Dr Curtis Cooper

Chercheur clinique, Université d’Ottawa, Institut de recherche de l’hôpital d’Ottawa

Lorsqu’il a obtenu sa bourse de recherche, le Dr Curtis Cooper souhaitait se consacrer à un domaine émergent : le traitement des patients infectés à la fois par le VIH et par l’hépatite C (VHC). « Lorsque j’ai commencé comme stagiaire, il y avait bien peu à offrir à ces patients, et les traitements que nous pouvions leur offrir s’accompagnaient de graves effets secondaires et présentaient une importante toxicité », explique le Dr Cooper. Les choses ont beaucoup changé depuis, et le Dr Cooper demeure un chef de file en matière de recherche et de mise en œuvre. À l’heure actuelle, il dirige plusieurs études sur l’efficacité et l’innocuité des traitements actuels et expérimentaux offerts aux patients infectés par le VIH et le VHC.

L’une de ces études, financée en partie par le Réseau canadien pour les essais VIH des IRSC, évalue la capacité de normalisation de la résistance à l’insuline par la metformine chez les patients infectés par le VHC et co-infectés par le VIH et le VHC. « Nous cherchons à déterminer si cette pratique contribue à réduire la fibrose hépatique et si elle améliore la réponse au traitement antiviral contre le VHC. »

Un autre domaine de recherche auquel s’intéresse le Dr Cooper est la mise au point de vaccins destinés aux patients atteints du VIH. « Les patients séropositifs pour le VIH sont plus vulnérables aux maladies graves découlant d’infections évitables par la vaccination, et ils réagissent moins bien aux vaccins », explique-t-il. Diverses stratégies sont employées pour améliorer l’immunogénicité des vaccins chez ces patients : doses supérieures ou plus nombreuses, présence d’adjuvants (substances améliorant la réponse immunitaire) dans les vaccins. « J’ai étudié les trois stratégies au fil des ans. Avec le bon adjuvant, il est possible de faire des vaccins bien plus efficaces. »

Le Dr Cooper est professeur agrégé à l’Université d’Ottawa, consultant en maladies infectieuses pour la Division des maladies infectieuses de l’Hôpital d’Ottawa et chercheur pour l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Il est aussi président désigné de l’Association canadienne de recherche sur le VIH.

L’Association canadienne de recherche sur le VIH (ACRV), l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC, la Fondation canadienne de recherche sur le sida (CANFAR), le Réseau canadien pour les essais VIH (RCE) et le Bureau de coordination de l’alliance (BCA) de recherche et de développement de l’Initiative canadienne de vaccins contre le VIH (ICVV) souhaitent adresser leurs remerciements au Dr Cooper pour sa contribution importante à notre compréhension du VIH. Son travail s’inscrit dans un vaste effort de recherche canadien qui améliore la vie des personnes touchées par le VIH au Canada et ailleurs dans le monde.

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