Un pas de plus vers de nouvelles stratégies de vaccination contre la tuberculose

Dr Zhou Xing

La tuberculose est une nouvelle priorité pour les responsables de la santé publique dans le monde entier. Cette maladie hautement infectieuse est normalement causée par Mycobacterium tuberculosis, bactérie qui s'attaque aux poumons.

En 2017, la tuberculose a causé la mort de 1,6 million de personnes.

Comme le quart de la population mondiale en est infectée, l’épidémie de tuberculose représente l’un des plus graves problèmes de santé de notre époque.

Cet important dossier est dans la ligne de mire de certains scientifiques, comme le Dr Zhou Xing, professeur et chercheur en pathologie et en médecine moléculaire à l’Université McMaster, qui travaille de concert avec la Dre Fiona Smaill, spécialiste des maladies infectieuses. Ensemble, ils ont mis au point des vaccins contre la tuberculose, qu’ils mettent maintenant à l’essai.

Le Dr Zhou Xing travaille à la création d’une nouvelle génération de vaccins contre la tuberculose depuis plus de 15 ans. Ses recherches ont permis de tenir deux essais cliniques de vaccins auprès de participants volontaires au Canada. Dans l’essai en cours, par exemple, le vaccin est administré directement dans les poumons des participants en aérosol. La recherche translationnelle menée par des scientifiques comme le Dr Xing pourrait avoir des retombées immédiates pour les personnes atteintes de la maladie.

Les statistiques alarmantes de la crise de la tuberculose dans les communautés autochtones ont contribué au parcours du Dr Xing. En effet, dans le Nord canadien, le taux d’incidence de la tuberculose chez les Inuits est 300 fois plus élevé que celui de la population non autochtone née au Canada. La nouvelle stratégie de vaccination du Dr Xing pourrait donc aider à réduire l’incidence de la tuberculose dans les communautés autochtones au pays.

« Je crois fermement à l’importance du financement de la recherche, car il permet aux chercheurs de trouver un remède contre les maladies comme la tuberculose. Sans le soutien des IRSC, il m’aurait été impossible de mettre nos découvertes scientifiques fondamentales en pratique chez l’humain. »

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