada, le Sumner J. Yaffe Lifetime Achievement Award in Pediatric Pharmacology and Therapeutics ainsi que des bourses de recherche décernées par l’Académie canadienne des sciences de la santé et la British Pharmacology Society. Il est titulaire de la Chaire IRSC-GSK en pharmacologie clinique pédiatrique, la seule chaire dotée en ce domaine au Canada, et a été président de la Société canadienne de la pharmacologie et de la thérapeutique.


Bukola (Oladunni) Salami, I.A., M. Sc. Inf., Ph. D.
Professeure, Faculté des sciences infirmières, Université de l’Alberta
Chercheuse principale, Programme de recherche sur les politiques et les pratiques de santé et d’immigration

La Dre Bukola Salami est professeure à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de l’Alberta. Elle a obtenu son baccalauréat en sciences infirmières à l’Université de Windsor et sa maîtrise ainsi que son doctorat en sciences infirmières à l’Université de Toronto. Son programme de recherche porte sur les politiques et les pratiques qui déterminent la santé des migrants. La Dre Salami a dirigé des projets de recherche sur la santé des enfants immigrants africains, la santé mentale des immigrants, l’accès aux soins de santé pour les enfants immigrants, la santé mentale des jeunes Noirs, la santé des enfants déplacés à l’intérieur de leur pays et les pratiques parentales des immigrants africains. Elle est directrice fondatrice d’un réseau de recherche sur les enfants migrants africains formé de 35 chercheurs de 4 continents. En 2020, elle a fondé le Programme de mentorat et de leadership pour les jeunes Noirs à l’Université de l’Alberta. Ce programme, premier programme universitaire de mentorat interdisciplinaire pour les jeunes Noirs au Canada, vise à donner aux jeunes Noirs du secondaire les moyens sociaux et économiques de contribuer utilement à la société canadienne. En outre, la Dre Salami participe à plusieurs initiatives communautaires de bénévolat. Elle est membre du groupe de travail de l’Agence de la santé publique du Canada sur la santé mentale des Canadiens noirs et du comité consultatif sur le financement de Bell Cause pour la cause, en plus de jouer un rôle actif auprès du Black Opportunities Fund. De plus, elle est rédactrice adjointe du Journal de l’Association médicale canadienne (JAMC) et fait partie du comité de rédaction du Nursing Inquiry et du Qualitative Health Research Journal. La Dre Salami a reçu plusieurs prix d’excellence en recherche et d’engagement communautaire : 100 femmes noires remarquables du Canada; infirmière-chercheuse émergente de l’année de la Sigma Theta Tau International Honor Society of Nursing; prix d’excellence en soins infirmiers du College and Association of Registered Nurses of Alberta (CARNA); palmarès des 40 personnalités de moins de 40 ans d’Alberta Avenue Edmonton. En 2020, elle a été admise au Temple de la renommée de la Sigma Theta Tau International Honor Society of Nursing, la plus haute distinction dans le domaine infirmier. En 2021, elle a été nommée fellow de l’Académie canadienne des sciences infirmières.


Keiko Shikako
Titulaire de la chaire de recherche du Canada sur l’incapacité chez l’enfant : participation et application des connaissances
Professeure agrégée à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de l’Université McGill

Les travaux de recherche de la Dre Shikako portent sur la promotion d’une vie saine et sur les droits des enfants handicapés, de même que sur la science et la pratique de l’application des connaissances. Son programme de recherche est axé sur une approche de mobilisation de diverses parties prenantes, y compris des responsables des politiques, des organismes communautaires, des jeunes et leur famille, visant à trouver des solutions pour changer le milieu, orienter l’élaboration des politiques et promouvoir la participation des enfants handicapés dans différentes sphères de leur vie. La Dre Shikako dirige plusieurs initiatives d’application des connaissances, notamment l’application Jooay et le programme de mobilisation des connaissances du Réseau BRILLEnfant et de la SRAP. Elle siège également à des groupes de la société civile faisant rapport aux Nations Unies relativement à la Convention sur les droits des personnes handicapées et est membre du comité technique sur les espaces extérieurs de Normes d’accessibilité Canada.

Les travaux en cours de la Dre Shikako portent notamment sur l'application Jooay; le programme de mobilisation des connaissances du Réseau BRILLEnfant et de la SRAP; le pôle des politiques sur les handicaps chez les enfants; le rapport mondial de l’OMS sur les troubles et les retards du développement; le projet lié aux indicateurs canadiens de santé des enfants handicapés et le projet Beyond Convention: How is the United Nations Convention on the Rights of Person with Disabilities working for Persons with Disabilities in Canada.


Bernard Thébaud, M.D., Ph. D.
Chercheur principal, médecine régénérative, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario
Néonatologiste, Division de néonatologie, Hôpital d’Ottawa et Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario
Professeur de pédiatrie, Université d’Ottawa
Titulaire de la chaire de recherche en partenariat sur la médecine régénérative de l’Université d’Ottawa

Le Dr Bernard Thébaud est un clinicien-chercheur dont les travaux portent sur l’application clinique des thérapies géniques et à base de cellules souches pour traiter les maladies pulmonaires. Il est chercheur principal à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et néonatologiste au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, où il prodigue des soins aux nouveau-nés gravement malades. Le Dr Thébaud est également professeur de pédiatrie à l’Université d’Ottawa.

Après avoir reçu son diplôme de médecine de l’Université Louis Pasteur, en France, il suit une formation en pédiatrie et en néonatologie à l’Université Paris V, où il obtient également une maîtrise et un doctorat. Il se joint ensuite à l’Université de l’Alberta dans le cadre d’une bourse de recherche postdoctorale de deux ans.

Le Dr Thébaud étudie les mécanismes du développement, des lésions et de la guérison des poumons en vue de concevoir de nouveaux traitements contre les maladies pulmonaires incurables. Il s’emploie à examiner les questions d’intérêt clinique à appliquer dans la pratique. Au cours des cinq prochaines années, il s’est fixé comme objectif d’amener à la clinique des thérapies géniques et cellulaires efficaces et sécuritaires contre les maladies pulmonaires afin d’améliorer les résultats pour les patients.

Le Dr Thébaud a siégé à de nombreux comités d’évaluation par les pairs et conseils consultatifs scientifiques internationaux, nationaux et provinciaux, y compris aux IRSC et aux NIH. Il est titulaire de la chaire de recherche en partenariat sur la médecine régénérative de l’Université d’Ottawa. Ses recherches sont financées par une subvention Fondation des IRSC, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, le Réseau de cellules souches et l’Institut ontarien de la médecine régénérative.


Cecilia Van Egmond
Directrice, Bureau de la modernisation des lois et des règlements, Direction générale des produits de santé et des aliments, Santé Canada

Cecilia Van Egmond est directrice du Bureau de la modernisation des lois et des règlements de la Direction générale des produits de santé et des aliments de Santé Canada, lequel dirige des initiatives sur des enjeux touchant virtuellement tous les Canadiens et Canadiennes. Son portefeuille réglementaire a souvent des effets directs sur les enfants et les jeunes, par exemple l’interdiction des gras trans dans le système alimentaire, la réglementation des préparations pour nourrissons et des suppléments au lait humain, la restriction du marketing de certains aliments auprès des enfants et la diffusion aux consommateurs de renseignements plus complets sur la valeur nutritive de leurs aliments.

Au cours des 20 années qu’elle a passées dans la fonction publique fédérale, Cecilia a dirigé et appuyé diverses initiatives en santé des populations et en santé publique à Santé Canada, aux Instituts de recherche en santé du Canada et à l’Agence de la santé publique du Canada. Ces initiatives d’élaboration de politiques, de recherche et de réglementation étaient notamment en lien avec les thèmes suivants : santé, développement et protection de l’enfant; naissances prématurées; prévention des blessures et des incapacités; santé mentale; prévention des mauvais traitements infligés aux enfants et de la violence familiale; obésité et mode de vie sain; prévention des maladies chroniques; immunisation; grippe pandémique; services de santé et politiques et recherche en matière de cybersanté. Plus récemment, elle a joué un rôle de premier plan dans la direction de dossiers de réglementation intégrés à la Stratégie en matière de saine alimentation de Santé Canada.

Cecilia possède également une vaste expérience des négociations internationales et intergouvernementales, ayant œuvré au ministère des Affaires étrangères et été responsable des relations internationales dans des ministères chargés de programmes, dont des sommets et réunions ministérielles, l’établissement de plans d’action et de cadres stratégiques nationaux et internationaux, ainsi que la mise en place de collaborations multisectorielles, par exemple entre la justice et la santé.

Cecilia est titulaire d’un baccalauréat en sciences humaines et en sciences politiques, ainsi que d’une maîtrise en relations internationales.


Yao Zheng
Professeur agrégé, Département de psychologie, Université de l’Alberta

Le Dr Yao Zheng est professeur adjoint au département de psychologie de l’Université de l’Alberta dans le domaine des sciences du développement. Ancien boursier postdoctoral à l’Université Simon Fraser et à l’Université du Québec à Montréal, il est titulaire d’un doctorat et d’une maîtrise en développement humain et en études familiales, ainsi que d’une maîtrise en statistique appliquée de l’Université d’État de la Pennsylvanie. Il détient aussi un baccalauréat ès sciences en psychologie du Yuan Pei Honors College de l’Université de Pékin. Pendant ses études supérieures, il a également fréquenté le département de psychologie du développement de l’Université Friedrich-Schiller de Iéna et le Social, Genetic, & Developmental Psychiatry Center du King’s College de Londres en tant qu’étudiant diplômé invité.

Fondées sur une approche de la psychopathologie du développement, les recherches du Dr Zheng portent sur le développement et la prévention des problèmes comportementaux et émotionnels chez l’enfant et l’adolescent, dans le but ultime d’orienter les interventions visant à promouvoir le bien-être physique et mental. En tant que chercheur spécialisé dans le développement tout au long de la vie, il s’intéresse particulièrement aux influences des processus familiaux et des pairs qui façonnent le développement normal ou atypique à de multiples niveaux d’analyse (p. ex. génétique, psychologique, comportemental) et échelles de temps (p. ex. jours, années) dans divers contextes « écologiques » (p. ex. famille, culture). Il s’interroge notamment sur la manière dont les enfants et les adolescents issus de populations à risque ou de minorités ethniques ou raciales peuvent prospérer et se montrer résilients nonobstant des expériences négatives.

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