Dr Tak Wah Mak – Prix Feuille d’or des IRSC pour les découvertes

Tak Wah Mak, Ph.D.
Professeur, Département de biophysique médicale et Département d’immunologie, Université de Toronto
Directeur, Institut de la famille Campbell pour la recherche sur le cancer du sein, Centre de cancérologie de l’Hôpital Princess Margaret

La recherche en génétique du Dr Tak Wah Mak a permis des avancées révolutionnaires dans les domaines de l’immunologie et du cancer. Son laboratoire a découvert que l’élimination du gène CTD4 des récepteurs des cellules T empêchait le système immunitaire des souris de combattre les bactéries. Cette percée majeure a ensuite aidé d’autres équipes de recherche dans la lutte contre le cancer par l’immunothérapie. Le Dr Mak a aussi récemment établi que les récepteurs des cellules T utilisaient des neurotransmetteurs pour combattre les bactéries, une découverte qui pourrait faire avancer la recherche sur la maladie d’Alzheimer et la fibrose.

Par l’entremise de sa société, Agios Pharmaceuticals, le Dr Mak a également mis au point IDHIFA, le premier médicament homologué capable d’arrêter le métabolisme des enzymes isocitrate déshydrogénase mutées, qui sont associés à la leucémie myéloïde aiguë.

Les travaux du Dr Mak sur les récepteurs des cellules T servent de base à la recherche dans 5 000 laboratoires du monde entier. Le chercheur a publié plus de 1 000 articles et a été cité plus de 100 000 fois. Titulaire de 11 grades honorifiques internationaux, il a également été nommé officier de l’Ordre du Canada et a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix Paul-Ehrlich, d’Allemagne.

Dr Tak Wah Mak (Transcription)

« J’ai été sidéré par la souffrance des patients cancéreux. Je me suis dit qu’avec une seule vie à vivre, j’allais tout faire pour leur apporter mon aide, aussi infime soit-elle. »

« Je travaille en immunologie depuis 35 ans. Pendant les 30 premières années, on nous disait que le système immunitaire ne pouvait rien contre le cancer. Aujourd’hui, il est le quatrième pilier du traitement anticancéreux, et on le stimule pour traiter le cancer en phase terminale. Et beaucoup de patients… je ne devrais peut-être pas utiliser ce mot, mais je vais le faire : guérissent. »

« Pour terminer, j’aimerais citer mon mentor, Ernest McCullough, qui m’a dit : “Tak, tout le monde finit par mourir. Le but n’est pas de vivre éternellement, mais de créer quelque chose qui le fera.” »

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