Équipe des IRSC sur les lésions cérébrales traumatiques et la violence : réduire les risques, améliorer les résultats cliniques

Chercheur principal : Dr Michael D. Cusimano
Hôpital St. Michael's, Toronto (Ontario)

Les lésions cérébrales traumatiques (LCT) comptent pour au moins la moitié de tous les décès par traumatisme, et on estime que 2 % de la population souffrent d’une invalidité permanente découlant d’une LCT. Il semble exister une relation directe entre les LCT et la violence, ce qui est en soi une préoccupation importante pour les Canadiens.

Pour remédier à ce problème et trouver des moyens de réduire les risques de LCT, l’équipe des IRSC sur les lésions cérébrales traumatiques et la violence (équipe des IRSC) a entrepris des recherches s’articulant autour de cinq axes :

  1. Déterminer et caractériser les populations vulnérables à la violence et aux LCT
  2. Étudier la relation entre l’alcool, le cannabis, la violence et les LCT
  3. Examiner les cas de LCT et de violence chez les sans-abri
  4. Examiner les cas de LCT dans le sport
  5. Examiner les facteurs culturels qui favorisent la propagation du problème

L’équipe des IRSC sur les lésions cérébrales traumatiques et la violence cherche à appliquer un programme de recherche exhaustif et coordonné reposant sur l’hypothèse selon laquelle les populations vulnérables portent le double fardeau de la violence et des lésions cérébrales, lesquelles comportent des facteurs de risque communs et modifiables.

« Par notre programme de recherche, nous tentons de mieux comprendre les LCT et leur lien avec la violence, tant sur le plan individuel que collectif, explique le Dr Michael Cusimano, chercheur à l’Institut Li Ka Shing de l’Hôpital St. Michael et chef de l’équipe des IRSC. On sous-estime l’importance des LCT comme mécanisme de perpétuation de la violence d’un groupe et d’une génération à l’autre dans la société. Notre programme englobe de multiples projets tirant profit de l’expertise de divers chercheurs et cliniciens et fait appel à tout un éventail de méthodes de recherche, dont les tests et entrevues neuropsychologiques, la neuro-imagerie avancée, les analyses écologiques et les activités d’application des connaissances axées sur les causes et conséquences sociales des LCT et de la violence. »

Date de modification :