Équipes de recherche de l'ISFH – Subvention d'équipe : La violence, le genre et la santé (2011-2016)
[ Retour aux équipes de recherche de l'ISFH ]Équipe de recherche sur le genre, la violence et le VIH : une collaboration de l'Initiative sur le genre et la santé sexuelle
Chercheuse principale : Dre Kate Shannon
Co-chercheur principal : Dr Thomas Kerr
L'équipe de recherche sur le genre, la violence et le VIH est une équipe interdisciplinaire et intersectorielle constituée de chercheurs et d'utilisateurs des connaissances (responsables des politiques, représentants du gouvernement et partenaires de la communauté) qui travaillent en collaboration dans le cadre de l'Initiative sur le genre et la santé sexuelle (GSHI) du Centre d'excellence sur le VIH/sida de la Colombie-Britannique. Le but principal de l'équipe est d'examiner comment la violence sociale et la violence structurelle produisent et reproduisent la violence interpersonnelle et le risque d'infection au VIH chez les groupes vulnérables, soit les travailleurs de l'industrie du sexe et les toxicomanes, au Canada et ailleurs dans le monde. Inspirée par une perspective écologique, l'équipe de recherche regroupera des études interdisciplinaires entreprises au Canada et à l'étranger, notamment en Ouganda, en Inde et en Thaïlande, qui portent sur les droits de la personne et des analyses des politiques, l'épidémiologie sociale ainsi que la recherche qualitative et ethnographique. Au moyen de ces études interreliées sur le plan conceptuel, l'équipe de recherche poursuit les objectifs suivants : évaluer les politiques de criminalisation (telles que les sanctions pénales pour la transmission du VIH ou le travail du sexe) en tant que forme de violence structurelle ayant des répercussions sur la violence interpersonnelle et le VIH; évaluer les politiques qui renforcent la stigmatisation en tant que déterminant structurel et reconnaître l'effet des initiatives communautaires pour contrer la stigmatisation, la violence et le VIH; évaluer les « expériences naturelles » en cours au niveau des populations (par exemple lieux intérieurs plus sécuritaires pour le travail du sexe, logement) sur la création ou la réduction de la violence structurelle et interpersonnelle et du risque d'infection au VIH. Grâce à l'équipe, nous établirons un cadre de recherche et d'application des connaissances qui créera des synergies et permettra de combler des lacunes dans les connaissances, les politiques et les interventions en ce qui a trait au genre, à la violence et au VIH, et nous pourrons ainsi améliorer la santé des populations vulnérables au Canada et dans le monde.
Pour communiquer avec l'équipe de recherche sur le genre, la violence et le VIH :
Dre Kate Shannon, directrice
Initiative sur le genre et la santé sexuelle
Centre d'excellence sur le VIH/sida de la Colombie-Britannique
Professeure adjointe, Département de médecine
Université de la Colombie-Britannique
Hôpital St. Paul, 608-1081, rue Burrard
Téléphone : 604-806-9459
Télécopieur : 604-806-9044
Courriel : gshi@cfenet.ubc.ca
Promotion de la santé et prévention de la violence : équipe des IRSC pour la prévention de la violence et de la victimisation chez les filles et les garçons
Chercheurs principaux : Dre Marlene Moretti et Dr Robert McMahon
L'équipe des IRSC pour la promotion de la santé et la prévention de la violence fournira de nouvelles connaissances sur le rôle du sexe et du genre en relation avec la violence et la santé chez les adolescents et les adolescentes, en plus d'évaluer un programme de prévention innovateur fondé sur des données probantes.
L'équipe, dont les bureaux sont situés au nouvel Institute for the Reduction of Youth Violence, effectue une analyse comparative entre les sexes et les genres. Elle utilise des méthodologies tant quantitatives que qualitatives pour mieux comprendre les facteurs offrant une protection ou présentant des risques pour les jeunes garçons et les jeunes filles qui font la transition de l'école primaire à l'école secondaire, une période de vulnérabilité bien connue. En utilisant les connaissances et l'expérience multidisciplinaires de notre équipe, nous examinons l'incidence du sexe et du genre sur les plans de la victimisation, de l'expression de la violence et de l'agression, et sur celui des processus sociorelationnels, endocriniens, nerveux et génétiques. En adoptant une démarche qui intègre les aspects sociorelationnels et neurobiologiques de la science du développement, notre équipe est bien placée pour comprendre le point de convergence des multiples déterminants de la santé en ce qui a trait à la violence et à la victimisation chez les filles et les garçons durant cette période cruciale de leur développement. Cela lui permet également de concevoir des moyens de prévention.
Notre équipe est bâtie sur de solides partenariats avec la collectivité, les intervenants gouvernementaux et les utilisateurs de connaissances. Ensemble, nous travaillons à mettre en pratique les résultats de la recherche et à s'appuyer sur la pratique pour orienter la recherche. Pour ce faire, nous multiplions les occasions d'élaborer des programmes de recherche pertinents, de constituer des réseaux solides entre les chercheurs et les collectivités, de concevoir des interventions efficaces et de mettre en œuvre des politiques éclairées en matière de santé.
Voici les coordonnées de l'équipe des IRSC pour la prévention de la violence et de la victimisation chez les filles et les garçons :
Dre Marlene Moretti
Titulaire d'une chaire pour chercheuse chevronnée des IRSC
Professeure, Département de psychologie
Psychologue agréée
Université Simon Fraser
Burnaby (Colombie-Britannique) V5A 1S6
Courriel : moretti@sfu.ca
Roseann Larstone
Coordonnatrice de projet
Téléphone : 778-782-4956
Courriel : roseann_larstone@sfu.ca
Équipe de recherche VISAGE (VIolence Au travail selon le Sexe et le GEnre)
Chercheurs principaux : Dr Stéphane Guay, Dr Dominic Beaulieu-Prévost, Dre Henriette Bilodeau, Dr Richard Boyer, Dr André Marchand, Dre Aline Drapeau, Dre Sonia Lupien, Dr Stéphane Bouchard
Coordonnatrice de recherche : Juliette Jarvis
Notre équipe est composée de chercheurs provenant de la criminologie, de la sexologie, de la psychologie (clinique et organisationnelle), de la psychiatrie, de l'épidémiologie et des sciences de la gestion. Nous possédons des expertises complémentaires tant sur le plan des méthodologies quantitatives et qualitatives que sur le plan des champs de recherche et de pratique suivants : violence et victimisation, sexe et genre, méthodes de prévention de l'état de stress post-traumatique, santé et sécurité au travail et organisation des services. Nous développons des partenariats avec des milieux professionnels ciblés afin d'améliorer les aspects cliniques et organisationnels de la prise en charge des travailleurs exposés à des actes de violence grave (AVG) ou à risque élevé de l'être.
Nous proposons d'étudier le phénomène selon plusieurs points de vue, soit celui des travailleurs victimes hommes et femmes (exposés à la violence ou à risque de l'être), de l'organisation, des comités paritaires (dans lesquels l'employeur et le syndicat sont représentés) ainsi que des intervenants responsables de la prévention primaire, secondaire et tertiaire avant et après la survenue d'événements graves. Les milieux de travail dans lesquels peuvent survenir des épisodes de violence grave sont très diversifiés en termes de niveau de risque, du nombre de femmes et d'hommes parmi les travailleurs et des politiques et procédures de prévention.
Le programme de notre équipe de recherche, intitulé « Vers une meilleure prise en charge des victimes d'actes de violence grave », vise à approfondir et partager les connaissances sur la violence en milieu de travail en vue de proposer des stratégies adaptées tenant compte des besoins différentiels des femmes et des hommes. Notre équipe étudie le phénomène de la violence au travail en fonction du sexe et du genre en ce qui a trait : 1) à l'impact des actes de violence grave sur la santé mais également la qualité de vie au travail, 2) à la dimension épidémiologique et contextuelle de la violence en milieu de travail, 3) aux besoins en matière de soutien formel et informel à la suite d'un épisode de violence, 4) aux méthodes de prise en charge les plus efficaces et efficientes pour prévenir la violence et ses conséquences, et 5) aux moyens les plus appropriés pour faciliter le recours et l'accès aux services.
Coordonnées de l'équipe VISAGE :
Stéphane Guay, Ph. D.
Directeur de l'équipe de recherche VISAGE
Centre d'étude sur le trauma, Institut universitaire en santé mentale de Montréal
7401, rue Hochelaga, Montréal, Québec, H1N 3M5
Téléphone : 514-251-4000, poste 3084
Courriel : stephane.guay@umontreal.ca
Juliette Jarvis
Coordonnatrice de recherche
Téléphone : 514-251-4000, poste 3738
Courriel : jjarvis.crfs@ssss.gouv.qc.ca
Les voix contre la violence : changements inspirés d'histoires de jeunes
Chercheuse principale désignée : Hélène Berman, Ph. D.
Cochercheurs principaux : Dominique Damant, Ph. D.; Marnina Gonick, Ph. D.; Holly Johnson, Ph. D.; Cathy Richardson, Ph. D.; Wilfreda Thurston, Ph. D.
Coordonnatrice nationale du project : Maria Callaghan
Coordinatrice nationale pour la jeunesse : Eugenia Canas, Alia El-Tayeb
Auparavant intitulé Collaborer avec les jeunes pour promouvoir la santé au Canada : surmonter, affronter et prévenir la violence structurelle, ce projet a été renommé Les voix contre la violence par le conseil consultatif jeunesse national.
Depuis longtemps reconnue comme un problème socioculturel, la violence est maintenant considérée, depuis quelques années, comme une importante préoccupation relative à la santé ayant des conséquences à long terme sur les individus, les familles et les collectivités. Cette subvention d'équipe a pour but d'examiner le caractère subtil ou explicite de la violence structurelle dans le quotidien des jeunes du Canada, ses répercussions sur la santé et les stratégies à adopter pour surmonter et prévenir cette violence. De plus, elle permettra d'évaluer comment une collaboration avec les jeunes peut promouvoir la santé en leur donnant le pouvoir de combattre la violence structurelle dans leur vie.
La violence structurelle est un processus par lequel les systèmes en place empêchent certains groupes d'accéder à des ressources. Notre programme de recherche examinera l'omniprésence et l'influence de la violence structurelle dans différents systèmes institutionnels (en particulier dans les établissements gouvernementaux des domaines comme la santé, l'éducation, la justice pénale, le bien-être des enfants et la sécurité sociale et économique), en soulignant comment différents processus et dynamiques de pouvoir servent à désavantager des groupes particuliers.
Le projet Les voix contre la violence forme un partenariat avec les jeunes fondé sur la recherche-action participative et la collaboration avec un conseil consultatif jeunesse national. Ainsi, les jeunes contribuent à concevoir et à développer les activités du projet. Leurs idées et leurs points de vue guident la progression du travail.
La Dre Helene Berman de l'École des sciences infirmières de l'Université Western dirige le projet à titre de chercheuse principale. Elle collabore avec une équipe de chercheurs, d'utilisateurs de connaissances et de partenaires communautaires de partout au pays. Nos partenaires communautaires jettent un éclairage sur la réalité quotidienne des jeunes face à ces questions.
Les objectifs visent précisément à :
- examiner comment les formes de violence structurelle sont définies, comprises et vécues par les jeunes;
- examiner, du point de vue des jeunes, les répercussions de la violence structurelle sur la santé et le bien-être;
- examiner les politiques pour déterminer comment les établissements contribuent à la victimisation ou à la vulnérabilité de divers groupes de jeunes, et les différentes façons dont ces politiques les influencent;
- analyser les façons dont les médias influent sur la santé des jeunes, en portant une attention particulière aux problèmes d'identité, d'appartenance ou d'exclusion et d'estime de soi;
- évaluer le recours à des projets de recherche-action participative axés sur les jeunes comme stratégie de promotion de la santé.
Des activités d'application des connaissances seront intégrées pendant la durée de la subvention. Des tables rondes menées par des jeunes auront lieu durant la dernière année à l'échelle régionale et nationale. Ces tables rondes réuniront des chercheurs, des utilisateurs de connaissances et des responsables de programmes. Les résultats seront communiqués à différents groupes cibles et discutés avec eux par des moyens novateurs et des moyens plus habituels et serviront à faire des recommandations qui pourront être utilisées par les organisations et les responsables des politiques pour établir l'égalité, éliminer la violence structurelle et promouvoir la santé chez les jeunes au Canada.
Pour communiquer avec l'équipe des IRSC – Les voix contre la violence : changements inspirés d'histoires de jeunes
Hélène Berman, Ph.D.
Doyenne associée à la recherche, Faculté des sciences de la santé
et professeure, École de sciences infirmières Arthur Labatt Family
Université Western
London (Ontario) N6A 5B9
Téléphone : 519-661-2111, poste 88157
Télécopieur : 519-850-2347
Courriel : hberman@uwo.ca
Maria Callaghan
Coordinatrice nationale
École de sciences infirmières Arthur Labatt Family
Université Western
London (Ontario) N6A 5B9
Téléphone : 905-397-6677
Courriel : mcallag@uwo.ca
Subvention d'équipe pour la recherche sur les contextes entourant les vulnérabilités, la résilience et les soins chez les personnes concernées par l'industrie du sexe
Chercheurs principaux : Dre Cecilia Benoit, M. Chris Atchison, Mme Lauren Casey, Dre Lois Jackson, Dr Mikael Jansson, Dr Bill McCarthy, Dre Rachel Phillips, M. Dan Reist, Dre Frances Shaver, Dre Patricia Spittal et Dr Kevin Walby
Cette subvention d'équipe réunit des chercheurs du milieu universitaire et des stagiaires en médecine, en sciences de la santé et en sciences sociales, des utilisateurs des connaissances et des collaborateurs œuvrant dans des organismes de réglementation, dans le domaine de la santé et des services sociaux, dans le secteur gouvernemental et dans le secteur sans but lucratif. De nombreux membres de l'équipe ont déjà participé à de petits groupes de recherche interdisciplinaire, mais c'est la première fois qu'ils travaillent avec un si grand nombre d'utilisateurs des connaissances et de collaborateurs, y compris des représentants d'organismes autochtones, du gouvernement, de la justice pénale, du secteur de la santé, de l'aide sociale et des secteurs bénévoles. Nous utilisons des mesures interdisciplinaires novatrices de la violence et de la résilience pour étudier le travail du sexe et avons conçu, en collaboration, un programme s'appuyant sur des méthodes multiples et comprenant des mesures quantitatives et des explorations qualitatives normalisées.
L'équipe travaillera en collaboration afin : a) de préciser les facteurs clés liés à la violence et aux vulnérabilités dans l'industrie du sexe au Canada, et ce, sur le plan des systèmes, sur le plan social, et sur le plan individuel; b) d'évaluer l'effet du genre sur les facteurs liés à la violence entre les travailleurs du sexe, les clients, les partenaires amoureux, les superviseurs, les organismes de réglementation et les fournisseurs de services; c) de faire en sorte que les connaissances utiles générées par le programme de recherche orientent les politiques et les pratiques visant à améliorer la sécurité et la santé des travailleurs du sexe et des personnes avec qui ils sont en contact dans le cadre de leur travail et de leur vie personnelle.
Le programme de recherche compte sept études interreliées se déroulant en trois étapes :
- Étape 1
- Étude 1 : Échange de connaissances au sujet de la violence et de la résilience dans l'industrie du sexe
- Étape 2
- Étude 2 : Enquête nationale sur les travailleurs de l'industrie du sexe au Canada
- Étude 3 : Facteurs liés à la violence et à la résilience dans les relations amoureuses des travailleurs du sexe
- Étude 4 : Place des acheteurs de services sexuels dans le réseau de la violence, du genre et de la santé
- Étude 5 : Supervision du travail du sexe : défis sur le plan de la sécurité et de la santé au travail
- Étude 6 : Effet des lois sur la prostitution sur les vulnérabilités, la résilience et la santé
- Étape 3
- Étude 7 : Aperçu ethnographique des significations et des interactions concernant la violence, la sécurité et la santé
Pour communiquer avec l'équipe de recherche sur les contextes entourant les vulnérabilités, la résilience et les soins chez les personnes concernées par l'industrie du sexe :
Cecilia Benoit, Ph.D. – Chercheuse principale désignée
Professeure de sociologie et responsable des études supérieures
Scientifique, Centre de recherche sur les toxicomanies de la Colombie-Britannique (en anglais seulement)
Téléphone : 250-853-3132 ou 250-721-7578
Courriel : cbenoit@uvic.ca
Site Web (en anglais seulement)
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