L’apprentissage mutuel aide les étudiants autochtones à devenir des chercheurs en santé

Le Réseau de mentorat autochtone de la Dre Martin intègre les systèmes de connaissances traditionnels dans les collèges et universités de l’Atlantique

Dre Debbie Martin, titulaire d’une chaire de recherche du Canada en santé et bien-être des Autochtones et professeure agrégée à la Faculté des sciences de la santé de l’Université Dalhousie

Selon un rapport d’Universités Canada, moins de 10 % des Autochtones au Canada de 25 à 64 ans ont un diplôme universitaire, tandis que 26 % des Canadiens non autochtones ont un diplôme. Étant donné cet écart, et le manque de chercheurs autochtones dans le domaine de la santé au pays, il faut mettre au point des stratégies pour encourager les étudiants autochtones à poursuivre des études supérieures et une formation supérieure en recherche.

Par l’entremise du Réseau de mentorat autochtone de l’Atlantique, financé par les IRSC, l’équipe de la Dre Martin se penche sur des façons d’encourager les étudiants autochtones à étudier dans le domaine de la recherche en santé dans les provinces de l’Est. Le Réseau propose de solliciter les conseils d’aînés et de détenteurs de connaissances autochtones, d’offrir un programme de subventions postsecondaires novateur nommé Kausattumi (« l’aube » en inuktitut) et de créer une série d’apprentissage autochtone pour les universitaires et les administrateurs.

La Dre Martin et son équipe espèrent que ces stratégies permettront d’intégrer les identités culturelles et les systèmes de connaissances autochtones dans les établissements postsecondaires afin que les étudiants autochtones se sentent soutenus et motivés.

« L’apprentissage mutuel entre les chercheurs non autochtones et les étudiants autochtones ouvre de nouvelles pistes pour les découvertes dans le domaine de la recherche en santé. Le soutien de ce réseau de mentorat novateur par les IRSC encourage les étudiants autochtones à devenir des chercheurs et des stagiaires, tout en favorisant l’application de leurs travaux dans les communautés autochtones. »

Dre Martin.
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