L’IDSEA des IRSC investit dans de nouveaux projets sur la santé génésique, infantile et maternelle

Des chercheurs de partout au pays utiliseront les ressources existantes pour réaliser des recherches novatrices

L’Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents des IRSC (IDSEA des IRSC) est heureux d’annoncer un investissement de 1,85 M$ pour financer 25 projets de recherche d’un an où des données et des échantillons biologiques existants seront utilisés pour répondre à des questions de recherche nouvelles et vérifier des hypothèses audacieuses ayant le potentiel d’améliorer la santé génésique, infantile et maternelle. L’octroi de dix subventions était prévu au départ, mais les efforts de l’IDSEA des IRSC ont permis de garantir des fonds supplémentaires pour porter le nombre total à 25.

« La communauté de recherche en santé génésique, maternelle et infantile au Canada a amplement démontré qu’elle pouvait établir des cohortes et des bases de données pour réaliser des recherches de grande portée », mentionne le Dr Shoo Lee, directeur scientifique de l’IDSEA des IRSC. « Cette initiative offre un mécanisme d’un bon rapport coût-efficacité pour appuyer un travail innovateur continu avec ces ressources existantes. Nous étions très heureux d’être en mesure de plus que doubler, avec un taux de financement de 28 %, les fonds prévus au moment où le concours a été lancé. »

D’importants investissements dans la recherche ont été faits pour constituer de multiples cohortes et bases de données de patients au Canada. Cette mine d’informations permettra de répondre à des questions de recherche autres que celles pour lesquelles les données ou échantillons ont été recueillis au départ.

Les chercheurs financés mettront à profit cette vaste ressource pour mener des recherches dans les six thèmes d’investissement dans la recherche de l’IDSEA des IRSC : origines développementales de la santé et de la maladie à toutes les étapes de la vie; naissance prématurée; santé et environnement; grossesse en santé; recherche et services de santé intégrés pour les enfants et les adolescents; santé mentale.

Parmi les projets financés, mentionnons les suivants :

  • La Dre Meghan Azad, de l’Université du Manitoba, et la Dre Claire Arrieta, de l’Université de Calgary, étudieront comment la consommation d’édulcorants artificiels durant la grossesse influe sur le gain de poids des nouveau-nés.
  • La Dre Sarah McDonald, de l’Université McMaster, se servira de la modélisation statistique pour prédire la naissance prématurée à l’aide de données de toute la population de l’Ontario.
  • Le Dr Russell Callaghan, de l’Université du Nord de la Colombie-Britannique, évaluera l’incidence des lois canadiennes sur l’âge minimal pour acheter des produits du tabac sur le comportement des enfants et des jeunes en matière de tabagisme.
  • La Dre Natalie Dayan, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, cherchera à estimer le risque que courent les mères de subir de graves complications durant leur grossesse, ou peu de temps par la suite, dans les cas où la grossesse résulte du recours aux techniques de procréation assistée.  
  • La Dre Wendy Ungar, de l’Hôpital pour enfants de Toronto, étudiera comment conjuguer le mieux possible les services dans les domaines de la santé, du comportement et de l’éducation ainsi que les domaines sociaux et communautaires pour améliorer la vie des enfants atteints du trouble du spectre de l’autisme, et ce, de l’âge préscolaire jusqu’à l’âge adulte. 
  • Le Dr Mark Ashbridge, de l’Université Dalhousie, cherchera à établir les taux de blessures chez les adolescents et les déterminants de ces blessures, en portant une attention particulière aux problèmes de toxicomanie et de santé mentale.
Date de modification :