Comité consultatif de la recherche sur le VIH/sida et les ITSS des IRSC (CCRVSII) – Biographies

Vera Caine (Présidente)
Professeure, École de sciences infirmières
Université de Victoria

La Dre Vera Caine est professeure à l’École de sciences infirmières de l’Université de Victoria. Elle centre ses travaux de recherche communautaire sur le lien entre les déterminants sociaux de la santé, les personnes qui vivent avec le VIH et les personnes réfugiées, et se penche plus particulièrement sur l’évolution des expériences et la façon dont celles-ci façonnent l’identité et l’agentivité de la personne. Détentrice de fonds des IRSC et du CRSH, la Dre Caine s’intéresse aux aspects éthiques et relationnels de la recherche narrative, ainsi qu’aux méthodes de recherche communautaire et participative.


Christian Baron (membre d'office)
Vice-président aux programmes de recherche
IRSC

Christian Baron est vice-président à la recherche – Programmes aux Instituts de recherche en santé du Canada. Il était auparavant professeur titulaire au Département de biochimie et de médecine moléculaire à l’Université de Montréal. Le Dr Baron a obtenu un doctorat en microbiologie de l’Université de Munich en Allemagne, en 1993, après quoi il a réalisé un stage postdoctoral à l’Université de Californie à Berkeley, aux États-Unis. En 1997, il s’est joint au Département de microbiologie de l’Université de Munich à titre d’auxiliaire et en 2002, il a été recruté par l’Université McMaster à Hamilton, en Ontario, en tant que professeur agrégé au Département de biologie. Il est ensuite devenu directeur du Département de biochimie et médecine moléculaire de l’Université de Montréal, en 2008. Ses recherches portent sur les mécanismes moléculaires de la virulence bactérienne dans le but d’améliorer le traitement des maladies infectieuses et de contrer la résistance aux antibiotiques. Le Dr Baron s’intéresse également à l’interaction entre le virus SRAS-CoV-2 et les cellules humaines ainsi qu’à l’analyse du métabolisme du soufre des bactéries dans les extraits des mines. Ses travaux ont été financés par le CRSNG, Génome Canada et Génome Québec ainsi que la Société de recherche sur le cancer. Il a siégé aux comités d’évaluation par les pairs des IRSC, du CRNSG et du FNFR. Le Dr Baron a été vice-doyen à la recherche et au développement à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal de juin 2015 à août 2020.


Albert Beck
Directeur, Rafle des années 60, Fédération des Métis du Manitoba et programme de bourses autochtones
Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, Genève, Suisse

Albert Beck, Autochtone vivant avec le VIH/sida, travaille depuis plus de 26 ans à l’avancement de la santé en matière de VIH, à l’élaboration de politiques sociales et à la défense des droits de la personne. Il a notamment siégé à l’ancien Conseil national autochtone sur le VIH/sida de l’Agence de la santé publique du Canada, au Comité permanent de la justice et des droits de la personne et au comité du programme sur le leadership communautaire de la conférence AIDS 2020. Il est le président sortant et le président de la Stratégie ontarienne de lutte contre le VIH et le sida à l’intention des Autochtones. En 2017, il est devenu le premier citoyen métis à participer au Programme de bourses en faveur des Autochtones du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) à Genève, en Suisse. En 2016, il a reçu le prix du leadership exceptionnel en matière du VIH du Réseau canadien autochtone du sida (RCAS). Il est citoyen métis de la rivière Rouge et travaille en tant que directeur de la Fédération des métis du Manitoba à Winnipeg, au Manitoba.


Nicolas Chomont
Professeur agrégé
Département de microbiologie, infectiologie et immunologie
Université de Montréal
Centre de recherche du CHUM

Le Dr Nicolas Chomont est professeur agrégé au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de l’Université de Montréal et chercheur régulier au Centre de recherche du CHUM. Il est titulaire d’un doctorat en virologie médicale de l’Université Pierre-et-Marie-Curie à Paris, où il a étudié les interactions entre le VIH et la muqueuse génitale. De 2004 à 2009, il suit une formation postdoctorale à l’Université de Montréal pendant laquelle il fait la lumière sur des sous-populations de lymphocytes T CD4 mémoires qui contribuent à la persistance du VIH chez les personnes recevant une thérapie antirétrovirale. Il poursuit ensuite ses recherches en tant que chercheur principal au Vaccine & Gene Therapy Institute of Florida afin de caractériser ces réservoirs. Depuis 2015, à l’Université de Montréal, le Dr Chomont supervise des études visant à élucider les mécanismes moléculaires impliqués dans la latence du VIH et à mettre au point de nouvelles stratégies thérapeutiques pour éradiquer le VIH. Ses travaux portent sur les mécanismes immunologiques influant sur la persistance des cellules infectées par le VIH, et plus particulièrement sur le rôle de la prolifération des lymphocytes T dans ce processus.


Francisco Ibáñez-Carrasco
Professeur agrégé, Innovation d’apprentissage
École de santé publique Dalla Lana
Université de Toronto

Francisco Ibáñez-Carrasco, Ph. D., est professeur adjoint à l’École de santé publique Dalla Lana (en anglais seulement) de l’Université de Toronto et membre du Canada-International HIV and Rehabilitation Research Collaborative (en anglais seulement) (CIHRRC). Ses recherches portent sur la réadaptation physique et cognitive dans le contexte du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), la santé sexuelle des hommes queers, l’apprentissage en ligne pour la santé publique, la mobilisation participative des connaissances, la stigmatisation liée au VIH et l’autopathographie (récits médicaux axés sur le patient). Il est l’auteur d’ouvrages de fiction latino-américains et d’ouvrages documentaires sur la vie avec le VIH. M. Ibáñez-Carrasco vit avec le VIH depuis 1986.


Charu Kaushic (membre d'office)
Directrice scientifique
Institut des maladies infectieuses et immunitaires
Instituts de recherche en santé du Canada

La Dre Kaushic est professeure titulaire au Département de pathologie et de médecine moléculaire de l'Université McMaster. À la même université, elle est aussi membre du Centre de recherche en immunologie et de l'Institut de recherche sur les maladies infectieuses Michael-G.-DeGroote, et professeure agrégée au Département d'obstétrique et de gynécologie et au Département de biochimie et de sciences biomédicales.

La Dre Kaushic a obtenu son doctorat à l'Institut national d'immunologie à New Delhi, en Inde, et a suivi sa formation postdoctorale dans le domaine de l'immunité muqueuse à l'École de médecine du Dartmouth College. En 2002, elle est arrivée à l'Université McMaster, où elle a consacré beaucoup de temps à l'enseignement et à la formation, en plus d'établir un programme de recherche interdisciplinaire. Ses travaux portent sur la santé reproductive des femmes, et en particulier sur la recherche fondamentale, clinique et translationnelle dans le domaine de la réceptivité et des réponses immunitaires aux virus transmis sexuellement, comme le VIH de type 1 et le VHS de type 2. La Dre Kaushic s'intéresse particulièrement à l'éducation du public, notamment en ce qui touche les problèmes de santé reproductive chez les femmes, et collabore depuis longtemps avec des organisations du milieu de la recherche.

Les recherches de la Dre Kaushic ont été financées par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), la Fondation canadienne de recherche sur le sida (CANFAR) et le Réseau ontarien de traitement du VIH (OHTN). La Dre Kaushic a été récompensée à maintes reprises à l'échelle nationale et internationale. Elle a notamment été titulaire d'une bourse postdoctorale de l'Université Rockefeller, d'une bourse de nouveau chercheur des IRSC, d'une bourse de recherche de l'OHTN, d'une chaire de recherche appliquée sur le VIH de l'OHTN et, récemment, d'une bourse d'excellence en recherche de l'American Journal of Reproductive Immunology. Elle a également siégé à de nombreux comités scientifiques, y compris aux IRSC et aux NIH, ainsi qu'au conseil d'administration du OHTN à titre de représentante du milieu de la recherche et au conseil de direction de l'American Society of Reproductive Immunology, à titre de secrétaire. En outre, la Dre Kaushic est membre du Collège des évaluateurs des IRSC.


Raynell Lang
Professeure adjointe
Division des maladies infectieuses
Département de médecine et Département des sciences de la santé communautaire
Université de Calgary

La Dre Raynell Lang est professeure adjointe en maladies infectieuses à l’Université de Calgary, membre de l’Institut de santé publique O’Brien et de l’Institut pour les maladies chroniques Snyder, et directrice médicale adjointe de la Southern Alberta Clinic à Calgary. Spécialiste des soins aux personnes vivant avec le VIH, la Dre Lang détient un doctorat en médecine de l’Université de la Saskatchewan et a suivi une formation en maladies infectieuses à l’Université de Calgary. Elle est en outre titulaire d’une maîtrise en épidémiologie de la London School of Hygiene and Tropical Medicine et d’un certificat en méthodologie de recherche (Global Clinical Scholars Research Training Program) de l’Université Harvard, auxquels s’ajoute une formation postdoctorale en épidémiologie du VIH à l’Université Johns Hopkins dans le cadre de l’étude North American AIDS Cohort Collaboration on Research and Design (NA-ACCORD). Les recherches de la Dre Lang consistent à évaluer les répercussions des co-infections et des comorbidités chez les personnes atteintes du VIH, à caractériser les associations immunitaires, inflammatoires et virologiques, et à cerner des marqueurs prédictifs afin d’orienter les soins cliniques.


Daryl Luster
Défenseur des pairs
Mentor pour les pairs

Monsieur Luster est une personne vivant avec le virus de l’hépatite C (VHC).

Ayant consacré la majeure partie de sa carrière au domaine du design, il poursuit toujours son activité créatrice. Il a beaucoup voyagé et travaillé au Canada et dans d’autres pays. Benjamin d’une famille de militants pour la justice sociale et les droits de la personne, il cherche, depuis son enfance, à rapprocher les gens pour l’atteinte d’objectifs communs en matière de justice sociale et d’équité.

Son travail de défenseur des patients et d’éducateur dans le domaine du VHC se focalise sur une plus grande mise en lumière de l’expérience de la vie avec ce virus et une meilleure compréhension de celle-ci par les personnes touchées, les chercheurs, les cliniciens, les fournisseurs de soins, les législateurs, les organismes de santé publique, l’industrie et le grand public.

Comme nous le savons, avec les nouveaux traitements, une guérison est maintenant possible pour la vaste majorité des personnes atteintes du VHC. Monsieur Luster s’intéresse beaucoup à l’étude des manifestations extrahépatiques associées au virus.

Puisqu’il vit lui-même avec le VHC, il possède une profonde connaissance de l’expérience des patients et entretient, au sein de la communauté, des relations avec d’autres personnes touchées dans divers groupes de la population, et ce, d’une manière unique en raison de son vécu.

Monsieur Luster milite en faveur d’un plus grand engagement de la part des milieux de la recherche et de la santé publique ainsi que des payeurs de traitements, qu’ils soient du secteur public ou privé. C’est la voix des patients avec qui il s’entretient régulièrement qui le pousse à agir.

Quelques-unes de ses activités actuelles :

  • Président du Pacific Hepatitis C Network
  • Membre du réseau CanHepC
  • Membre du comité consultatif des patients et de la communauté de UBC Health
  • Pair navigateur, ligne d’aide téléphonique Help-4-Hep (Canada et États-Unis)
  • Éducateur et conseiller
  • Auteur/blogueur

Carrie Martin
Coordonnatrice de la recherche sur les femmes autochtones
Communautés, alliances et réseaux (Réseau canadien autochtone du sida)

Carrie Martin est une étudiante autochtone au doctorat et la coordonnatrice de la recherche sur les femmes autochtones au sein de l’organisme Communautés, alliances et réseaux (Réseau canadien autochtone du sida). Dans le cadre de son travail, elle dirige des recherches fondées sur les forces, ancrées dans la culture et axées sur la communauté aux fins du bien-être des femmes autochtones qui vivent avec le VIH ou qui sont à risque d’en être atteintes. Au cours de décennies de travail de première ligne, Mme Martin a participé à de nombreux projets de recherche en diverses qualités. À l’heure actuelle, elle est l’utilisatrice des connaissances principale désignée dans le cadre d’une subvention de 3 469 000 $ des IRSC se rapportant à un projet intitulé Measuring Sexual and Reproductive Health and Rights (SRHR): Responding to the Needs of Indigenous Women and Girls in a Global Context [Mesurer la santé et les droits sexuels et reproductifs : répondre aux besoins des femmes et des filles autochtones partout dans le monde], qui sera mis en œuvre dans sept pays sur une période de cinq ans. Pour en savoir plus sur ses récents travaux de recherche, veuillez visiter le site Web du Projet de transformation kʷiisḥinčiƛ (en anglais seulement).

Mme Martin a lancé une clinique médicale au Foyer pour femmes autochtones de Montréal et, en 2008, a cofondé le Centre de santé autochtone de Tio’tia:ke. Elle s’emploie à inclure toutes les femmes autochtones (les femmes cis ou trans, ainsi que les personnes de genre queer ou s’identifiant comme fems) et à créer un monde plus équitable pour les femmes vivant avec des infections transmissibles sexuellement et par le sang.

En 2016, Mme Martin a été membre de la société civile au sein de la délégation canadienne à la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH. En outre, depuis 2015, elle est membre du comité consultatif communautaire du Réseau canadien pour les essais VIH des IRSC, qui examine les essais cliniques afin de s’assurer qu’ils sont sécuritaires, éthiques et pertinents pour la collectivité du VIH. Elle est une défenseure infatigable des femmes autochtones vivant avec le VIH et une force vive de la recherche universitaire autochtone qui cherche à développer dans la communauté autochtone les capacités essentielles pour obtenir des subventions et développer la recherche.


Gina Ogilvie
Titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la lutte mondiale contre les infections à VPH et les cancers connexes
Professeure
Faculté de médecine
Université de la Colombie-Britannique

Gina Ogilvie, M.D., M.Sc., FCMF, docteure en santé publique, est titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur la lutte mondiale contre les infections à VPH et les cancers connexes. Professeure à l’École de la santé publique et des populations de l’Université de la Colombie-Britannique, elle est également chercheuse principale en santé publique au Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique et conseillère principale en recherche au BC Women’s Hospital and Health Centre. Elle a été directrice médicale des services de prévention clinique du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique, où elle a assumé le leadership opérationnel et scientifique d’une unité intégrée de santé publique comptant une centaine d’employés. Cette unité se consacre à la prestation, dans le secteur de la santé publique, d’un leadership et d’un service en matière d’ITS, de VIH, d’hépatite et de tuberculose à l’échelle provinciale, nationale et internationale.

La Dre Ogilvie focalise ses recherches sur les volets « santé publique » et « clinique » de la santé reproductive, des infections transmissibles sexuellement, du dépistage du VPH et du vaccin anti-VPH. Ses constatations ont eu une très grande influence sur l’établissement et l’orientation de politiques en matière de santé tant au Canada que dans le monde entier. La Dre Ogilvie est notamment chercheuse principale du programme ASPIRE, initiative mondiale de santé qui réalise des recherches et offre des solutions innovatrices axées sur les femmes pour la santé reproductive et la prévention du cancer du col de l’utérus en Afrique subsaharienne. Elle dirige aussi l’étude HPV FOCAL, essai randomisé auprès de plus de 25 000 femmes qui compare les résultats du dépistage primaire du col de l’utérus, et l’étude QUEST, essai randomisé pragmatique qui vise à établir l’efficacité d’une dose réduite du vaccin anti‑VPH. La Dre Ogilvie, qui a obtenu son doctorat en médecine de l’Université McMaster, a suivi un programme spécialisé en santé familiale et a été titulaire d’une bourse de recherche en santé des populations et en soins primaires. Elle a obtenu sa maîtrise en sciences de l’Université de la Colombie‑Britannique et son doctorat en santé publique de la Gillings School of Global Public Health de l’Université de Caroline du Nord.


Mario Ostrowski
Professeur titulaire de médecine, d'immunologie, de pathobiologie et de médecine de laboratoire
Université de Toronto

Mario Ostrowski est professeur titulaire de médecine, d'immunologie, de pathobiologie et de médecine de laboratoire à l'Université de Toronto, et il agit également comme clinicien-conseil en maladies infectieuses à l'Hôpital St. Michael de Toronto. Il s'intéresse en particulier à l'immunorégulation des cellules T dans l'infection au VIH et au VHC, aux adjuvants moléculaires pour la vaccination, aux interactions pDC-virus et au rôle des rétrovirus endogènes dans l'infection au VIH.


Nitika Pant Pai
Professeure agrégée
Département de médecine
Université McGill

La Dre Nitika Pant Pai, M.D., M.S.P., Ph. D., est professeure agrégée au Département de médecine de l’Université McGill dans les divisions de l’épidémiologie clinique et de la médecine expérimentale. Elle est également médecin-chercheuse à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et une experte mondiale en diagnostics au point d’intervention qui possède de l’expérience en initiatives de recherche dans les systèmes de santé de quatre pays : les États-Unis, le Canada, l’Afrique du Sud et l’Inde. Ses recherches visent à éclairer les politiques nationales et mondiales en matière de diagnostic du VIH et des ITSS, ainsi que les innovations en santé numérique qui améliorent l’accès, le lien et la rétention dans les soins des patients vivant avec ces maladies.

La Dre Pant Pai a été financée par plusieurs organismes, dont les IRSC, le FRQS, Grands Défis Canada, la Fondation Gates et IC-IMPACTS Canada. Elle conseille des organismes de santé nationaux et internationaux quant aux initiatives de dépistage du VIH et des ITSS, et elle a contribué à l’établissement des lignes directrices de l’OMS sur l’autodépistage du VIH, à des directives stratégiques, et à des initiatives canadiennes de dépistage du VIH et des ITSS. Cette scientifique chevronnée du FRQS a remporté de nombreux prix d’innovation et d’excellence en recherche. De plus, en 2013, la Dre Pant Pai et son équipe ont créé la toute première application mobile au monde pour téléphone intelligent et tablette permettant l’autodépistage du VIH : la HIVSmart! Cette application multilingue et multiplateforme a remporté le prix d’innovation de l’ASAP, financé par Google, la PLoS et le Wellcome Trust, et a été évaluée avec succès en Afrique du Sud et au Canada. Les applications AideSmart! pour les aides-soignants en matière d’ITSS et HCVSmart! pour le dépistage du VHC ainsi que la conception de nouveaux produits pour la santé sexuelle des jeunes femmes sont d’autres exemples d’innovations.

En 2018, la Dre Pant Pai a été élue membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada.


Ciann Wilson
Professeure adjointe
Psychologie communautaire
Université Wilfrid-Laurier

Dr. Ciann L. Wilson is an Assistant Professor at Wilfrid Laurier University, a Board Chair for the AIDS Committee of Cambridge, Kitchener, Waterloo, and Area, and a board member at large for the Canadian Association for HIV/AIDS Research. Dr. Wilson has an over decade-long experience working within Black, Indigenous, and other racialized communities in Canada and internationally around issues of sexual and reproductive health, the social determinants of health, HIV/AIDS, and overall wellbeing. Her body of work aims to utilize research as an avenue for sharing the realities of vulnerable communities for improvement in health and wellbeing. Dr. Wilson's work has been funded by the CIHR, SSHRC, and the Canadian Foundation for Innovation, to name a few funding sources that support her active research program.

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