Subvention d'équipe : Renforcer la recherche en vue d'améliorer la santé des garçons et des hommes (2014-2019)

Devant l'urgent besoin d'accorder plus d'attention à la santé des garçons et des hommes et d'accroître les capacités de recherche dans ce domaine, l'Institut de la santé des femmes et des hommes (ISFH) des IRSC et ses partenairesNote en bas de page 1 lancent la possibilité de financement « Subvention d'équipe : Renforcer la recherche en vue d'améliorer la santé des garçons et des hommes ». Cette possibilité de financement unique permet de soutenir des équipes interdisciplinaires et intersectorielles formées de chercheurs et d'utilisateurs de connaissances résolus à trouver une approche concertée axée sur les solutions afin d'améliorer la santé des garçons et des hommes.

Avec un investissement total de 11 700 000 $ sur cinq ans, la possibilité de financement « Renforcer la recherche en vue d'améliorer la santé des garçons et des hommes » aura les objectifs suivants :

  • appuyer la recherche concertée qui contribue à l'acquisition de nouvelles connaissances et aux approches novatrices visant à faire face aux principaux problèmes de santé touchant les garçons et les hommes.
  • renforcer la capacité de recherche et former la relève en appuyant des équipes de chercheurs
  • favoriser l'application éthique des connaissances en soutenant la collaboration entre les chercheurs et les utilisateurs des connaissances, afin de contribuer aux programmes, aux interventions et aux décisions en matière de politiques fondées sur des données probantes en vue d'améliorer la santé des garçons et des hommes.

Pourquoi se concentrer sur les garçons et les hommes?

Même s'ils s'en tirent mieux sur le plan économique en général, les hommes auraient une espérance de vie moyenne plus courte que les femmes, ils ont tendance à se prévaloir des services de santé moins fréquemment que les femmes, et ils affichent un taux de mortalité plus élevé pour certaines des principales causes de décès, notamment les cardiopathies, le cancer, les AVC, la maladie pulmonaire obstructive chronique, les blessures accidentelles et le suicide.

Au cours des dernières années, l'intérêt pour ces disparités s'est accru, et des appels à l'action afin d'améliorer la santé des garçons et des hommes au Canada ont été entendus. Toutefois, pour établir des programmes, des interventions et des politiques reposant sur des données probantes qui auront une incidence réelle sur la santé des garçons et des hommes, il faut faire plus de recherche dans ce domaine.

Faites connaissance avec l'équipe

L'influence durable du père : fondations moléculaires de la transmission intergénérationnelle de l'environnement paternel

Chercheurs principaux

  • Janice Bailey
  • Amanda MacFarlane
  • Arnaud Droit
  • Hélène Jacques
  • Sarah Kimmins
  • Jacquetta Trasler

Nous savons qui si une femme enceinte est exposée à des contaminants environnementaux, la santé de son enfant peut s'en ressentir. Toutefois, la recherche montre maintenant que l'exposition environnementale des pères peut aussi avoir des conséquences pour l'enfant à naître. L'épigénome du sperme – un groupe d'étiquettes d'ADN qui indiquent aux gènes s'ils doivent s'activer ou non – serait une voie par laquelle est transmise l'information environnementale.

Bien que des règlements internationaux restreignent l'utilisation de certains pesticides et autres organochlorés, le DDT est encore autorisé dans de nombreuses régions du monde où le paludisme représente un danger, y compris l'Afrique du Sud. En raison de courants météorologiques naturels, les organochlorés peuvent s'accumuler dans l'environnement là où ils n'ont jamais été utilisés, comme dans l'Arctique. Notre équipe internationale a recours à des méthodes de pointe pour étudier comment les expositions aux organochlorés sont transmises aux générations futures par les pères.

Nous savons que les populations inuites absorbent de fortes quantités de contaminants environnementaux par l'air, l'eau, le sol et la nourriture. Ces influences environnementales pourraient être un facteur qui contribue à l'important écart en matière de santé entre les populations inuites et les Canadiens non autochtones.

Pour évaluer les anomalies causées par l'exposition aux organochlorés, nous examinons l'épigénome du sperme d'Inuits et d'Autochtones d'Afrique du Sud. Utilisant un modèle rat, nous essaierons de réparer les dommages causés par des contaminants avec de l'acide folique, une vitamine courante prescrite aux femmes enceintes pour prévenir les anomalies congénitales.

Les résultats de la recherche de notre équipe, publiés dans Scientific Reports de la revue Nature (en anglais seulement), révèlent qu’une exposition à des polluants organiques persistants (POP) peut nuire à la santé reproductive masculine sur plusieurs générations. La prise d’un supplément d’acide folique par les hommes peut toutefois réduire en partie les effets nocifs des POP.

Financé par l'Institut de la santé des Autochtones des IRSC et l'Institut de la santé des femmes et des hommes des IRSC.

Coordonnées

Janice L. Bailey
Université Laval
418-656-2131, poste 3354
janice.bailey@fsaa.ulaval.ca
Site Web

Prévention du VIH chez les hommes gais et bisexuels : étude multicentrique et mise en place de nouvelles interventions pour la prévention du VIH

Chercheurs principaux

  • Trevor Hart
  • Jody Jollimore
  • John Cox
  • Gilles Lambert
  • David Moore

En dépit d'importantes avancées dans le traitement antirétroviral (TAR) qui ont conduit à des améliorations de la santé des personnes infectées par le VIH, la moitié des nouveaux cas de VIH au Canada continuent d'être recensés parmi les homosexuels, les bisexuels et les autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Dans l'ensemble des villes canadiennes, la prévalence du VIH chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes est inacceptablement élevée, oscillant entre 18 % à Vancouver et 24 % à Toronto. L'accessibilité générale du TAR (indépendamment du revenu) et l'utilisation de médicaments pour réduire le nombre de nouveaux cas d'infection par le VIH sont clairement des réalités en Colombie Britannique, mais ces mesures de santé publique ne sont pas financées au Québec et en Ontario.

Afin de comprendre de quelle manière ces différences interprovinciales sont liées à la prévalence récente du VIH, et de combler le manque de connaissances dans la prévention du VIH, nous avons formé une équipe nationale chargée de collaborer à la prévention du VIH chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH). Notre équipe poursuit trois buts qui se recoupent :

  • contribuer aux initiatives canadiennes de prévention du VIH et des infections transmises sexuellement, et promouvoir la santé sexuelle chez les homosexuels, les bisexuels et les HARSAH
  • renforcer la capacité de recherche pour un réseau pancanadien de recherche sur la prévention du VIH chez les homosexuels, les bisexuels et les HARSAH
  • éclairer les intervenants et les décideurs

Les résultats de la recherche de notre équipe, publiés dans The Journal of Sex Research (en anglais seulement), révèlent que l’intimidation homophobe est associée à de la détresse psychologique chez les hommes gais ou bisexuels, laquelle s’exprime par des attitudes ou des pensées négatives envers soi-même. Ce trouble peut être traité au moyen d’une thérapie cognitivo-comportementale.

Financé par le Réseau ontarien de traitement du VIH, la Fondation canadienne de recherche sur le sida et l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC

Coordonnées

Dr Trevor Hart
Université Ryerson
Département de psychologie
416-979-5000, poste 2179
trevor.hart@psych.ryerson.ca
Site Web (en anglais seulement)

Tracer la voie : cibler la santé et la mobilité des hommes âgés par des partenariats communautaires clés

Chercheurs principaux

  • Heather McKay
  • Matthew Herman
  • Joan Sims-Gould

Le projet vise à réduire l'imposant lot de troubles de la mobilité chez les hommes âgés. Pour ce faire, nous examinons les facteurs (p. ex. ethnicité, genre, environnement, condition socioéconomique) qui influent sur la capacité des hommes âgés d'« aller là où ils veulent, quand ils le veulent, et de la manière dont ils le veulent ». Considérer la mobilité comme une « capacité » facilite l'autonomie et la qualité de vie des hommes âgés.

Nous évaluons la capacité de différentes façons d'après ce que les hommes peuvent réellement faire (« capacité concrète ») et ce qu'ils pensent pouvoir faire (« capacité perçue ») dans trois milieux distincts :

  • Communauté
  • soins à domicile
  • soins en établissement

Nous utilisons diverses méthodes de recherche pour arriver à comprendre à fond les expériences des hommes et les autres facteurs intervenant dans leur participation à l'activité physique, celle ci étant étroitement liée à leur mobilité. Nous combinerons ce que nous aurons ainsi compris avec les connaissances existantes pour intervenir par des programmes et des stratégies, propres à chaque milieu, conçus pour renforcer la capacité et promouvoir l'activité physique et la mobilité en toute sécurité chez les hommes âgés. Fait important, nous travaillons étroitement avec des intervenants communautaires engagés qui nous guident dans nos questions. Ensemble, nous ferons part de nos conclusions aux personnes qui peuvent tirer parti de ce que nous aurons appris par la diffusion de pratiques, de politiques et de programmes pertinents.

Apprenez-en davantage sur les activités en cours de notre équipe en consultant notre site Web Shape the Path (en anglais seulement), et regardez notre documentaire (en anglais seulement) traitant des questions de la mobilité et de l’isolement.

Financé par l'Institut du vieillissement et l'Institut de la santé des femmes et des hommes des IRSC

Coordonnées

Dre Heather McKay
Université de la Colombie-Britannique 
Institut de recherche en santé de la côte de Vancouver
604-675-2585
info@shapethepath.ca
Site Web (en anglais seulement)

Impact de l'âge du père sur la santé des gamètes : risque de conséquences potentiellement fâcheuses

Chercheur principal

  • Bernard Robaire

Depuis 20 ans, les hommes ont clairement tendance à devenir pères de plus en plus tard, et nous commençons seulement à saisir les conséquences de ce phénomène sur la fertilité, ainsi que sur la santé des enfants. Notre équipe examine comment la trajectoire de vieillissement pose des défis pour la santé des hommes et de leur progéniture. L'âge du père est en corrélation avec des taux plus élevés d'infertilité, une plus forte incidence de fausse couche chez les partenaires, et un plus haut risque de maladies complexes mettant en cause des gènes multiples comme l'autisme, la schizophrénie et le trouble bipolaire chez l'enfant.

Notre hypothèse centrale est que la trajectoire de vieillissement modifie la qualité du sperme qui entre en contact avec l'ovocyte, et qu'il existe une relation directe entre l'infertilité, l'âge du père, la qualité de la chromatine, les marques épigénétiques et le sort du nouveau né.

Peu de recherches ont porté jusqu'ici sur la qualité du sperme à mesure que les hommes avancent en âge, et les conséquences d'une paternité tardive commencent seulement à être démontrées dans des études provenant d'autres pays. Notre équipe a réuni l'expertise complémentaire essentielle pour réaliser d'importantes avancées dans ce domaine. Nos résultats auront non seulement des conséquences positives pour les hommes au fur et à mesure qu'ils comprennent le lien entre le vieillissement et la qualité du sperme, mais ils contribueront aussi à améliorer la santé des générations futures.

Les résultats de notre recherche, publiés dans Nature Reviews Urology (en anglais seulement), révèlent que le fait de devenir père à un âge avancé augmente les risques d’avoir des enfants qui développeront des maladies multigéniques complexes.

Financé par l'Institut de la santé des femmes et des hommes des IRSC

Coordonnées

Dr Bernard Robaire
Université McGill
Département de pharmacologie et de thérapeutique
514-398-3630
Site Web (en anglais seulement)

Promouvoir la santé physique et mentale chez les hommes présentant des problèmes de fertilité

Chercheurs principaux

  • Phyllis Zelkowitz
  • François Bénard

Notre équipe cherche à promouvoir la santé reproductive chez les hommes dans l'ensemble de la population, ainsi qu'à répondre aux besoins particuliers de deux groupes d'hommes dont l'infertilité est source de préoccupation :

  • les hommes soumis à des évaluations et à des traitements pour leur infertilité
  • les jeunes survivants adultes du cancer dont le diagnostic et le traitement peuvent avoir nui à leur fertilité

Les hommes dans ces groupes cibles sont à risque sur les plans physique et psychologique, mais leurs besoins sont rarement pris en compte dans la recherche. Comme les hommes sont moins susceptibles que les femmes de chercher à se faire traiter en cas de problèmes d'ordre physique ou psychologique, il est urgent de trouver de nouvelles façons de promouvoir leur santé et leur bien être. Les technologies mobiles mobilité en santé – la pratique de la médecine et de la santé publique à l'aide d'appareils mobiles tels que téléphones intelligents et tablettes – peuvent être une voie prometteuse à cet égard.

En vue de mettre au point une intervention en santé avec des technologies mobiles, nous passons en revue la qualité des ressources éducatives existantes et sondons les hommes dans nos groupes cibles sur leurs connaissances des risques pour la santé liés à l'infertilité, et sur leurs besoins d'information et de soutien. Nous demanderons aussi aux professionnels de la santé quels sont les types de ressources éducatives et de soutien dont ils disposent, et dont ils ont besoin.

Cette information nous aidera à concevoir une application en santé avec des technologies mobiles rendant facilement accessibles des informations, de l'aide et des outils pour promouvoir un mode de vie sain chez les hommes éprouvant des problèmes de fertilité. Nous évaluerons les effets de ce type d'intervention sur la qualité de vie, l'autonomisation des patients, les symptômes psychologiques et le bien être mental, l'activité physique et l'alimentation, et la satisfaction des patients.

« Il est important d’élargir la discussion sur l’infertilité et ses conséquences physiques, émotionnelles et sociales, et d’y inclure l’expérience des hommes »

Dre Zelkowitz

Les résultats publiés sur l’enquête de notre équipe de recherche témoignent du désir de soutien social chez les hommes atteints de cancer ou d’infertilité. Les hommes ont notamment exprimé le souhait d’avoir accès à un soutien en ligne concernant l’infertilité. Notre équipe de recherche travaille à mettre au point une application pouvant soutenir les hommes en cours de traitements contre l’infertilité. L’ISFH a préparé le résumé d’une fiche de renseignements sur notre recherche traitant des connaissances des hommes sur leur propre fertilité.

Financé par l'Institut de la santé des femmes et des hommes des IRSC

Coordonnées

Dre Phyllis Zelkowitz
Hôpital général juif (Montréal)
514-340-8222, poste 5258
Phyllis.zelkowitz@mcgill.ca  
Site Web

Dépistage du VPH et évaluation de vaccins chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes

Chercheurs principaux

  • Irving Salit
  • Ron Rosenes

L'infection par certains types à haut risque du virus du papillome humain (VPH) est la principale cause de plusieurs cancers graves chez les hommes, dont les cancers de l'anus, du pénis, et de la tête et du cou. L'infection anale par le VPH à haut risque est beaucoup plus fréquente chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH). Nous savons également que les taux de cancer anal dans l'ensemble de la population augmentent, et que les HARSAH infectés par le VIH sont beaucoup plus à risque. En dépit de ces tendances alarmantes, des protocoles optimaux pour dépister et traiter le VPH anal et les lésions précancéreuses n'ont pas encore été établis. Le rôle de la vaccination contre le VPH dans cette communauté n'est pas clair non plus, l'expérience à cet égard étant très limitée. Enfin, non seulement le VPH cause directement la maladie, mais l'infection favorise la transmission sexuelle du VIH par des mécanismes qui restent obscurs.

Notre équipe réunit des spécialistes reconnus au niveau communautaire et international des maladies à VPH et de l'immunologie des muqueuses pour mieux comprendre ces questions importantes, et mieux définir la façon optimale de dépister le VPH et de prendre en charge les HARSAH infectés par ce virus. Nous avons également l'intention de jeter de la lumière sur la façon dont cette infection courante influe sur la transmission du VIH. Notre équipe espère fournir des informations cruciales pour améliorer la santé des HARSAH infectés par le VIH, et apportera des arguments additionnels à l'appui d'interventions en temps opportun (p. ex. vaccination contre le VPH) afin d'aider à combattre les effets du VPH dans cette communauté fortement touchée.

Une partie de notre recherche, publiée dans PLOS One (en anglais seulement), portait sur des entretiens avec des hommes homosexuels infectés par le VIH à Toronto qui visaient à évaluer leurs connaissances sur le VPH et le vaccin contre le VPH.  Nombre d’hommes ont affirmé qu’ils croyaient que le VPH affectait principalement les femmes et qu’ils n’avaient donc pas besoin d’être immunisés contre ce virus.

Financé par le Réseau ontarien de traitement du VIH et l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC

Coordonnées

Dr Irving Salit
Réseau universitaire de santé, Toronto
416-340-4800, poste 3697
irving.salit@uhn.ca  
Site Web (en anglais seulement)

Réduire la vulnérabilité au VIH et promouvoir la résilience chez les hommes africains, caribéens et noirs se déclarant hétérosexuels en Ontario

Chercheurs principaux

  • Josephine Wong
  • Winston Husbands
  • Josephine Etowa
  • Isaac Luginaah
  • Francisca Omorodion

La recherche montre que les hommes africains, caribéens et noirs (ACN) hétérosexuels font face à des inégalités sociales qui les rendent plus vulnérables au VIH. Pourtant, ces hommes n'ont pas bénéficié d'une attention particulière dans les programmes, les services et la recherche, qui peinent à suivre les changements dans l'épidémiologie du VIH.

Notre programme de recherche a pour but de réduire la vulnérabilité au VIH et de favoriser la résilience par la participation active d'hommes ACN se déclarant hétérosexuels dans les interventions, les programmes, la recherche et les politiques en matière de VIH au niveau communautaire. À l'aide de méthodes mixtes, nous poursuivons les objectifs suivants :

  • mobiliser les hommes ACN se déclarant hétérosexuels pour lutter contre les conditions qui contribuent aux disparités sur le plan de la santé liées au VIH
  • examiner la vulnérabilité sociale et comportementale par rapport au VIH chez les hommes ACN se déclarant hétérosexuels
  • déterminer les facteurs individuels et structurels qui favorisent la résilience et réduisent les risques de VIH chez les hommes ACN se déclarant hétérosexuels
  • développer une capacité et un leadership individuels, communautaires et organisationnels pour s'attaquer aux disparités par rapport au VIH chez les hommes ACN se déclarant hétérosexuels et dans les communautés, par la recherche, les programmes et la politique
  • produire de nouvelles connaissances et en appuyer la mise en application dans les interventions, la pratique et les politiques en Ontario et au Canada.

Notre programme de recherche permettra d'examiner les écarts dans les programmes et la politique touchant les hommes ACN hétérosexuels en Ontario, de réduire la stigmatisation sociale liée au VIH et d'autres formes de discrimination, d'améliorer les messages de prévention du VIH dans les communautés ACN, et de renforcer la participation des hommes ACN dans les interventions communautaires contre le VIH.

Financé par le Réseau ontarien de traitement du VIH, l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC et l'Institut de la santé des femmes et des hommes des IRSC

Coordonnées

Dre Josephine Pui-Hing Wong
Université Ryerson
École des sciences infirmières
416-979-5000, poste 6303
jph.wong@ryerson.ca
Site Web (en anglais seulement)

Comprendre les risques pour la santé et promouvoir la résilience chez les jeunes hommes victimes de violence sexuelle

Chercheuse principale

  • Christine Wekerle

Notre équipe s'attaque au problème caché de la victimisation sexuelle chez les jeunes hommes, du début de l'adolescence au début de l'âge adulte. La violence sexuelle correspond à une gamme d'expériences non voulues, imposées et non consensuelles, qui englobe le sextage, les agressions sexuelles contre les enfants, la coercition sexuelle dans les fréquentations, l'exploitation sexuelle et le viol.

La violence sexuelle représente une question liée aux droits de la personne, à la santé publique, et au genre. Des hommes victimes de violence sexuelle se présentent à diverses structures de service, mais leur victimisation peut ne jamais être reconnue. Et lorsque des services axés sur le traumatisme sont nécessaires, soit qu'ils n'existent pas, soit qu'ils ne sont pas fournis. De plus, certaines victimes peuvent être asymptomatiques et bien fonctionner au quotidien.

Fait à signaler, nos projets ciblent aussi bien les contextes de défi (p. ex. communautés autochtones et milieu rural ou éloigné; aide à l'enfance; itinérance) que les contextes de résilience (p. ex. fréquentation de l'école secondaire ou de l'université). Avec les intervenants, notre équipe cherche à combler les manques de connaissances sur la violence sexuelle chez les jeunes hommes, les processus sous tendant à la fois le trouble et la résilience, et les interventions prometteuses.

Financé par l'Agence de la santé publique du Canada et l'Institut de la santé des femmes et des hommes des IRSC

Coordonnées

Dre Christine Wekerle
Université McMaster
wekerc@mcmaster.ca
Site Web (en anglais seulement)

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