L’avenir de la gestion de l’eau : plus qu’une ressource, une source de vie

Dr Nicholas Ashbolt

Le professeur Nicholas Ashbolt de l’École de santé publique de l’Université de l’Alberta : figure de proue d’une nouvelle génération de gardiens des ressources hydriques

Dr Nicholas Ashbolt

L’introduction de protocoles de traitement de l’eau et de gestion des déchets constitue l’un des progrès les plus importants dans la lutte contre les maladies infectieuses dans nos communautés. Cependant, la croissance démographique rapide et le changement climatique exercent une forte pression sur les systèmes existants et vieillissants, ce qui rend les élus plus motivés que jamais à trouver des solutions de rechange économiques.    

Un des pionniers dans ce domaine est le Dr Nicholas Ashbolt, professeur à l’École de santé publique de l’Université de l’Alberta. Le Dr Ashbolt a mobilisé une équipe d’experts diversifiée autour d’un objectif : préserver nos précieuses réserves d’eau douce pour la consommation, en trouvant des moyens ingénieux de recueillir l’eau de pluie et de ruissellement et de réutiliser les eaux résiduaires pour répondre à la plupart de nos besoins en eau.

Bien que ces pratiques soient largement acceptées dans de nombreuses régions chaudes et arides comme l’Arizona, la Californie, Israël et l’Australie, convaincre les Canadiens de la valeur et de la sécurité de l’eau réutilisée demeure un défi, tout comme notre froid climat.  

La recherche du Dr Ashbolt tente de démontrer la valeur de « l’approche d’une seule eau ». Elle examine les avantages économiques associés à la réduction des coûts d’approvisionnement en eau rendue possible par la récupération des ressources (énergie, nutriments et eau), qui rehausse aussi notre capacité de gérer les évènements météorologiques et sociaux et de restaurer nos écosystèmes aquatiques. En appui aux planificateurs, le Dr Ashbolt recueillera des données d’enquêtes sociales et de recherche scientifique qui, lorsque combinées aux nouvelles connaissances sur la gestion de nouveaux contaminants préoccupants, fourniront un cadre plus global pour traiter l’eau comme une source de vie, et non comme une simple ressource à jeter après usage.  

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