Membres du conseil consultatif de l'IG – Biographies

Ian Stedman (président)
Professeur agrégé, École de politiques publiques et d’administration, Université York

Professeur agrégé de droit public canadien et de gouvernance à l’Université York, Ian Stedman est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université Western, d’une maîtrise ès arts en philosophie de l’Université York, d’un baccalauréat en droit de l’Université de l’Alberta, d’une maîtrise en droit de l’Université de Toronto et d’un doctorat en droit de l’École de droit Osgoode Hall. Il siège aux conseils de direction du Centre de recherche sur l’IA et la société (en anglais seulement) et du programme Intelligences connectées (en anglais seulement) du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, en plus d’être membre de deux comités d’éthique de la recherche à l’Hôpital pour enfants de Toronto, dont l’un est le tout premier à porter exclusivement sur la science des données. Ses travaux visent principalement à faire progresser les technologies et les politiques qui favorisent la personnalisation accrue des soins de santé et à en étudier les processus.

Ian est parent et défenseur des droits de personnes qui, comme lui, sont porteuses d’une maladie rare. Ancien membre du conseil d’administration de l’Organisation canadienne pour les maladies rares, il est aujourd’hui président du conseil d’administration du Réseau auto-inflammatoire canadien (en anglais seulement)  et il siège au comité directeur du Réseau canadien des maladies rares.


Nika Shakiba (vice-présidente)
Professeure adjointe, École de génie biomédical
Université de la Colombie-Britannique

La Dre Nika Shakiba est professeure adjointe à l’École de génie biomédical de l’Université de la Colombie-Britannique. Bachelière du programme de génie de l’Université de Toronto, c’est aussi là qu’elle a obtenu son doctorat sous la supervision du Dr Peter Zandstra. Elle a suivi sa formation postdoctorale sous la cosupervision des Drs Ron Weiss et Domitilla Del Vecchio au Centre de biologie synthétique du Massachusetts Institute of Technology. À travers ces expériences, elle a jeté un pont entre l’expérience et la théorie en utilisant des technologies génétiques pour suivre le comportement de cellules uniques, en déconvoluant des modèles mathématiques à l’aide d’ensembles de données complexes et en générant de nouvelles prédictions. Son parcours éducatif lui a inculqué une philosophie scientifique ancrée dans la réflexion et les collaborations interdisciplinaires.

Le programme de recherche indépendante (en anglais seulement) de la Dre Shakiba a trait aux « vies sociales » des cellules souches, c’est-à-dire la façon dont ces cellules interagissent pour influer sur la survie des unes des autres et les décisions quant au sort cellulaire, aussi bien en culture qu’au cours du développement embryonnaire. Son laboratoire utilise la biologie systémique et synthétique pour comprendre les règles génétiques qui codent les interactions coopératives et compétitives entre les cellules souches. S’appuyant sur le génie génétique, il cherche à programmer ces interactions pour obtenir des résultats prévisibles en termes de croissance et de différenciation et rendre possibles des bioprocédés robustes pour la mise au point de thérapies cellulaires à partir de cellules souches.

La Dre Shakiba veut former la prochaine génération de chercheurs biomédicaux en leur permettant d’acquérir une expertise de base en sciences de la vie et en ingénierie. Ces chefs de file en sciences auront le savoir-faire requis pour développer des technologies de pointe, faire fonction de pôles de collaboration interdisciplinaire et s’attaquer à des questions scientifiques fondamentales. La Dre Shakiba a cocréé un atelier national pour initier à la biologie synthétique les stagiaires du Réseau sur les cellules souches. Au-delà de la recherche et de l’enseignement, elle a participé activement à des activités de sensibilisation, faisant connaître la science et l’éthique de la recherche sur les cellules souches au grand public et aux jeunes. En tant qu’ancienne chef de file nationale du symposium StemCellTalks pour les étudiants du secondaire, elle a codirigé un comité qui a vu l’activité prendre de l’ampleur dans huit villes canadiennes. La Dre Shakiba se passionne également pour l’équité dans le mentorat et le partage de conseils multidirectionnels dans le cadre de son plus récent projet, Advice to a Scientist (conseils à un scientifique) (en anglais seulement).


Jehannine C. Austin, Ph. D., MACSS, conseillère en génétique agréée
Professeure, Départements de psychiatrie et de génétique médicale, Université de la Colombie-Britannique
Directrice administrative, Institut de recherche de BC Mental Health and Substance Use Services

La Dre Jehannine Austin est directrice administrative de l’Institut de recherche de BC Mental Health and Substance Use Services, et professeure de psychiatrie et de génétique médicale à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle est conseillère en génétique agréée, et ses travaux de recherche portent sur l’effet des conseils en génétique chez les personnes atteintes de troubles psychiatriques et leurs proches. Elle a fondé le premier service de conseils en génétique spécialisé en psychiatrie, qui a gagné un prix pour son incidence sur les résultats pour les patients, et a rédigé des articles à comité de lecture ainsi qu’un livre. Elle a en outre reçu des prix d’enseignement, de leadership et d’excellence en recherche.

Jehannine Austin est membre du Collège de la Société royale du Canada et de l’Académie canadienne des sciences de la santé.


En tant que vice-président, Recherche et Innovation à Génome Canada, Naveed Aziz dirige la conception et la mise en œuvre des programmes de recherche, des solutions aux défis et des initiatives de l’organisme. Il joue un rôle pivot en contribuant à l’orientation et à l’exécution de la vision, de la mission, de la stratégie et des objectifs de Génome Canada. Cumulant plus de 20 ans d’expertise en génomique, M. Aziz stimule l’innovation génomique à Génome Canada. Il relève des défis axés sur la mission et promeut des initiatives stratégiques, mû par un vif intérêt pour les façons dont la génomique peut résoudre des problèmes mondiaux et par sa passion pour l’élaboration de solutions de génération de données massives.

Avant de jouer ce rôle à Génome Canada, M. Naveed Aziz était conseiller administratif et scientifique en chef de CGEn, plateforme nationale du Canada pour le séquençage et l’analyse du génome, avec des pôles à l’Hôpital pour enfants de Toronto, à l’Université McGill (Montréal) et au Centre des sciences génomiques Michael-Smith du Canada (Vancouver). Dans ces fonctions, il a permis au Canada de jouer un rôle de chef de file en recherche fondamentale et appliquée dans le domaine de la génomique. Ses contributions ont été essentielles à l’avancement des progrès technologiques et à la proposition de solutions à des défis mondiaux en santé, en agriculture et dans des secteurs connexes. Auparavant, M. Aziz était directeur des programmes technologiques de Génome Canada. Dans ce rôle, il dirigeait ce portefeuille d’initiatives avec pour objectif premier d’aider à créer des possibilités qui favorisent l’innovation et développent les capacités nationales en génomique, en mégadonnées et dans les sciences connexes. En outre, M. Aziz fait aussi fonction de chef de la génomique à l’Université de York, au Royaume-Uni, et de chercheur universitaire au Noble Research Institute, aux États-Unis. Il s’est notamment vu décerner la bourse de partenariat en recherche 2022 de l’Association canadienne des administratrices et des administrateurs de recherche, a été nommé parmi les hauts dirigeants émergents au Canada par adMare BioInnovations et Pfizer en 2018, et a figuré au palmarès des 20 chefs de la direction les plus dynamiques au Canada en 2021.


Dr Mohan Babu, Ph. D.
Chaire de recherche du chancelier en biologie des réseaux, Université de Regina
Professeur, Département de chimie et de microbiologie, Université de Regina

Le Dr Mohan Babu est reconnu mondialement comme chef de file de la biologie des réseaux, de la biologie mitochondriale, des neurosciences du développement et de la microbiologie. Titulaire de la chaire de recherche du chancelier en biologie des réseaux et directeur du Centre de recherche sur les maladies chroniques MitoSYSTEMS à l’Université de Regina, il dirige des recherches de pointe visant principalement à cartographier les réseaux moléculaires complexes qui régissent les cellules humaines et les organismes modèles. Ses travaux ont non seulement fait progresser notre compréhension de la biologie et de la pathogenèse des maladies, mais ils ont également permis de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques. Le Dr Babu, qui a publié plus de 120 articles évalués par des pairs dans des revues prestigieuses, bénéficie en continu de financement des IRSC, des National Institutes of Health, de la Simons Foundation, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et d’autres organismes de premier plan pour soutenir ses recherches. Ses contributions à la science lui ont valu de multiples récompenses : lauréat du prix d’impact en milieu de carrière de la Fondation de la recherche en santé de la Saskatchewan (SHRF) et du prix d’excellence en recherche de la Faculté des sciences de l’Université de Regina, récipiendaire de la bourse de nouveau chercheur des IRSC, finaliste pour le Prix de nouveau chercheur principal Maud-Menten de l’IG des IRSC, etc. Le chercheur et professeur a aussi eu deux fois l’honneur d’obtenir la reconnaissance du recteur de l’Université de Regina pour ses réalisations professionnelles et son excellence en recherche. Qui plus est, le Dr Babu détient un brevet – et un autre est en instance –, et les résultats de ses recherches ont été publiés dans des revues scientifiques majeures et ont fait l’objet d’une couverture médiatique nationale. Il possède par ailleurs une riche expérience en évaluation par les pairs, ayant agi à titre d’évaluateur et de membre de comité pour des organisations respectées comme les IRSC, le CRSNG, la FCI, le Conseil européen de la recherche, le Medical Research Council et la Fondation de recherche de Flandre. Il met également son expertise rédactionnelle au service de revues de premier ordre et a siégé aux comités de lecture de quelques-unes des publications scientifiques les plus influentes au monde, notamment Cell, Nature et Science. Il a en outre occupé des postes clés dans des organisations scientifiques nationales, y compris ceux de secrétaire-trésorier de la Société canadienne des microbiologistes et de membre du conseil d’administration du Réseau national canadien de la protéomique et de la Société canadienne pour les biosciences moléculaires. Enfin, le programme de recherche du Dr Babu ne fait pas que repousser les limites des connaissances en biologie des systèmes : il procure à la prochaine génération de scientifiques des connaissances avancées inestimables en protéomique, en génomique et en bio-informatique.


Yvonne Bombard, Ph.D.
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les services et les politiques de santé en génomique
Professeure, Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé, Université de Toronto
Directrice du Programme de recherche sur les services de santé génomique

La Dre Yvonne Bombard est professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les services et les politiques de santé en génomique à l’Université de Toronto et directrice du Programme de recherche sur les services de santé génomique à l’Hôpital St. Michael (Unity Health Toronto). Dans le cadre de ses travaux, elle s’intéresse à l’incidence des technologies génomiques sur les patients et le système de santé, au développement d’outils numériques en médecine génomique et à la participation des patients à l’évaluation des technologies de la santé. En parallèle, elle s’investit pleinement dans les rôles qui lui sont confiés au sein de divers comités consultatifs, du conseil d’administration de l’American Society of Human Genetics et du conseil consultatif de l’Institut de génétique des IRSC. Ses recherches à fortes retombées et ses contributions aux politiques de santé lui ont valu de nombreuses récompenses, dont une subvention Fondation des IRSC et des prix d’excellence en recherche de l’ACMTS, des IRSC, de la Société canadienne du cancer et de l’Université de Toronto. Elle a également été élue à la Société royale du Canada et intronisée à l’Académie canadienne des sciences de la santé.


Michelle Brazas, Ph. D.
Directrice de l'oncologie adaptative, Institut ontarien de recherche sur le cancer
Directrice scientifique, Bioinformatics.ca

À titre de directrice du Programme d'oncologie adaptative, la Dre Brazas dirige, à l'Institut ontarien de recherche sur le cancer, les efforts de recherche visant à utiliser des outils moléculaires et informatiques ainsi que l'imagerie pour transformer les soins en cancérologie. Elle joue un rôle clé dans la gestion de la planification stratégique, l'obtention de financement et les activités opérationnelles du Programme d'oncologie adaptative.

Depuis 2021, la Dre Brazas est également directrice scientifique de Bioinformatics.ca, qui héberge le Centre canadien de bio-informatique, un programme national de collaboration et de formation en bio-informatique. Elle fait la promotion du renforcement des capacités en bio-informatique et des possibilités d'apprentissage pour la relève en recherche à la grandeur du Canada au moyen des programmes de financement et de mentorat des stagiaires du Centre canadien de bio-informatique, en s'appuyant sur des partenariats avec des bâtisseurs communautaires et professionnels et en aidant le Canada à reconnaître la richesse de ses talents et les précieux apports de la recherche.

La Dre Brazas veille également à ce que la formation en bio-informatique au Canada demeure concurrentielle à l'échelle mondiale en participant activement aux activités internationales en la matière, notamment à titre de membre du comité de direction de l'International Society of Computational Biology, d'organisatrice du Sommet mondial sur l'enseignement de la bio-informatique et d'ancienne cadre de la Global Organisation for Learning, Education and Training.

La Dre Brazas a obtenu un doctorat en microbiologie à l'Université de la Colombie-Britannique et a occupé un poste de recherche au sein du corps professoral de l'Institut de technologie de la Colombie-Britannique avant de déménager à Toronto.


Francesca Di Cara, Ph. D.
Professeure agrégée
Département de microbiologie et d’immunologie, Université Dalhousie

Francesca Di Cara a obtenu son doctorat à l’Université de Naples – Frédéric-II à Naples, en Italie, en 2009. Pendant ses études supérieures, elle a travaillé deux ans à l’Université d’Édimbourg grâce à la bourse de recherche Norman Salvesen Emphysema Research Trust. Elle a ensuite été boursière postdoctorale à l’Université de l’Alberta avec le Dr King-Jones avant de devenir associée de recherche avec le Dr Richard Rachubinski. En 2018, elle a commencé sa carrière universitaire au rang de professeure adjointe au Département de microbiologie et d’immunologie et conjointement au Département de pédiatrie de l’Université Dalhousie. Elle est la titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur l’immunologie humaine et les interactions hôte-agent pathogène. Elle est maintenant professeure agrégée. Ses recherches sont financées par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, Research Nova Scotia, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Fonds Nouvelles frontières en recherche, le programme NIH R01, SP Canada et le Réseau canadien des modèles et mécanismes des maladies rares. Elle a publié 27 articles dans les six dernières années et a été invitée à présenter les travaux de son équipe à 65 reprises depuis 2018. Ses recherches portent sur le métabolisme immunitaire. Son équipe cherche à définir les mécanismes par lesquels le métabolisme lipidique régule les réponses immunitaires et inflammatoires, y compris dans le système nerveux central. Plus précisément, son équipe s’intéresse à la définition du rôle des peroxysomes, organites métaboliques essentiels présents dans presque toutes les cellules eucaryotes, dans la modulation des réponses immunitaires aux défis microbiens, et à la façon dont les pathogènes microbiens manipulent ces organites à des fins néfastes. Son intérêt pour les voies métaboliques dans les réponses immunitaires trouve son fondement dans la quantité croissante de données probantes démontrant qu’un grand nombre de maladies immunodéficientes et inflammatoires humaines ont pour origine des anomalies dans les signaux métaboliques. Ses recherches reposent sur l’utilisation de mouches à fruits, de modèles murins et d’échantillons humains pour comprendre l’importance des peroxysomes dans le développement de troubles immunitaires, en particulier les maladies rares.


François Gros-Louis, Ph. D.
Professeure titulaire, Département de chirurgie, Faculté de médecine, Université Laval
Chaire de recherche du Canada en génie tissulaire et biomodélisation des maladies du cerveau

Le Dr Gros-Louis est spécialisé dans la recherche en neurobiologie utilisant des modèles cellulaires et tissulaires, ainsi que d'autres modèles in vitro et in vivo pour étudier les maladies génétiques humaines. Il est également spécialisé dans la génétique des troubles neurologiques, y compris la sclérose latérale amyotrophique (SLA), ainsi que d'autres conditions neurogénétiques telles que la neurofibromatose, les leucodystrophies et les maladies neurovasculaires. Il est actuellement Directeur de la plateforme de production de cellules souches pluripotentes induites (iPSC) du Québec, située au CHU de Québec – Université Laval (hôpital Enfant-Jésus). À noter que le Dr Gros-Louis a siégé ou siège encore sur plusieurs comités et conseils de direction, notamment il siège actuellement sur le conseil d’administration de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI).

Son équipe et lui ont démontré dans plusieurs publications scientifiques que les modèles de culture tridimensionnelle, dérivés des propres cellules du patients (personnalisés), permettent de mieux étudier les maladies pour la compréhension des mécanismes pathologiques sous-jacents aux maladies qu’il étudie. Ces modèles de culture personnalisés, issus du génie tissulaire, ou encore obtenues par différenciation à partir de cellules iPSCs visent une finalité clinique et constituent donc des modèles innovants pour la recherche fondamentale et appliquée. Il a identifié, à l’aide de plusieurs collaborateurs, des mutations et gènes responsables de maladies neurodégénératives telles que la SLA et l’ataxie récessive cérébelleuse de type 1 (ARCA-1).


Benjamin Haibe-Kains, Ph.D.
Titulaire de la chaire de recherche du Canada en pharmacogénomique informatique
Scientifique principal, Centre de cancérologie Princess-Margaret, Réseau universitaire de santé
Professeur agrégé, Département de biophysique médicale, Université de Toronto

M. Benjamin Haibe-Kains est scientifique principal au Centre de cancérologie Princess‑Margaret du Réseau universitaire de santé, professeur agrégé au Département de biophysique médicale de l’Université de Toronto et titulaire de la chaire de recherche du Canada en pharmacogénomique informatique. Il est titulaire d’un doctorat en bioinformatique de l’Université Libre de Bruxelles, en Belgique. Soutenu par une bourse Fulbright, il effectue ses études postdoctorales à l’Institut de cancérologie Dana-Farber et à l’École de santé publique de l’Université Harvard, aux États-Unis. M. Haibe-Kains met ensuite sur pied son propre laboratoire à l’Institut de recherches cliniques de Montréal, puis déménage au Centre de cancérologie Princess-Margaret en novembre 2013. Ses recherches portent sur l’intégration de données à haut débit provenant de diverses sources pour l’analyse simultanée de multiples aspects de la carcinogenèse. Plus particulièrement, son équipe analyse des ensembles de données radiologiques et (pharmaco)génomiques pour la mise au point de nouveaux modèles pronostiques et prédictifs et la découverte de nouvelles stratégies thérapeutiques afin d’améliorer considérablement la prise en charge des maladies. Parmi les principales contributions scientifiques de M. Haibe-Kains, citons l’identification de plusieurs signatures géniques pronostiques dans le cancer du sein, la création de modèles de classification de sous-types de cancers de l’ovaire et du sein, la détermination des prédicteurs génomiques de la réaction aux médicaments dans les lignées cellulaires cancéreuses et la mise au point de modèles pronostiques radiomiques pour les cancers de la tête et du cou. Son équipe travaille également à l’élaboration de nouvelles manières d’améliorer la transparence et la reproductibilité de la recherche informatique. M. Haibe-Kains est coauteur de 180 publications dans des revues à comité de lecture, dont 50 à titre de (co)auteur principal (20 000 citations, indice h de 60, source : Google Scholar). Son laboratoire tient à jour 31 ensembles de données génomiques publiques et propose 15 progiciels ouverts, qui sont accessibles gratuitement par la communauté scientifique (BHKLAB (en anglais seulement)).


Victor Martinez, Ph. D.
Professeur adjoint, Département de pathologie, Université Dalhousie

Le Dr Victor Martinez intègre l'IA et la génomique au Centre de santé IWK et à l'Université Dalhousie. Il dirige une équipe clinique de génomique qui met en œuvre des solutions bio-informatiques fondées sur l'IA pour améliorer les soins aux patients, en mettant l'accent sur la transformation du diagnostic et du traitement des maladies héréditaires au Canada atlantique au moyen d'analyses à l'échelle du génome. En plus de ses travaux sur l'IA et la génomique, le Dr Martinez mène des recherches sur les marqueurs moléculaires des cancers induits par l'environnement en utilisant des technologies de séquençage avancées. Il participe également à l'élaboration de cadres de gouvernance et de gestion des données pour le Centre pour la médecine de précision des Maritimes du Centre de santé IWK et met de l'avant le séquençage génomique à l'interne afin de préserver la souveraineté des données au Canada. Ses contributions à la recherche ont été publiées dans des revues scientifiques de premier plan, dont Science, Cancer Discovery et PNAS.


Neil Merovitch, Ph. D.
Chercheur, Faculté de médecine, Université de Toronto
Faculté des sciences de la santé, Université McMaster

Le Dr Neil Merovitch est assistant de recherche à la Faculté de médecine Temerty de l'Université de Toronto et occupe un poste à la Faculté des sciences de la santé de l'Université McMaster. Il a obtenu un baccalauréat en sciences spécialisé en biologie et une maîtrise en physiologie et biophysique de l'Université Dalhousie, puis un doctorat en neurosciences et en santé mentale à l'Hôpital pour enfants de Toronto (SickKids) et à l'Université de Toronto. Dans ses travaux de recherche, il applique des approches génétiques pour élaborer des modèles visant à étudier les mécanismes cellulaires et moléculaires qui sous-tendent la dysrégulation de la mémoire dans les troubles neurodéveloppementaux. Son travail a été récompensé par plusieurs prix, notamment dans le domaine de la médecine individualisée. Pour l'heure, il fait porter ses recherches sur les partenariats avec les patients et l'avancement de la médecine de précision.

Outre ses recherches, le Dr Merovitch participe activement à la promotion de l'accessibilité et de l'inclusion. Il siège au comité directeur sur l'accessibilité et au comité sur l'équité, la diversité et l'inclusion de l'Hôpital SickKids. Il préside le groupe-ressource d'employés sur l'accès, l'accessibilité et l'inclusion et a cofondé le groupe de travail sur l'inclusion des personnes handicapées de la Faculté de médecine Temerty. Il a également contribué à titre d'instructeur au programme Family Engagement in Research dirigé par le CanChild Centre for Childhood-Onset Disability Research de l'Université McMaster.

Ayant grandi avec de multiples maladies rares, le chercheur a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence à l'hôpital dans une véritable odyssée diagnostique, a subi de nombreuses opérations complexes et a fait face à la difficile transition des soins pédiatriques aux soins pour adultes. Ce parcours a façonné son engagement à faire progresser la recherche, à favoriser la participation des patients et à corriger les problèmes d'équité en santé.


Hermann Nabi, Ph.D., HDR
Professeur adjoint d’épidémiologie, Département de médecine sociale et préventive
Chercheur, axe Oncologie du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval
Université Laval

Hermann Nabi est chercheur au sein de l’axe Oncologie du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et professeur adjoint d’épidémiologie au Département de médecine sociale et préventive de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Ses travaux portent notamment sur l’intégration responsable de la médecine de précision aux soins de santé, particulièrement en ce qui concerne la prévention et le traitement du cancer. Son programme de recherche repose sur une approche interdisciplinaire, qui associe un éventail de compétences et d’outils méthodologiques pour répondre à des questions au croisement de plusieurs disciplines scientifiques. Cette approche propose une nouvelle façon d’aborder la recherche translationnelle au moyen de concepts, de modèles et de méthodes provenant des sciences sociales et humaines, de l’épidémiologie, de la santé publique, de la recherche sur les services de santé et de la science de la mise en œuvre.

Avant de rejoindre le Centre et l’Université Laval en 2016, le Dr Nabi a dirigé le département Recherche en sciences humaines et sociales, épidémiologie, santé publique de l’Institut national du cancer (INCa) et a été chercheur régulier à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) en France.


David Rose
Professeur, Université de Waterloo

La carrière de David Rose est axée sur la glycobiologie structurelle et la biochimie. Après avoir obtenu un baccalauréat de l’Université de Pennsylvanie, il a complété un doctorat à l’Université d’Oxford, puis effectué un stage postdoctoral au MIT. Au Canada, il a passé sept ans au Conseil national de recherches à Ottawa, passant d’associé de recherche à scientifique principal et chef de groupe. Recruté par l’Ontario Cancer Institute (aujourd’hui le Princess Margaret Cancer Centre), il a passé 19 ans à Toronto à étudier les enzymes intervenant dans la glycosylation et la transformation des glycanes, en particulier celles associées aux maladies humaines telles que le cancer et les troubles nutritionnels. Parallèlement, il a occupé des postes dans l’administration universitaire, notamment coordonnateur des études supérieures et président par intérim du département de biophysique médicale à l’Université de Toronto. Il est ensuite venu à Waterloo, où il a été président du département de biologie pendant deux mandats et a été pendant 12 ans le délégué universitaire des IRSC pour l’Université de Waterloo, notamment au sein du Comité consultatif des délégués universitaires (CCDU). Il possède une expérience considérable en évaluation par les pairs acquise au sein de plusieurs organisations, notamment à titre d’évaluateur et de président du comité BMA dans le cadre du programme de subventions Projet des IRSC et du comité directeur pour l’excellence de la recherche (SCORE) de l’Institut de recherche Terry Fox. Récemment, il a terminé son mandat de président de l’American Crystallographic Association.

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